Archive pour la Catégorie 'International'

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Intervention militaire en Syrie

 

Je publie ci-dessous le communiqué de République et Socialisme.

En 2003 la France était devenue une référence mondiale lorsqu’elle s’était opposée, à l’ONU, à l’intervention américaine en Irak dont on peut aujourd’hui constater les désastreuses conséquences. Au contraire, c’est à la demande des autorités élues du Mali que la France est allée aider militairement ses amis maliens face à l’agression islamiste.

 Être une grande puissance ne donne pas systématiquement la légitimité pour intervenir dans un pays en guerre. Les États-Unis d’Amérique ont l’habitude d’imposer leurs vues par la force. La France n’a pas à se conduire en supplétif.

 L’utilisation d’armes chimiques sert aujourd’hui a Barak Obama, soutenu par le seul François Hollande, de prétexte a une intervention militaire en Syrie. Pour Obama, comme pour Hollande, il s’agit de « punir » (l’expression a été employée) le régime de Bachar Al Hassad et non de protéger les populations civiles des exactions commises par les deux camps de cette guerre civile » . C’est se conduire en gendarme du monde.

 La commission internationale indépendante a souligné, en mai, la nécessité pour la communauté internationale de travailler à mettre les différentes parties syriennes autour d’une table afin de mettre fin aux combats et de préparer une issue pacifique. L’une des membres de cette commission, Carla Del Ponte, connue pour avoir été procureure aux TPI pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda, avait déclaré l’existence d’importants soupçons d’utilisation d’armes chimiques par les rebelles. Justifier une intervention sur la base de soupçons quant à l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne quand il en existe également concernant les rebelles, c’est volontairement privilégier une hypothèse sur une autre.

 Au moment où le Royaume-Uni refuse cette option et où les Pays-Bas, la Belgique etc ont fait savoir qu’ils entendaient que l’ONU reprenne la main, intervenir militairement en Syrie serait ajouter la guerre a la guerre et afficher le mépris des puissants vis a vis de ces populations. Ce serait s’ériger en « maîtres du monde » (pour les États-Unis) ou se conduire en fidèle féal (pour la France). Au contraire, tout doit être mis en oeuvre pour la recherche d’une solution politique basée sur la souveraineté du peuple syrien.

 République et Socialisme condamne toute intervention militaire à la remorque des États-Unis en Syrie et réaffirme que la légalité internationale doit être respectée.

 République et Socialisme demande que la discussion au Parlement soit suivie d’un vote.

Paris, le 30 août 2013

 

Venezuela !

 

Venezuela ! dans Actualité maduro-president

 

Pour lutter contre la désinformation des médias au service de la mondialisation : http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/06/16/ce-que-les-medias-ne-vous-montreront-pas-du-venezuela/

 et puis aussi :

http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/05/15/noam-chomsky-greg-grandin-oliver-stone-et-une-douzaine-dexperts-etats-uniens-demandent-au-new-york-times-denqueter-sur-sa-desinformation-quotidienne-a-propos-du-venezuela/

Bonne chance à Nicolas MADURO, nouveau président élu du Venezuela

Bonne chance à Nicolas MADURO, nouveau président élu du Venezuela dans Actualité maduro-president-150x139

  Nicolas Maduro a été élu ce dimanche 14 avril président du Venezuela.

  La fine fleur de la bien pensance trouve qu’il n’a pas été assez bien élu. Donc qu’on ne peut pas valider son élection. Ca aurait été plus simple, M’sieurs-Dames, de carrément désigner votre favori, l’ultra-libéral Henrique Capriles, au lieu de faire voter le peuple vénézuélien… D’ailleurs, vous avez déjà employé la méthode en Europe, non ?

 Oui, Nicolas Maduro a été élu avec 50,75% des voix. C’est pas suffisant ? Faut-il rappeler que Aznar en Espagne avait été déclaré vainqueur des législatives avec 37,6% des voix, que Bill Clinton est devenu président de la 1ère puissance mondiale avec 43% des voix ? 2 poids 2 mesures selon que les résultats vous plaisent ou pas !

