Le bulletin de mars 2022 de Réso

Je vous invite à retrouver le numéro de mars de Résistance sociale :

https://www.resistancesociale.fr/IMG/pdf/Bulletin_RESO_-_Mars_2022.pdf

et, outre l’édito,

-dans la rubrique « Place au débat », la question de la perte d’autonomie de Jean-Claude Chailley : http://www.resistancesociale.fr/spip.php?article3362

-dans la rubrique « Actualité sociale », l’Appel pour le « Printemps des services publics » : https://www.resistancesociale.fr/spip.php?article3363

-dans la rubrique « International », une analyse de Nicolas Bonin sur les possibilités d’une voie diplomatique en Ukraine : http://www.resistancesociale.fr/spip.php?article3361

Mon édito dans le bulletin de février 2022 de Réso

Nous nous rapprochons de la fin du mandat de Macron et de la prochaine élection présidentielle.

Nous avons déjà eu l’occasion dans ce bulletin de faire le bilan de ces 5 dernières années. Pas brillant de notre point de vue, il est excellent pour les libéraux qui se sont fixé pour but de casser toutes les solidarités construites sur des années de luttes, alliance des grèves du Mouvement ouvrier et des combats de la Résistance du peuple français. La victoire de 1981 avait soulevé d’énormes espoirs qui furent, pour la plupart, déçus suite à la lâcheté des gouvernements successifs et à la conversion, pour partie, des responsables dits de gauche, au libéralisme ; les uns et les autres se sont courbés devant les exigences de l’européisme destructeur du modèle social français.

Mais ces 5 dernières années ont été les pires. Macron a poursuivi et accéléré l’américanisation de la société française.

Économiquement, socialement, sociétalement, l’ennemi c’était la République sociale, laïque et universelle. Pouvoir et adoration de l’argent, chacun pour soi et communautarismes, tous destructeurs de ce qui a fait France, ont trouvé un terrain d’expansion comme jamais dans notre histoire.

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Rejoignez l’Appel de la gauche républicaine laïque et sociale pour les jours heureux !

Je vous invite à rejoindre l’Appel des Républicains pour une République sociale et laïque, en soutien à Fabien Roussel :

https://lesjoursheureux-larepublique.fr/?fbclid=IwAR0bt9Ql4fj6P4LX3kWP-mSjR9voa2pHifk9a-QhaleeDJDqi3tBM9eD3YQ

Je soutiens Fabien Roussel à titre personnel pour 2 raisons essentielles :
-la 1ère nous avons la chance d’avoir un candidat, Fabien Roussel, qui porte, avec brio, l’essentiel de nos analyses et propositions.
Il est communiste mais surtout il est social : défense des services publics, de la sécurité sociale, prise en compte des difficultés quotidiennes que vivent les français (pouvoir d’achat, droit du travail…) ;
Il est communiste mais surtout il tient la route économiquement : il veut réindustrialiser la France, rapatrier les emplois, revoir l’imposition des actionnaires, rendre l’imposition plus progressive ;
Il est communiste mais surtout il est pour retrouver la souveraineté nationale et populaire : il saura dire non à l’union européenne ; il a une position claire sur l’indépendance de la France (y compris énergétique et il est le seul à gauche);
Il est communiste mais surtout il a une position internationale claire : il est solidaire du peuple ukrainien et condamne sans ambiguïté Poutine, mais pas le peuple russe ; il conteste l’appartenance de la France au commandement intégré de l’OTAN ;
Il est communiste mais surtout il est laïque ; il combat toute tentative, y compris des islamistes, d’imposer leurs dogmes à la société en en particulier aux femmes ; il est pour revoir le statut de l’Alsace-Moselle.
-la 2nde est qu’il ne s’agit pas seulement de l’élection présidentielle, il s’agit de la reconstruction ultérieure de la gauche, de sa survie peut-être.
Personne ne peut sérieusement croire qu’il y ait la moindre chance qu’un président de gauche sorte de cette élection, je ne crois même pas qu’un candidat ait une chance d’arriver au 2nd tour -et à quoi cela servirait-il puisqu’il ne serait pas élu ? Par contre, après plusieurs décennies d’abandon de la gauche dans tous les domaines, républicain et laïque comme économique et social, il est temps de se donner les moyens de sa reconstruction. Elle passera par la reconstruction de vrais partis, pas de foules bêlantes agglomérées derrière un homme. J’ai donné avec Chevènement, qui aujourd’hui soutient Macron, j’ai donné avec Mélenchon qui a sombré dans le gauchisme communautariste, je n’ai pas voulu donner avec Montebourg, même s’il était intéressant. Les partis doivent redevenir le lieu de discussion, d’échanges, de définition collective d’un projet et d’une stratégie. Cette chance nous est aujourd’hui offerte à travers la candidature de Fabien Roussel qui est présenté par le PCF mais soutenu par 4 partis républicains de gauche (la GRS avec Emmanuel Maurel et M-Noëlle Lieneman, le MRC canal historique avec nos anciens amis, LRDG, scission du PRG voulant rester de gauche et républicaine, et la Gauche socialiste avec Liêm Hoang Ngoc).


