Mon édito de l’été 2020 (juillet-août) dans le bulletin de RESO

N’évoquons pas longuement la composition de ce nouveau gouvernement. Dupont-Moretti, le grande gueule anti institution judiciaire, à la justice, Bachelot, la complice d’Hanouna, à la culture et ne parlons pas de Darmanin à l’Intérieur. Rire ou pleurer ? On vous laisse le choix.

Plus grave, ce gouvernement est la preuve que « le jour d’après sera pire que le jour d’avant » aussi longtemps que notre pays restera sous le joug de Macron et de ses mandants financiers. Et cela est confirmé par l’intervention de Macron lui-même le 14 juillet.

En matière de santé d’abord, puisque les soignants ont été l’objet – en parole – de toutes les marques d’admiration officielles pendant plus de 2 mois. Le « ségur de la santé », comme prévu, accouche d’une souris. Les soignants se voient gratifier de 183 € d’augmentation. Nos personnels infirmiers resteront ainsi dans la partie basse des rémunérations européennes… alors que leur niveau de formation est très largement en tête. Il faudrait créer 100 000 emplois dans le secteur hospitalier public, simplement pour rattraper les destructions de ces 30 dernières années de casse généralisée des services publics. Le gouvernement en prévoit (généreusement !) 15 000 !

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Mon édito dans le bulletin de juin 2020 de Réso

Au fur et à mesure que nous franchissons les étapes du confinement, nous découvrons que demain, contrairement à ce que les naïfs auraient pu croire des propos de Macron, sera le reflet d’hier… ou pire qu’hier.

On nous annonce déjà des milliers de chômeurs supplémentaires (300 000 en Ile-de-France selon Valérie Pécresse) et ceci dans le but de revenir plus encore sur les lois protégeant les salariés et sur le code du tr              avail. Le Medef, dont les propositions sont reprises par divers ministres, réclame, sous prétexte des difficultés des entreprises, toujours plus de précarité. Ah ! la « liberté » de licencier ! On nous refait le coup du « on est tous dans le même bateau ». Sauf que certains sont au gouvernail et que les autres rament…

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Mon édito dans le bulletin de mai 2020 de Réso

Plus nous avançons dans le déconfinement, plus nous avons la certitude que, sans reprise en main de la question publique par le peuple, les jours d’après seront dans la droite ligne des jours d’avant.

S’ils ne sont pas pires ! On peut compter sur Macron, Philippe, Darmanin, Pénicaud, Le Maire, Véran, et compagnie pour se faire les parfaits exécuteurs des exigences des financiers si clairement exprimées par le Medef.

Après la pandémie si difficilement gérée, le gouvernement a décidé d’organiser un « Ségur de la santé ». Gageons que, sans mobilisation unitaire des personnels soignants et médicaux, soutenue par les usagers que nous sommes, ce ne sera qu’un écran de fumée qui, de plus, risque d’accoucher de mesures qui casseront un peu plus l’hospitalisation publique au nom de « l’efficacité ». D’ailleurs, pendant la crise, sanitaire, les plans de fermetures des services ont continué. « Nous ne pourrons plus fonctionner comme avant » qu’il disait…

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Covid et après… (édito Réso avril 202)

Nous sortirons du confinement. Cette pandémie cessera et nous rependrons une vie normale. Le tout est de savoir ce qui se cache derrière ce mot « normale ».

Pour l’instant, nous traversons l’épidémie dans des conditions difficiles. Nous ne parlons pas du confinement, évidemment difficile à supporter, principalement dans les grandes villes et notamment pour les familles populaires qui vivent dans de petits appartements – les différences sociales ne sont pas neutres à notre époque !

Mais nous parlons plutôt des conditions sanitaires dans lesquelles notre peuple traverse cette épreuve.

- des manques inadmissibles : masques, blouses, gels, tests, respirateurs, …
- des décisions inconséquentes et changeantes : port du masque, question des tests généralisés à la population, ouverture des marchés ouverts et de plein air, étrange « débat » sur l’utilisation de la chloroquine,
- des personnels hospitaliers (médicaux, soignants mais aussi techniques) éreintés par des conditions de travail impossibles, d’autant plus qu’ils sont souvent en nombre insuffisant,
- un manque criant de places en réanimation mais aussi plus largement dans l’ensemble des structures hospitalières alors que les plans de réduction de lits n’ont pas disparu (même si le directeur de l’ARS Grand Est a fait les frais de son franc-parler),
- un état dramatique des EPHAD avec un manque criant de personnel qui s’est révélé mortel pour de très nombreux résidents.

Tout cela n’est pas le fruit du hasard ou du destin comme ose le dire Macron. Lire la suite de ‘Covid et après… (édito Réso avril 202)’

Crise sanitaire… (édito Réso mars 2020)

La crise sanitaire dure donc officiellement depuis le 17 mars à midi. La France, dans son ensemble, vit une situation de confinement inédite : nous sommes cloitrés chez nous et bien sûr, ce sont les plus défavorisés, les familles qui vivent dans de petits logements qui en souffrent le plus ; là également, l’inégalité règne. D’autres sont « au front », pour employer le vocabulaire guerrier -et sans doute inapproprié- de ceux qui nous gouvernent. Bien sûr il y a d’abord les personnels médicaux, infirmiers et soignants des hô-pitaux, ceux de la santé « de ville » aussi, et ceux des EHPAD -qui vivent souvent un drame auprès des personnes âgées. Il ne faut pas oublier tous les personnels des services qualifiés « d’essentiels » : les agents de la propreté, des transports, des services funéraires, des pompiers, de la police et de la gendarmerie… personne, même dans ce gouvernement de libéraux, n’ose, en ces temps, contester la pertinence du service public ! Il y a tous ceux qui, dans les services sociaux et les associations, interviennent auprès des plus démunis. Il y aussi tous ces salariés que l’on oublie et qui nous permettent de continuer à vivre ; je pense en premier lieu aux personnels des supermarchés, principalement des femmes, caissières mal payées, qui sont chaque jour exposées au virus.