Et François Hollande élu l’année dernière avec 51,4% ? C’est assez ? J’aimerais savoir… Parce que si on regarde vos sondages…

En lien un article de l’Humanité.fr que vous pouvez retrouver ci-dessous :

 http://www.humanite.fr/nicolas-maduro/venezuela-les-democrates-tombent-le-masque-520476

Chroniques vénézuéliennes. Jean Ortiz décrypte les résultats serrés de l’élection présidentielle de dimanche. Ainsi donc c’est désormais Washington qui déciderait de l’écart nécessaire pour valider une élection? Nous le savions déjà: la CIA et le Pentagone sont, pour l’Amérique latine, les meilleurs instruments de dépouillement…

Les Etats-Unis, par des « audits » militaires en 1954 (Guatemala), 1961 (Cuba), 1965 (République Dominicaine),  1981-1988 (Nicaragua), 1989 (Panama), contre des gouvernements légitimes, souverains, ont montré à quel point ils étaient soucieux de démocratie électorale. Les GIS, les « Marines », savent se convertir en efficaces scrutateurs lorsque les intérêts de « l’empire » sont menacés.

En 2002, la Maison Blanche reconnut en quelques minutes le président fantoche (Pedro Carmona) issu du coup d’Etat contre un président élu: Hugo Chavez. « Pedro l’éphémère » était  de surcroît président du Medef local, Fedecamaras, la meilleure agence électorale du pays… A l’époque, pour Washington et le fasciste Aznar (à la manoeuvre avec sa fondation FAES), pour toutes les droites et quelques brebis égarées, il n’y avait pas « abus de pouvoir » mais « rétablissement de la démocratie »… comme plus tard au Honduras du président Zelaya.

Le même processus serait-il en marche aujourd’hui au Venezuela ?

50,75% des voix ne suffiraient pas pour être élu? Prétexte pour tenter une revanche sur 15 ans de défaites politiques, électorales, démocratiques !! Depuis 15 ans, l’opposition vénézuélienne, qui va de l’ultra droite à trois partis affiliés à l’Internationale Socialiste, hurle à la fraude à toutes les élections, sans apporter aucune preuve tangible. Elle sait que derrière la prétendue « défense de la démocratie », se cache en fait une stratégie globale de déstabilisation contre un régime anti-néolibéral, anti-impérialiste…

50,75% des voix pour Nicolas Maduro ! L’écart est faible mais bien réel. Que dire alors de la victoire d’Aznar aux législatives espagnoles du 3 mars 1996 avec 37,6% des voix? de celle de Clinton en novembre 1992 avec 43% des voix?

Stratégie irresponsable de l’opposition

Par la violence (déjà 7 morts), l’opposition vénézuélienne cherche à transformer une défaite en « victoire volée par les chavistes ». Stratégie irresponsable. Des groupes ultras ont incendié des locaux du PSUV, des dispensaires, saboté des installations électriques, agressé des dirigeants chavistes…Que se passerait-il si le président Maduro et les chavistes perdaient leur sang froid? La droite ne peut supporter, ici comme ailleurs, que l’on porte atteinte à ses intérêts de classe.

 Les factieux ne passeront pas mais ils veulent donner une image chaotique du Venezuela. Ils peuvent compter sur nos « grands » médias et nos politiciens de droite (et de quelques venus d’ailleurs), aux ordres de « l’empire », pour leur emboîter le pas. Ils confondent sciemment liberté de la presse et libre entreprise, démocratie et démocratie de marché… sans scrupules, et quelles qu’en soient les conséquences, pourvu que les intérêts des classes dominantes soient protégés. Opposition, oui, subversion, non, a mis en garde hier le président Maduro. Les factieux, encouragés par l’attitude de l’ultra-libéral (travesti en social-démocrate) Henrique Capriles, entendront-ils raison?

 

 

Amina : Sa famille ment, elle rétablit la vérité.

 Un article de Martine Gozlan dans Marianne : Que devient la jeune Amina qui avait affirmé sa liberté sur internet ?

