Au revoir mes camarades

Ci-dessous, pour ceux que ça intéresse, et pour ne pas encombrer le fil du blog, les soubresauts de mon exclusion du MRC.

—————————–

Le lundi 8 février 2010  : Communiqué des éluEs républicaines-socialistes au Conseil de Paris 

Les 4 éluEs MRC Paris  ne cèdent pas aux oukazes de leur parti  et au caprice de Georges Sarre. 

Les 4 élues de l’ex-groupe MRC ont refusé la demande d’apparentement de Michel Charzat et Katia Lopez au nom du bon sens : un groupe de la majorité ne peut pas apparenter un membre de l’opposition municipale !  Les 4 élues ont refusé de céder aux oukazes des instances diverses du MRC. Ces dernières, pour ne pas avoir à entamer un processus d’exclusion où elles auraient pu être mises en minorité par la base militante, ont préféré « constater que les élues s’étaient mises d’elles-mêmes hors du parti ».    

Comprenant, un peu tard, que bien que femmes, elles ne cèderaient pas, comme tout bon républicain, à des injonctions illégitimes (les groupes sont juridiquement les seuls à pouvoir décider un apparentement), Georges Sarre a décidé de démissionner du groupe MRC et de rejoindre les non-inscrits. Un groupe politique doit être composé d’au moins 5 membres. La démission de Georges Sarre empêche donc, de facto, la constitution d’un groupe républicain de gauche dans l’hémicycle.

Aussi les 4 élues ex-MRC ont décidé à l’unanimité de prendre l’étiquette d’élues Républicaines-Socialistes.  Après avoir constaté que le groupe PSRGA leur offrait les garanties de préserver leur identité républicaine, elles sont heureuses de pouvoir être apparentées à ce groupe afin de continuer à s’exprimer et à porter les couleurs de la gauche républicaine au Conseil de Paris. 

Elles regrettent  cependant que la lettre de la médiation de la dernière chance (courrier ci-joint) n’ait pas permis la réouverture du dialogue avec les instances dirigeantes du MRC malgré les fort nombreuses sollicitations de camarades en ce sens.  Elles regrettent que certains aient mis notre parti dans une situation aussi stupide que grotesque : choisir de perdre son groupe dans la capitale pour une chimère.   

Parce qu’elles sont républicaines, elles ne cèdent pas aux oukazes et, peut-être bien, parce qu’elles sont femmes, elles savent trop ce que coûte de céder à un caprice.  

Elles remercient Jean-Pierre Caffet, président du groupe PSRGA, de les accueillir aussi chaleureusement et dans le respect de leur identité, dans son groupe. Elles sont certaines que le travail commun sera fructueux. 

 —————————–

LETTRE DES 4 ELUES ET DES COLLABORATEURS AUX ADHERENTS PARISIENS DU MRC

Cher(e)s Camarades,     Suite au CD et aux premiers échos que nous en avons eus,  sans revenir sur l’historique (la date de la lettre de Georges Sarre de démission du groupe MRC se suffit à elle-même), nous tenons à saluer tous les camarades qui nous ont contactés et qui souhaitent une médiation de la dernière chance.   Sur la question de savoir si « les choses sont irréversibles », nous voulons réaffirmer que pour nous, il était et il reste primordial qu’un groupe portant les idées de la gauche républicaine –tel qu’était le groupe MRC- existe. Nous n’en avons d’ailleurs jamais démissionné. Pour reconstruire, les conditions sont simples :   1°) que Georges Sarre écrive une lettre au secrétariat général du Conseil de Paris pour annuler sa correspondance précédente (aucune élue n’ayant écrit pour annuler ou suspendre son appartenance au groupe MRC) ; 

2°) le respect du principe de bon sens adopté par le Groupe de ne pas apparenter des personnes ne faisant pas partie de la majorité municipale (puisqu’il n’y a pas de conflit pour que le groupe MRC fasse partie de la majorité municipale) ; et chacun sait les efforts que nous avons faits pour expliquer à Michel Charzat qu’il devait se conduire, en particulier dans le 20ème , comme appartenant à la majorité municipale ! 3°) la non remise en cause de l’affiliation des élues parisiennes au MRC pour celles qui le souhaiteraient à nouveau (constat qu’en retrouvant l’existence d’un groupe MRC, aucune d’entre-elles ne s’est mis d’elle-même hors du parti puisque telle est l’expression consacrée) ; 4°) un programme de redynamisation de notre parti pour Paris, écrit en commun, comprenant la mise en place d’un bureau départemental réellement pluraliste et représentatif de l’ensemble des sensibilités et comités locaux, capable d’impulser l’existence militante du MRC à Paris à laquelle nous sommes  attachés.   Il semble évident qu’il nous sera difficile de faire abstraction des propos prononcés au CD et de certaines pratiques mais nous sommes prêts à essayer de le faire dans l’intérêt de tous et surtout pour nos idées communes : permettre la survie d’une expression républicaine à Paris. 