Mon édito dans le numéro de janvier 2022 de RESO

Bonne année ! Avec le Smic qui est, en ce 1er de l’an 2022, revalorisé de 10,48 € à 10,57 € ; ça commence bien, n’est-ce-pas ? A l’avant-veille d’une élection présidentielle, et vu ce que nous promet 2022, il est temps de dresser un bilan. Dans quel état sont donc notre pays… et notre peuple ? C’est assez simple, tout ce qui avait été patiemment construit à la Libération et à l’inspiration du programme du Conseil National de la Résistance, sur les ruines d’un pays exsangue mais d’un peuple debout, a été méticuleusement détruit au cours de ces trente dernières années et plus encore lors de ce dernier mandat de Macron.

Je parle d’abord de nos industries. De l’Est au Nord, de la région parisienne au Rhône-Alpes, de la sidérurgie au textile, de l’automobile aux armes et cycles, etc elles sont parties vers les pays « à faible coût de main d’œuvre » au plus grand bénéfice des capitaux. On nous promettait qu’elles seraient remplacées par des industries « à haut niveau de technicité », bref qu’on emploierait des ingénieurs pas des ouvriers… Promesses de Gascons : c’est en Corée que ça s’est passé. Les emplois peu qualifiés ont bien fui vers l’Europe de l’Est, le Pakistan, le Vietnam, la Chine ou l’Afrique, et les petits dragons, eux, ont hérité des emplois exigeant une technicité. La France importe donc à la fois produits à grande comme à peu de valeur ajoutée. Le « Plan » n’est plus à l’ordre du jour ; le libéralisme vit au jour le jour, sans penser l’avenir, pour le malheur de notre production nationale et le bonheur des actionnaires. Résultat : entre chômeurs « totaux » et contrats précaires de toute nature (CDD, intérim, stages de formation…) c’est 9 millions au moins de Français qui restent au bord de la route.

Dans ce cadre les salaires stagnent (cf. la honteuse annonce de « l’augmentation » du SMIC au 1er janvier) et le pouvoir d’achat baisse car tout augmente (le cas des différentes énergies est significatif) ; 10 millions de Français sont en dessous du seuil de pauvreté.

Notre agriculture et l’industrie alimentaire sont incapables de prendre le tournant de la qualité désormais exigée, à juste raison, par les consommateurs. Du coup, le bio est réservé à ceux qui peuvent se le payer. Les grands exploitants, industriels de l’agriculture, contrôlent le principal syndicat et entravent les évolutions nécessaires, face à des gouvernants pleutres ou complices. La question de l’environnement est trustée par les bobos urbains pendant que nos campagnes crèvent.