Vous trouverez cet article ci-dessous suivi par « Au secours, ils sont devenus fous » de Nadia El Fani, réalisatrive franco-tunisienne, auteure de « Laïcité, Inch Allah « 

Mercredi 17 Avril 2013 à 20:56

L’histoire d’Amina, la jeune Femen tunisienne qui a réussi à échapper à la séquestration de sa famille, s’alourdit d’un nouveau drame. Sa mère a diffusé le 16 avril à l’Agence France Presse des informations faisant état de « troubles psychiatriques » nécessitant « antidépresseurs et antipsychotiques ».

C’était la thèse qui m’avait été servie lors de notre rencontre du 27 mars, en présence d’une Amina dramatiquement soumise à un traitement chimique forcé, mais qui jetait ses dernières forces dans un témoignage construit et digne. Depuis, son courage lui a permis de fuir et sa vidéo, sa détermination, la réouverture de sa page Facebook Femen Tunisie, en dépit des dangers, prouvent la vaillance qu’elle met à défendre ses idées.

À défendre cette idée centrale : son corps, comme elle l’a écrit sur sa peau, lui appartient. Le corps des femmes, sous tous les cieux, est le leur. Il n’est pas l’honneur de leur père, de leur mère, de leur frère. Face à cet acte de résistance, le patriarcat utilise toutes les armes possibles. Celle de la psychiatrisation d’une révolte n’est pas étonnante. Elle résiste, donc elle est folle. Cachez cette pensée que nous ne saurions voir !

La famille d’Amina persiste donc dans la traque et la volonté de l’enfermement. Pour cela, sa mère est passée par l’Agence France Presse qui publie des certificats de psychiatres. Cette façon de relayer au nom de l’information ce qui, je puis en témoigner en mon âme et conscience de journaliste, relève de la plus sinistre désinformation, me laisse tristement rêveuse.

Mais la solitude d’Amina est peuplée. Partout, ses amis se mobilisent. Nous publions ci-dessous une lettre ouverte de la cinéaste tunisienne Nadia el Fani, indéfectible soutien de la jeune fille, à la mère d’Amina. Nadia El Fani, aussi, s’est révoltée. Son film sur la relation entre les Tunisiens et la religion « Laïcité Inch Allah » lui a valu le grand prix de la laïcité, mais aussi d’innombrables menaces de mort.

La lettre qui suit est un message important. Elle a été écrite en plein accord avec Amina. Nous espérons en la diffusant contribuer à l’élucidation des mensonges qui étouffent la liberté d’une jeune vie et veulent faire taire une parole indomptable.

 Au secours ils sont devenus fous !
Par Nadia el Fani

« Vendredi 12 avril 2013, hasard de calendrier (ou pas !), je me trouve au sein de la manifestation anti Marzouki à Paris, encerclée par un important cordon de CRS qui nous bloquent l’accès au parvis de l’Institut du Monde Arabe pour que « le président provisoire » qui vient parler d’un pseudo-livre dans lequel il indiquerait sa vision de la démocratie à la sauce tunisienne — il vaut mieux en rire avant d’en pleurer ! — n’entende pas nos revendications d’appel à la démission et nos cris : « Tartour ! Winou ed-destour ?! » (« Pantin ! Où est la constitution ?! »)… Les Femen manifestent à l’intérieur de l’IMA en criant : « Où est Amina ? ». À ce moment précis, je reçois un appel : « Amina s’est échappée !… » Enfin ! Ai-je immédiatement pensé. Amina est libre !

Depuis, Amina a retrouvé l’usage d’un téléphone, d’internet. Elle communique pour dire qu’elle va bien et raconte sur une vidéo transmise par les Femen son quotidien depuis qu’elle avait été enlevée par sa famille dans une rue de Tunis. Elle dit les violences de son cousin et de son oncle, l’absorption sous la contrainte de doses massives de médicaments, les « séances d’exorcismes » en tous genres, les témoignages orientés qu’on lui demande de faire devant la seule caméra de télévision autorisée… Bref des méthodes bien connues… L’essentiel est qu’elle est libre !

