Crise sanitaire… (édito Réso mars 2020)

La crise sanitaire dure donc officiellement depuis le 17 mars à midi. La France, dans son ensemble, vit une situation de confinement inédite : nous sommes cloitrés chez nous et bien sûr, ce sont les plus défavorisés, les familles qui vivent dans de petits logements qui en souffrent le plus ; là également, l’inégalité règne. D’autres sont « au front », pour employer le vocabulaire guerrier -et sans doute inapproprié- de ceux qui nous gouvernent. Bien sûr il y a d’abord les personnels médicaux, infirmiers et soignants des hô-pitaux, ceux de la santé « de ville » aussi, et ceux des EHPAD -qui vivent souvent un drame auprès des personnes âgées. Il ne faut pas oublier tous les personnels des services qualifiés « d’essentiels » : les agents de la propreté, des transports, des services funéraires, des pompiers, de la police et de la gendarmerie… personne, même dans ce gouvernement de libéraux, n’ose, en ces temps, contester la pertinence du service public ! Il y a tous ceux qui, dans les services sociaux et les associations, interviennent auprès des plus démunis. Il y aussi tous ces salariés que l’on oublie et qui nous permettent de continuer à vivre ; je pense en premier lieu aux personnels des supermarchés, principalement des femmes, caissières mal payées, qui sont chaque jour exposées au virus.

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Municipales à Paris

Allez ! Laissez-moi sourire !

Donc Hidalgo était en difficulté. On allait voir ce qu’on allait voir. Au moins 3 années de bashing généralisé de toute la « bonne société ». Des défections vers Macron de ceux qui pensaient aller à la soupe. Des soupçons d’autoritarisme à celle qui a inventé puis généralisé le budget participatif, des accusations de faire une ville pour les bobos quand le budget social n’a pas d’équivalent, quand priorité est donnée aux équipements publics des quartiers populaires, de l’ironie sur sa gestion de l’espace public par ceux qui ne voient pas combien les berges font le bonheur de Parisiens.

Mais les Parisiennes et le Parisiens, elles et ils savent ! Et leur vote est clair. Hidalgo.

Laissez-moi aussi me réjouir pour le 20ème. La liste Hidalgo à presque 40%, celle des macronistes (avec la maire sortante !) à 12% et les Verts -qui nous ont fait un chantage à l’alliance avec Villani- encore derrière…

Mon édito de février 2020 dans RESO

Voici donc mon dernier édito dans la version « papier » de notre bulletin mensuel. Des contingences matérielles nous contraignent à abandonner ce canal au profit du seul numérique. Notre combat continue cependant. Et il reste le même, avec vous, fidèles lecteurs, à nos côtés.

Un édito que j’écris dans une période politique hallucinante où le candidat macroniste à la Mairie de Paris démissionne suite à la publication d’une vidéo sexuelle qu’il a lui-même envoyée lorsqu’il était porte–parole du gouvernement. Qu’y a-t-il de plus ahurissant : Que ce genre « d’atteinte à la vie privée » se banalise ou bien qu’un ministre soit assez irresponsable pour se conduire de la sorte ? Ce type a quand même la confiance (c’est un de ses proches) de celui qui possède le pouvoir d’appuyer sur le bouton du nucléaire. Ca fait froid dans le dos.

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C’était ma dernière séance…

Ma dernière séance au Conseil de Paris, ce lundi 3 février 2020.

https://www.facebook.com/marinette.bache/posts/10219392532582893

 

A propos de la « réforme » des retraites de Macron

Une intervention excellente et pédagogique de Michel Jallamion, conseiller régional FdG- R&S d’Ile-de-France

http://republiqueetsocialisme75.unblog.fr/2020/01/30/intervention-de-michel-jallamion-sur-la-reforme-macron-des-retraites/

Mon édito dans le bulletin de janvier 2020 de RESO

Contre la réforme des retraites, la lutte continue même si les salariés des transports ont majoritairement décidé de suspendre leur grève, ne pouvant resté indéfiniment sans salaire. Heureusement, les caisses de solidarité viennent atténuer un peu les sacrifices consentis qui ne seront pas vains même si la loi venait à être adoptée. N’oublions pas le CPE. Bien que voté, la droite avait dû le retirer, vaincue par une opposition persistante. La réforme Macron continue d’être majoritairement rejetée par les Français, qui ont bien compris qu’elle signifiait une baisse continue du niveau des pensions, alors que jamais les plus riches ne se sont autant enrichis. Les dividendes des actionnaires ne cessent d’augmenter tandis que salaires et pensions stagnent. Le livret A, auquel les Français sont attachés, rapporte de moins en moins, alors qu’EDF va encore augmenter ses tarifs –pour mieux rétribuer les producteurs privés-, rendant toujours plus difficile la vie des gens modestes. Macron continue sa destruction du modèle social français avec l’idée de le remplacer par le modèle américain. Modèle que même les Américains sont de plus en plus nombreux à rejeter. Derrière la réforme des retraites, c’est tout l’édifice construit par le Conseil National de la Résistance qui est menacé d’effondrement à commencer par la Sécurité Sociale. Rejeter cette réforme c’est donc aussi se battre contre un système capitaliste qui appauvrit l’éducation, la justice, la santé, la solidarité entre les individus et entre les générations et favorise ghettos et communautarismes. Que ce soit au nom de l’Europe ou des multinationales fêtées en grande pompe à Versailles par Macron, le modèle que celui-ci voudrait nous imposer est contraire à ce que souhaite le plus grand nombre. Une minorité peut certes gouverner pendant un certain temps, au besoin en faisant usage de la force, mais elle finit par plier faute de soutien populaire. Avocats, profs, médecins (plus de 1000 d’entre eux n’ont pas hésité à démissionner de leurs fonctions administratives) constituent un front du refus tandis que la contestation des Gilets Jaunes se poursuit. Il suffirait peut-être d’une étincelle pour que ces oppositions diverses se coalisent, rendant vaine la trahison de certaines directions syndicales toujours prêtes aux pires compromissions avec le pouvoir dès lors que çà facilite le reclassement des dirigeants.