L’égalité, territoriale comme personnelle, n’est plus au cœur de l’aménagement du pays. La concurrence « libre et non faussée », comme l’exigent les traités européens, démantèle le modèle social français.

Les services publics sont privatisés ou soumis à une concurrence inégale qui les détruit. Or il n’est de services publics structurant la société et le territoire, que sous la direction d’un Etat instrument de l’intérêt général. Si ce n’est pas le cas, c’est l’appât du gain qui est aux commandes et il n’y a plus de véritables services publics. C’est ce que les libéraux au pouvoir sous les gouvernements successifs ont patiemment organisé :

-France-Télécom, Edf-Gdf, la SNCF,… ont vu leur capital s’ouvrir et ceux de leurs dirigeants qui représentaient l’Etat, sont acquis au libéralisme et les pourrissent de l’intérieur ;

-la poste est devenue une société anonyme plus préoccupée de rendement que de services, les bureaux ferment et on installe des antennes dans les commerces ; la banque postale n’a rien à envier aux banques privées ;

-les autoroutes sont vendues et on envisage même de privatiser les routes nationales ;

-que dire de l’hôpital public, pilier de notre politique nationale de santé ? il est la cible d’une gestion purement comptable dont on a pu constater la catastrophe depuis le début de la pandémie ; pour ajouter un dernier chiffre à la litanie des suppressions de lits : ce sont 17900 qui ont été fermés sous le quinquennat Macron ; la plus grosse blague revient peut-être à la Cour des Comptes qui, en plein covid, demande 6 milliards d’économies annuelles et la fusion des CHU pour passer de 30 à 10 ;

-l’école publique, enfin, mérite une mention particulière ; creuset de la formation du citoyen, quelle que soit l’origine sociale de l’enfant, elle a été l’objet d’une attention particulière : il fallait la consumériser pour faire que l’enseignement commun ne soit plus d’excellence pour tous ; on a réussi : les écoliers français pointent aux dernières places des classements internationaux dans pratiquement tous les domaines, de la lecture aux mathématiques, de l’orthographe aux sciences,… la géographie et l’histoire ne sont pratiquement plus enseignées ; mais pendant le tiers temps scolaire on apprend le macramé et des personnels non-qualifiés sont censés enseigner des langues étrangères aux jeunes écoliers d’élémentaire et de maternelle ; le collège accueille des élèves qui ne lisent pas correctement tandis que le baccalauréat est à la carte, ce qui permet de ne pas faire chuter les pourcentages de « réussite » ; je ne parle pas de l’enseignement professionnel toujours sacrifié ; peut-on s’étonner que l’hémorragie vers l’enseignement privé s’amplifie ?

Le droit du travail déjà mis à mal par les lois El-Khomri et Macron sous le mandat de Hollande a subi de nouveaux coups de boutoir sous la présidence Macron. Les institutions représentatives du personnel dans l’entreprise sous supprimées ou fusionnées dans un cadre sans pouvoir. La judiciarisation a remplacé la négociation : les syndicats sont en partie vidés de leur substance… et de leurs militants. Les statuts protecteurs des salariés sont vilipendés : il faut la liberté… pour le patron. On invente des contrats encore plus précaires et la pandémie est utilisée pour casser un peu plus les protections salariales.

La sécurité sociale a été la proie de nombreuses attaques -dans ses 3 branches. Le pire est à venir, pour les retraites bien sûr comme Macron le rappelle régulièrement mais également pour son financement : les cotisations qui l’alimentent ont fait l’objet des nombreuses exonérations et, aujourd’hui, tous les libéraux (toute la droite, de LREM au RN en passant par LR ou l’UDI) parlent plus radicalement de les supprimer.

La France n’est pas pauvre pour cela ; elle est simplement de plus en plus inégalitaire. Pas par fatalité, par choix des politiques qui nous gouvernent aujourd’hui, par laxisme ou grande lâcheté de ceux qui nous ont gouvernés hier.