Mais qui s’en satisfait ? Les Femen bien entendu dont elle continua à se revendiquer sans faillir même quand on lui avait « suggéré » de condamner l’action devant la mosquée de Paris le 3 avril 2013, où elles avaient brûlé un drapeau salafiste pour exprimer leur rejet de l’islamisme ; et nous tous les progressistes, féministes, esprits libres en tout genre en Tunisie et à travers le monde… Amina, libre, continue son engagement féministe, elle défend et assume ses choix. Curieusement, depuis son évasion de la prison familiale le 12 avril, les médias tunisiens sont silencieux sur cette affaire… Je pensais aussi qu’il était préférable de garder secrète cette nouvelle, pour sa sécurité…

Car Amina est menacée de mort, de lapidation, et autres réjouissances dont raffolent ceux qu’en d’autres temps et d’autres lieux on appelait « les fous de dieu »… C’était en Algérie dans les années 1990 et on ferait bien de ne pas oublier cette « décennie noire »… On sait depuis que ces « fous de Dieu » mettent leurs menaces à exécution sans état d’âme et que le dialogue avec eux est impossible.

Amina s’est réfugiée chez des amis sûrs, sa prise en charge est assurée par celles et ceux qui défendent son droit à s’exprimer. La solidarité internationale fait son travail et les messages de soutiens arrivent de partout dans le monde pour lui proposer l’accueil si elle le désire. La chaîne de solidarité fonctionne (comme au temps de la dictature !), et contrairement à ce que disent certains membres de sa famille elle n’est pas à la rue ! Bien au contraire !

Elle retrouve sa dignité de jeune femme libre, avec des gens qui au lieu de la juger, la condamner, au-delà de la sécurité et du minimum vital (un toit et un couvert), du réconfort et de la chaleur humaine, lui apportent tendresse et écoute ! Et, en accord ou pas avec son geste, ils et elles lui témoignent une attitude de respect due à tout être humain et de ses droits au libre arbitre.

Alors que penser aujourd’hui de l’attitude de sa mère, qui se prétend protectrice et qui outrepasse son rôle face à son enfant devenue femme ? Que penser d’une mère qui a recours à des séances d’exorcismes parce que la nudité militante de sa fille lui fait penser que le diable l’habite ? Que penser d’une mère qui fait fi même de la loi et qui demande « aux hommes de la famille » (sauf le père, semble-t-il) de châtier sa fille ?! Que penser d’une mère qui dit avoir brûlé son passeport pour l’empêcher de quitter la Tunisie, et continue à refuser de lui rendre sa Carte d’Identité Nationale, mais qui, à l’opposé, dit à l’AFP qu’elle veut l’envoyer en France faire ses études ?

Car en derniers recours, et comme ultime violence révélant l’impuissance de la coercition face à la détermination et la conviction d’Amina, la mère via l’AFP n’hésite pas à produire un certificat médical, en prenant soin de ne pas révéler le nom du médecin qui le signe. Au  mépris de toute déontologie qui voudrait qu’on respecte le secret professionnel, elle divulgue des informations censées nous convaincre qu’Amina sa fille, n’a pas toute sa tête !!! Mais où est la vôtre de tête, madame, quand vous jetez en pâture votre propre fille… ?

Un psychiatre digne de ce nom accepterait-il que l’on donne ainsi à la presse un pseudo diagnostic sur un certificat daté du 1er mars 2013 et dont on aimerait savoir à quelles fins il a été établi, dans quelles conditions et à la demande de qui ? Pas d’Amina en tous cas ! Pourtant Amina est majeure, elle seule est habilitée à demander un certificat médical qui la concerne !

Alors Madame la mère d’Amina qui voulez faire pleurer dans les chaumières de France et de Navarre, car c’est bien à l’AFP que vous adressez votre message, en prétendant que votre fille serait en danger ou pire, selon votre sœur, un danger pour les autres, je vous le demande : pourquoi tant d’acharnement à refuser de voir la réalité ? Amina, votre fille, est libre ! Ne vous déplaise ! »

Pour accéder à l’article de Marianne :  http://www.marianne.net/Amina-Sa-famille-ment-elle-retablit-la-verite_a228087.html

 

Hugo Chavez, vérités et mensonges

Publié par RESPUBLICA le Mercredi 13 mars 2013 : je ne saurais mieux dire !!!