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Municipales à Paris

Allez ! Laissez-moi sourire !

Donc Hidalgo était en difficulté. On allait voir ce qu’on allait voir. Au moins 3 années de bashing généralisé de toute la « bonne société ». Des défections vers Macron de ceux qui pensaient aller à la soupe. Des soupçons d’autoritarisme à celle qui a inventé puis généralisé le budget participatif, des accusations de faire une ville pour les bobos quand le budget social n’a pas d’équivalent, quand priorité est donnée aux équipements publics des quartiers populaires, de l’ironie sur sa gestion de l’espace public par ceux qui ne voient pas combien les berges font le bonheur de Parisiens.

Mais les Parisiennes et le Parisiens, elles et ils savent ! Et leur vote est clair. Hidalgo.

Laissez-moi aussi me réjouir pour le 20ème. La liste Hidalgo à presque 40%, celle des macronistes (avec la maire sortante !) à 12% et les Verts -qui nous ont fait un chantage à l’alliance avec Villani- encore derrière…

Mon édito de février 2020 dans RESO

Voici donc mon dernier édito dans la version « papier » de notre bulletin mensuel. Des contingences matérielles nous contraignent à abandonner ce canal au profit du seul numérique. Notre combat continue cependant. Et il reste le même, avec vous, fidèles lecteurs, à nos côtés.

Un édito que j’écris dans une période politique hallucinante où le candidat macroniste à la Mairie de Paris démissionne suite à la publication d’une vidéo sexuelle qu’il a lui-même envoyée lorsqu’il était porte–parole du gouvernement. Qu’y a-t-il de plus ahurissant : Que ce genre « d’atteinte à la vie privée » se banalise ou bien qu’un ministre soit assez irresponsable pour se conduire de la sorte ? Ce type a quand même la confiance (c’est un de ses proches) de celui qui possède le pouvoir d’appuyer sur le bouton du nucléaire. Ca fait froid dans le dos.

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C’était ma dernière séance…

Ma dernière séance au Conseil de Paris, ce lundi 3 février 2020.

https://www.facebook.com/marinette.bache/posts/10219392532582893

 

A propos de la « réforme » des retraites de Macron

Une intervention excellente et pédagogique de Michel Jallamion, conseiller régional FdG- R&S d’Ile-de-France

http://republiqueetsocialisme75.unblog.fr/2020/01/30/intervention-de-michel-jallamion-sur-la-reforme-macron-des-retraites/

Mon édito dans le bulletin de janvier 2020 de RESO

Contre la réforme des retraites, la lutte continue même si les salariés des transports ont majoritairement décidé de suspendre leur grève, ne pouvant resté indéfiniment sans salaire. Heureusement, les caisses de solidarité viennent atténuer un peu les sacrifices consentis qui ne seront pas vains même si la loi venait à être adoptée. N’oublions pas le CPE. Bien que voté, la droite avait dû le retirer, vaincue par une opposition persistante. La réforme Macron continue d’être majoritairement rejetée par les Français, qui ont bien compris qu’elle signifiait une baisse continue du niveau des pensions, alors que jamais les plus riches ne se sont autant enrichis. Les dividendes des actionnaires ne cessent d’augmenter tandis que salaires et pensions stagnent. Le livret A, auquel les Français sont attachés, rapporte de moins en moins, alors qu’EDF va encore augmenter ses tarifs –pour mieux rétribuer les producteurs privés-, rendant toujours plus difficile la vie des gens modestes. Macron continue sa destruction du modèle social français avec l’idée de le remplacer par le modèle américain. Modèle que même les Américains sont de plus en plus nombreux à rejeter. Derrière la réforme des retraites, c’est tout l’édifice construit par le Conseil National de la Résistance qui est menacé d’effondrement à commencer par la Sécurité Sociale. Rejeter cette réforme c’est donc aussi se battre contre un système capitaliste qui appauvrit l’éducation, la justice, la santé, la solidarité entre les individus et entre les générations et favorise ghettos et communautarismes. Que ce soit au nom de l’Europe ou des multinationales fêtées en grande pompe à Versailles par Macron, le modèle que celui-ci voudrait nous imposer est contraire à ce que souhaite le plus grand nombre. Une minorité peut certes gouverner pendant un certain temps, au besoin en faisant usage de la force, mais elle finit par plier faute de soutien populaire. Avocats, profs, médecins (plus de 1000 d’entre eux n’ont pas hésité à démissionner de leurs fonctions administratives) constituent un front du refus tandis que la contestation des Gilets Jaunes se poursuit. Il suffirait peut-être d’une étincelle pour que ces oppositions diverses se coalisent, rendant vaine la trahison de certaines directions syndicales toujours prêtes aux pires compromissions avec le pouvoir dès lors que çà facilite le reclassement des dirigeants.

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