De l’argent, comme on dit, il y en a ! On en a trouvé pour sauver les banques, on en trouve pour financer le CICE et son successeur. L’évasion fiscale, contre laquelle on se garde bien de lutter, prive nos fonds publics de 80 à 100 milliards d’euros chaque année. Et si les salariés deviennent plus pauvres, rassurez-vous, la France reste le paradis des actionnaires : les grandes entreprises françaises vont verser 52 milliards d’euros de dividendes cette année, soit un rebond de 42 % en un an ; le plus gros scandale étant peut-être celui de Sanofi, tout le monde ne souffre pas de la pandémie !

Dans ce contexte, la France se fendille, le sentiment d’appartenance à la communauté nationale citoyenne se délite, le communautarisme prospère sur le terrain du libéralisme, du racialisme et du wokisme bobo. On a vilipendé la laïcité, condition non seulement du « vivre ensemble » mais du débat libre de tout dogme et donc de l’exercice de la citoyenneté. On installe le religieux dans l’espace public au grand dam du peuple français qui affiche alors sa méfiance de toutes les institutions y compris les partis politiques censés le représenter. La gauche syndicale et partidaire est moribonde. Le peuple réagit pourtant, il s’auto-organise. De nombreux collectifs formés de personnels, d’usagers, quelquefois d’élus, s’acharnent à défendre écoles, hôpitaux, maternités, bureaux de poste, centres des impôts… De nombreuses grèves locales et occupations d’usines répondent aux fermetures et aux délocalisations. Les Français ne baissent pas la tête : le peuple des zones rurales se révolte en gilets jaunes et les étudiants et classes moyennes urbaines se réunissent en nuits debout ; mais tous constatent que leurs luttes n’aboutissent pas ou bien peu.

Le débat de l’élection présidentielle va-t-il répondre à ce malaise ? Rien n’est moins sûr. Puisse-t-il, au moins, faire prendre conscience aux politiques, à ceux qui se réclament de la gauche, que rien ne se fera sans prise en compte des aspirations populaires… et qu’on ne donne pas de leçons au peuple.

Mon édito dans le bulletin Réso de décembre 2021

Dans cinq mois aura lieu la prochaine élection présidentielle.

A en croire les sondages, le match serait plié : un candidat de droite succéderait à un autre candidat de droite. La gauche morcelée en cinq tendances ne parviendrait pas à hisser un de ses candidats au deuxième tour. Certes, il faut se méfier des sondages et des sondeurs, surtout lorsqu’ils appartiennent tous à des amis de Macron. Néanmoins, malgré certaines propositions en phase avec ce que souhaitent les électeurs, aucun candidat ne semble en mesure de drainer un nombre suffisant d’électeurs pour passer l’étape du premier tour. Certains suggèrent une primaire, d’autres une réunion à cinq, sans succès pour l’instant. D’autres, imperturbables, veulent continuer leur chemin solitaire.

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Mon édito dans Réso – Novembre 2021

Sous prétexte de nous parler de la « 5ème vague » de la pandémie de Covid, Macron nous a, à nouveau, infligé une longue prestation sous la forme de leçon donnée aux enfants pas sages que nous sommes. L’essentiel, bien sûr, n’était pas dans les mesures sanitaires mais bien dans les annonces socio-économiques qui seront mises en œuvre dans un avenir proche mais également à moyen terme ; horizon élection présidentielle.

A propos d’élection, il ne vous a pas échappé, n’est-ce-pas, que Macron n’est toujours pas candidat, que c’est donc le président qui s’exprime. Il en profite, certes, pour faire sa campagne, mais sans émarger au temps de parole ni au compte financier… puisqu’il n’est pas candidat. Malin. Pas très fair-play mais malin.

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Mon édito dans le bulletin RESO d’octobre 2021

La campagne présidentielle de Macron est lancée. Et la machine à repeindre en rose la situation économique, sociale, politique… est en marche. Donc ils ont vaincu le chômage. Ils ont réduit les inégalités. Ils ont amélioré les services publics. C’est un début, et j’oubliais : Macron est le rempart contre l’extrême-droite. Ben voyons. Regardons- y de plus près.