Hugo Chávez Frias n’est plus. Il a fait couler beaucoup d’encre. Cette dernière a permis d’écrire des vérités et aussi beaucoup de mensonges, en général par omission.
Ainsi, on n’a guère souligné que la constitution du Venezuela donne des pouvoirs au peuple en cours de mandat des élus, comme le référendum révocatoire utilisé une fois contre Hugo Chávez Frias. Une idée pour la France ?
Grâce à Salim Lamrani, nous pouvons mieux comprendre pourquoi Hugo Chávez Frias est populaire en Amérique latine. Lisez la suite des chiffres que nous lui avons emprunté pour la bonne cause…
A-t-on souligné qu’en 13 ans, il a remporté 15 scrutins sur 16, dans des scrutins dont aucun observateur international n’a suspecté la rigueur ?
La campagne d’alphabétisation Robinson I a appris à lire, écrire et compter à 1,5 millions d’habitants. Il n’y a plus d’illettrisme au Venezuela. Le taux de scolarisation est aujourd’hui de plus de 92 % et en 13 ans, le nombre d’élèves scolarisés est passé de 6 à 13 millions. Le taux de scolarité dans le secondaire est de plus de 73 %. Le nombre d’étudiants est passé de près de 900.000 à 2,3 millions.

Grâce à l’accord avec Cuba « pétrole contre médecins », le nombre de médecins a quadruplé pour arriver à 80 médecins pour 100.000 habitants avec accès aux soins gratuit. Le taux de mortalité infantile est passé de 19,1 pour mille à 10 pour mille. Un million et demi de Vénézuéliens ont retrouvé une vue correcte. Le taux de pauvreté est passé de 42,8 % à 26,5 %. Les inégalités ont diminué : l’indice Gini est passé de 0,46 à 0,39 %. L’accès à l’eau potable est passé de 82 à 95 %. Avec 60 % de dépenses sociales supplémentaires, le nombre de retraités est passé de 387.000 à 2,1 millions.

La consommation d’aliments a augmenté de 81 %, la production agricole locale correspond à 71 % des aliments consommés au lieu de 51 % à l’arrivée au pouvoir de Hugo Chávez Frias, la consommation de viande a augmenté de 75 %, le nombre d’enfants qui mangent gratuitement à l’école est passé de 250.000 à 5 millions, la malnutrition est passé de 21 % à 3 %, le taux de chômage est passé de 15,2 % à 6,4 %. Le salaire minimum, aujourd’hui le plus élevé d’Amérique latine, est passé de 16 dollars touchés par 65 % de la population à 330 dollars touchés par 21,2 % de la population, les femmes seules et les handicapés touchent 80 % du salaire minimum, les retraités n’ayant jamais travaillé 60 % de ce salaire minimum, le temps de travail est passé à 36 heures hebdomadaires et 6 heures par jour sans diminution de salaire.

La dette est passé de 45 % du PIB à 20 %. Avec un taux de croissance de 5,5 %, le PIB est passé de 4 100 dollars par habitant à 10 810 et internet et les télécommunications sont présents sur tout le territoire avec ses propres satellites. De plus, il distribue pour 90 millions de personnes à l’étranger du pétrole subventionné.
Les mauvaises langues diront que c’est grâce aux hydrocarbures. Mais pourquoi, avant Chávez, le peuple n’avait-il pas le droit d’en bénéficier ? A ce moment-là, les médias néolibéraux ne parlaient pas du Venezuela. Il est vrai que la rente pétrolière n’a pas aujourd’hui créé un fort développement industriel autocentré aux fins de permettre, à terme, de la création de richesse hors hydrocarbures. Eh bien, cela reste à faire.
Mais enfin, comment se fait-il que les « grands médias » n’aient pas la même vigueur pour protester contre les politiques néolibérales en Grèce, au Portugal, en Espagne, et… en France ?

 

Chokri Belaïd, dirigeant de l’opposition laïque tunisienne assassiné

 

Chokri Belaïd, dirigeant de l'opposition laïque tunisienne assassiné dans Actualité chokri-belaid 

Chokri Belaïd, secrétaire général du Mouvement des Patriotes démocrates, un des leaders du Front populaire, organisation qui regroupe une douzaine de formations de l’opposition tunisienne, fervent partisan d’une Tunisie moderne, démocratique et laïque, vient d’être assassiné ce mercredi 6 février.