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37ème jour de grève : pas de fléchissement dans les manifestations

370 000 personnes ont encore défilé dans les rues de Paris hier 9 janvier. C‘était le 36ème jour de la grève interprofessionnelle.

Les transports sont inexistants sur certaines lignes de métro, de bus, de tram, RER ou SNCF ; ils sont bondé dans d’autres. Et pourtant, fort peu de récriminations des voyageurs : les Français comprennent que les grévistes se battent pour tous et soutiennent le mouvement malgré les mensonges des médias aux ordres. Qui vont encore, malgré le succès des manifestations d »hier, nous seriner que « le mouvement s’essouffle ».

Comme le dit très bien mon ami et camarade Pierre Kerdraon sur Facebook :

« Plus d’un mois de grève. On ne voit pas ce qui pourrait l’arrêter à part l’abandon du projet de loi. Même si certains dirigeants syndicaux se couchaient comme ils en ont l’habitude, il n’est pas sur que leurs troupes suivent.
Le gouvernement cible les régimes spéciaux mais tout le monde ou presque est concerné par cette réforme qui ne fera aucun gagnant si elle s’applique.
La police se comporte plus aujourd’hui comme une arme au service du seul gouvernement que comme une police républicaine. A force ce n’est pas seulement des yeux crevés ou des mains arrachées mais des morts lors de manifestations qui seront à déplorer.
Il est temps que Macron et Philippe reviennent à la raison ou qu’ils démissionnent. On ne réforme pas un pays contre son gré.« 

Mon édito dans le bulletin RESO de décembre

Edito écrit juste après la manif du 5 décembre. Celle du 17 a été encore plus considérable.

Le 5 décembre a été le théâtre d’un vrai déferlement anti-Macron dans les rues des villes françaises. Pour que le ministère de l’Intérieur, aux mains de Castaner, annonce plus de 850 000 manifestants, il faut qu’il y en ait eu beaucoup plus ! Les organisations syndicales donnent le chiffre de 1,5 million. Ce qui est impressionnant, au-delà de la très longue manif parisienne, c’est que chaque petite ville-préfecture de province affichait ses 4 à 5000 manifestants. Ce mouvement bénéficie d’un fort soutien de la population française : 7 Français sur 10 selon divers sondages.

Ce 5 décembre est à l’écho de toute l’année 2019 où les mouvements sociaux (révolte des Gilets jaunes, mobilisations des usagers et des personnels dans les services publics : hôpitaux, maternités, écoles, transports, énergie…) se sont développés jusqu’à prendre une ampleur depuis longtemps inégalée. Si cette journée était d’abord la manifestation d’un refus de la réforme des retraites, le message allait bien au-delà : c’était l’affirmation du rejet de la société que Macron symbolise et essaie de nous imposer.

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Communiqué de République et Socialisme du 12 décembre

Communiqué du 12 décembre 2019

 La mobilisation continue et s’amplifie !

 Ainsi donc, le 1er ministre Edouard Philippe s’est exprimé suite aux 1ères mobilisations contre sa prétendue « réforme » des retraites.

 Autant de mensonges que « d’annonces » :

▶ « La valeur du point ne pourra pas baisser »… Il suffit d’écouter Fillon s’exprimer devant le MEDEF : une retraite par points, c’est la manière d’ajuster le montant de la retraite à une politique d’austérité. Pas de baisse ? mais il suffit de « geler » la valeur du point : les fonctionnaires en savent quelque chose : -18% de pouvoir d’achat en 10 ans !
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Communiqué de République et Socialisme du 3 décembre

Communiqué de R&S du 3 décembre 2019

APPEL à la MANIF du 5 décembre 

L’année 2019 a  vu les mouvements sociaux (révolte des Gilets jaunes, mobilisations des usagers et des personnels dans les services publics : hôpitaux, maternités, écoles, transports, énergie…) prendre une ampleur depuis longtemps inégalée. Il s’agit là de l’expression d’un fort refus de notre peuple du projet d’adaptation accélérée à l’ultra-libéralisme que Macron et son gouvernement veulent imposer à notre pays pour le plus grand profit des plus riches.

La nouvelle marche que Macron veut faire avaler, c’est la casse totale de notre système de retraite issu du Conseil national de la Résistance et des luttes ouvrières.

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