Les services publics ? Pour la santé c’est « Le Monde », pourtant organe officiel de la bien-pensance libérale, qui le dit : « Plus de 5 700 lits d’hospitalisation fermés en France en 2020, en pleine pandémie de Covid-19. La crise sanitaire n’a pas interrompu la réduction des capacités hospitalières. Au contraire, elle a en partie amplifié les fermetures. Pour « La Poste », elle n’a plus de service public que le souvenir et une mission que la Société anonyme qu’elle est devenue considère comme un boulet ; le statut précaire de son personnel s’y généralise tandis qu’elle ferme les bureaux de poste. L’énergie ? Privatisation généralisée… avec des tarifs qui explosent (pourtant le leitmotiv de la concurrence c’était bien que ça faisait baisser les prix, non ?). Les transports ? La SNCF ne fonctionne plus que comme une société privée, trains et gares sont supprimés…

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Contrôle des prix, encadrement des loyers,… Bref, rôle de l’Etat ?

Le prix de l’essence qui galope… C’est un casse-tête pour le gouvernement selon la radio écoutée ce matin. Chèque, pas chèque, à qui ?
Pendant ce temps, ceux qui doivent se servir de leur bagnole pour aller travailler (bein oui, en zone rurale, par exemple, les transports en commun…), ou pour les artisans qui doivent se déplacer, ce n’est pas la joie. Je ne pense pas que les 100 balles évoqués vont régler la question. C’est se moquer du monde aurait dit ma grand-mère ! Et je ne parle pas du chauffage : certains, déjà, savent que l’hiver sera difficile.
J’aurais bien une idée : Rassurez-vous, pas celle de cette folle de Rousseau d’EELV qui veut augmenter encore le prix au litre, promis pas ça, non, non, non, mais encadrer le prix de l’essence comme « dans le temps » ?
Sacrilège anti-libéral, oui, je sais…
« Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre… »
C’est bientôt l’élection présidentielle. Utile de connaitre la conception des candidats sur le rôle de l’Etat…

Il y a un an, Samuel Paty…

Voici ce que j’écrivais il y a un an. Hélas, cela est resté beaucoup d’actualité.

A Samuel Paty, nous devons de nous souvenir du courage dont il a fait preuve pour s’affronter au tabou des caricatures afin d’exposer à ses élèves ce qu’est la liberté d’expression.

A Samuel Paty, nous devons d’emprunter un peu de ce courage pour cesser de nous incliner devant les injonctions des islamistes.

A Samuel Paty, nous devons la vérité, celle de ne plus trouver d’excuses à ceux qui, au nom de la pratique intégriste d’une religion, sèment la crainte dans nos quartiers et tuent.

Combat laïque, combat social. L’un et l’autre sont indissociables. L’un ne surpasse pas l’autre. Et on ne mène pas l’un sans l’autre. Le peuple ne le veut pas et nous reste sourd quand on l’oublie.

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Mon édito dans le numéro de septembre 2021 de Réso

Voici donc la dernière trouvaille de Macron : permettre de donner des pourboires par carte bancaire. Il est sûr que cela va régler le manque de personnel dans le secteur de la restauration ! Et les médias – dont on hésite à les qualifier d’imbéciles ou de lèche-bottes (les 2 mon capitaine) – de reprendre ce formidable scoop à chaque édition de leur journal… Est-il utile de faire remarquer que cette (chiche, probablement très chiche quand elle ne sera pas nulle) augmentation pour les salariés concernés ne devra rien au patron, ne sera pas assujettie à cotisation (donc pas de salaire différé) ? Quant à son efficacité, il est permis de douter. Par contre cela est un nouveau coin mis dans le principe des cotisations sociales, histoire de bien nous mettre dans la tête que « la sécu » coûte trop cher … aux patrons.

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