Les proches de Chokri Belaïd n’ont aucune illusion : les incitateurs de cet assassinat sont les responsables d’Ennahda. La rue tunisienne n’hésite pas non plus et désigne sans hésiter le pouvoir politique des islamistes comme impliqué dans ce meurtre.

Le peuple tunisien  vient, une fois encore –et comme les étudiants et les étudiantes le font chaque jour à l’université de la Manouba-  de démontrer son courage et de rappeler, par sa participation spontanée aux manifestations, qu’il ne veut pas se faire voler sa Révolution.

Il a exigé le départ d’Hamadi Jebali (Ennahda ) qui est Premier Ministre (tandis que Moncef Marzouki  du « Congrès pour la République » -quelle république !?-  est Président de la République).  Jebali a dissous le gouvernement mercredi soir et annoncé la tenue d’élections dans les plus brefs délais. Un gouvernement d’union nationale composé de technocrates, sans appartenance politique devait assurer l’intérim. Mais dès le lendemain, Ennahda a refusé de céder à l’appel populaire !

Plus que jamais, l’avenir de la « Révolution du jasmin » est entre les mains du peuple tunisien .

 

La France intervient au Mali

Depuis son indépendance en 1962, le Mali a connu des périodes de dictature mais il a restauré la démocratie depuis 1991. Dans une Afrique qui souffre d’un manque évident de processus démocratiques, le Mali fait figure d’exemple. En 2012 cependant, un coup d’Etat conduit par des jeunes militaires a répondu à l’inefficacité du gouvernement face à la prise de contrôle du Nord par les islamistes mais également à son incapacité à prendre en compte la réalité des aspirations du mouvement touareg.

La situation au Nord-Mali est complexe et des Régions y sont contrôlées tantôt par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad, tantôt par les salafistes.

La décomposition de l’Etat malien et la progression des fanatiques islamistes qui se sont accaparés du Nord-Mali et qui voulaient avancer vers le sud et Bamako après la prise de la ville de Konna, rendaient nécessaire une réponse positive de la France à la demande de soutien militaire du Président malien. Car c’est de cela qu’il s’agit : une intervention dans le cadre d’accords bilatéraux de défense entre nos 2 pays. Et non d’une intervention colonialiste ou impérialiste ainsi que le proclament certains gauchistes. Cette intervention est organisée conjointement avec le Sénégal et la Mauritanie.

Une non intervention de notre pays, combinée à la déliquescence des forces armées maliennes et à la faiblesse des forces africaines, auraient laissé nos amis maliens, ces hommes et particulièrement ces femmes, aux prises avec des hordes fanatisées et sur-armées qui entendent installer la loi de la charia dans un pays qui était encore il y a peu un modèle de démocratie, même fragile dans un pays essentiellement rural et même si c’est aujourd’hui plus discutable.

Le Parlement français a été convoqué ce lundi 14 janvier, c’est-à-dire dans un délai court. Parlons sans détour : un débat préalable n’aurait conduit qu’à mieux informer nos adversaires sans changer la décision. Il est nécessaire, par contre, que la représentation française soit régulièrement tenue au courant de l’évolution sur le terrain.

Au moment où les « rebelles » touareg se disent «prêts à aider» la France au Mali,  la France ne doit pas oublier que l’objectif final est de permettre la recomposition démocratique du Mali. Au-delà de l’intervention militaire qui a, pour l’instant réussi à bloquer la progression des djihadistes, il faut que la France favorise les discussions entre les différentes populations du sud-Mali et celles du nord-Mali qui sont elles-mêmes des victimes du fanatisme.

C’est aussi ainsi qu’elle sera fidèle à sa vocation universaliste. Car la France ne doit pas avoir une politique étrangère conforme à ses seuls intérêts géo-politiques ; elle doit aussi porter haut les valeurs de la République partout de par le monde. Là où une gouvernement ami le lui demande, comme au Mali aujourd’hui ; là où elle peut aider à la discussion sur des bases de reconnaissance mutuelle, comme au Mali demain. Mais également, partout où elle peut favoriser le dialogue pour la paix.

 

Le président Chavez ré-élu !

 Le président Chavez ré-élu ! dans Actualité electionsvenezuela-oct2012-300x129

 

 

 

Hugo Chavez réélu avec 55% des voix et un taux de participation à 80,94%.

Mais ça ne fait rien, la « gauche » bien pensante, celle qui s’apprête à voter l’austérité pour le peuple français et qui refuse que celui-ci donne son avis, moque le président vénézuélien.

Hugo Chavez a reçu l’appui populaire : fi ! Il organise la construction de 2 millions de maisons et appartements d’ici 2018 : fi ! Les programmes sociaux concernant  la santé, l’éducation ou l’agriculture, entièrement subventionnés par l’entreprise pétrolière nationale PDVSA, sont parvenus à faire diminuer la pauvreté : fi ! Selon l’ONU, la pauvreté a baissé de 20,8% entre 2002 et 2010 au Venezuela : fi ! Selon  l’UNESCO le Venezuela  a été déclaré « libre d’analphabétisme » : fi !

Eh bien, le peuple vénézuélien ne s’y est pas trompé et a ré-élu Chavez contre les avis des Etats-Unis et de l’Europe. Bonne chance à ce peuple qui reste DEBOUT !

 Version intégrale de la tribune d’Ignacio Ramonet et Jean-Luc Mélenchon sur Chavez publiée par Le Monde : http://www.medelu.org/Version-integrale-de-la-tribune

Et pour en savoir plus : http://www.jean-luc-melenchon.fr/2012/10/06/je-ne-suis-pas-un-pigeon-je-menvole-mais-je-reviens/#article3

 

Bernard Cassen : l’Amérique latine se consolide à gauche


Bernard Cassen, président d’honneur d’ATTAC et secrétaire général de Mémoire des luttes, analyse les mesures progressistes prises par les gouvernements d’Amérique latine, qui s’installent entre la gauche et le centre gauche. Victime de campagnes de désinformation et de dénigrement par les grands médias, le continent le plus stable du monde selon Cassen, où « l’intégration passe moins par l’économique que par le politique », insiste-t-il, devrait servir d’exemple à l’Europe.

Propos recueillis pas Vladimir de Gmeline sur :  http://www.medelu.org/Bernard-Cassen-l-Amerique-latine 

ou ci-dessous 

L’Amérique du Sud est en train de sortir du libéralisme ? C’est un bien grand mot. Même si le socialisme du XXIème siècle est revendiqué comme objectif, il y a plutôt une convergence vers un modèle de type social-démocrate (celui de l’Europe des années d’après-guerre), sans remise en cause globale et immédiate du capitalisme et de l’économie de marché. Ce qui prime est la volonté d’éliminer la pauvreté et de réduire les inégalités, même si on est très loin d’y être arrivé complètement, de redistribuer les richesses, de récupérer les ressources naturelles, le tout s’accompagnant d’une prise de distance vis à vis du libre-échange. L’Amérique latine s’installe entre la gauche et le centre gauche. 

Lire la suite de ‘Bernard Cassen : l’Amérique latine se consolide à gauche’

Nouveau succès pour la gauche argentine

Dimanche 23 octobre, l’Argentine votait. Là-bas, où le vent de la révolution citoyenne souffle encore, la présidente sortante, Cristina Fernández de Kirchner, a été réélue au premier tour. Un nouveau succès pour le parti de gauche qu’elle dirige, le Front pour la Victoire http://www.placeaupeuple2012.fr/revolution-citoyenne/nouveau-succes-pour-la-gauche-argentine/ 

Ou ci-dessous :

L’Argentine, le pays qui a connu en 2001 une très grave crise de la dette, vient de reconduire, à une très large majorité, Cristina Fernandez de Kirchner à la présidence du pays. Cette représentante de l’aile progressiste du péronisme obtient 53,8% des voix suivie de loin par le socialiste Hermes Brenner (17%). Le radical Ricardo Alfonsin obtient 11% et les deux candidats issus de l’aile conservatrice du peronisme qui se sont présentés à cette élection n’obtiennent que 8% si on aditionne leurs scores. C’est donc un premier constat : l’option progressiste majoritaire et le score du candidat socialiste représentent un peu plus de 70% des voix. 

Lire la suite de ‘Nouveau succès pour la gauche argentine’

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