  Avant de clore ce chapitre nous ne cachons pas notre étonnement qu’un des propos tenus au CD soit le « non travail du groupe depuis plusieurs mois » : -le groupe est le seul à avoir régulièrement tenu informé les adhérents (et sympathisants dont il avait les adresses), de ses activités. Vous pouvez donc en juger. Nous n’avons jamais trahi ou dévoyé notre engagement commun ; -alors qu’aucune responsabilité départementale ne nous a été confiée, le groupe a participé sans relâche à la reconnaissance du MRC dans les différentes réunions politiques ou syndicales ; -alors que les adhérents n’étaient même pas informés par la fédération, le groupe a participé à de nombreuses manifestations et distribué des tracts au nom du MRC et également fait connaître ainsi des vœux votés à l’initiative du groupe MRC ; -le groupe a été à l’initiative de la création de la coordination parisienne de La Poste et de la mise en place d’une fête annuelle des services publics à l’échelle parisienne regroupant la quasi-totalité de la gauche française (partis, syndicats et associations) ; sans nous, le MRC (y compris le MRC75) serait encore passé à côté de ces batailles.   

Ce travail est reconnu par les Présidents des autres groupes et par les Premiers fédéraux des autres partis, étonnés que l’on ait réussi a fonctionner à 5, en réussissant à être identifiés sur la question sociale (production française : vœu de G Sarre, politiques sociales et introduction de clauses sociales : M Bache, des services publics : vœux divers Marinette et Karen, du devoir de mémoire : O. Christienne, du sport et de la culture pour tous : L. Capelle et K. Taïeb).  L’existence de ce groupe a permis une expression dans les différentes publications municipales (parisienne et d’arrondissement).   Bref, nous ne voyons pas en quoi nous aurions pêché, d’autant que toutes les décisions, à une exception près, ont été prises au consensus.    Cela étant,… seul l’avenir nous intéresse, Salut et Fraternité,  Les 4 élues et les collaborateurs —————————–Paris, le 11 janvier 2010   Lettre ouverte de membres du conseil départemental aux camarades du MRC-Paris 

 Cher(e)s camarades,  Certains d’entre-nous (?) ont reçu une convocation pour une prochaine réunion du Conseil départemental le 14 janvier. Dans les circonstances actuelles, nous tenons à vous informer que nous n’y participerons pas. Notre mouvement traverse en effet une crise grave en Ile de France et à Paris :  Au niveau de l’Ile-de-France :   - la désignation des candidats aux élections régionales d’Ile de France s’est réalisée sans aucune consultation des fédérations départementales.   - l’Union régionale chargée en principe de valider les candidatures a appris avec stupeur ce qui lui était soumis par le Secrétariat National : plusieurs camarades, issus du Val de Marne, proposés à l’investiture hors de leur département, des élus sortants « dispatchés » sur d’autres départements, et ce, sans qu’aucune instance départementale de la région n’ait été saisie.    - les camarades de l’Union régionale ont décidé de saisir la Commission Nationale des conflits.     A Paris, la situation est tout aussi grave :  - Le conseil départemental n’a pas été convoqué comme c’est la tradition à Paris pour désigner les candidats après appel à candidatures. Le secrétariat départemental lui-même n’a pas eu à débattre de cette question, alors que le nom des candidats du MRC a été communiqué au PS.  Des responsables parisiens autour de Georges Sarre se sont arrogés le droit d’acter le remplacement de notre camarade Eric Ferrand, élu lors des dernières régionales à Paris et qui milite aux côtés de Jean Pierre Chevènement depuis son entrée au Cérès, à Paris, à l’âge de 19 ans, par Pierre Dubreuil, qui nous a rejoint en 2002.  Eric est prié de se présenter en Seine et Marne, alors qu’il a effectué un remarquable travail lorsqu’il était adjoint au maire de Paris chargé de l’éducation. N’est-il pas plus logique que ce soit Pierre Dubreuil, après accord de la fédération concernée, qui soit candidat en Seine et Marne et Eric à Paris ?     - On a sommé le groupe MRC au Conseil de Paris d’accepter l’apparentement de Michel Charzat et de Katia Lopez.   Il est vrai que les désaccords historiques entre notre parti et Michel Charzat ne sont pas une raison suffisante pour refuser son apparentement. Notons tout de même que ces désaccords portent, entre autre, sur la première guerre du Golfe (avec des propos insultants à l’égard de certains d’entre nous et de JPC) et sur l’analyse économique (rapport pour la défiscalisation des cadres français)… et admettons que son appartenance à l’opposition municipale, contrairement aux élus MRC, pose problème : un débat entre les élus parisiens et les militants parisiens aurait pu être organisé par la fédération, par exemple lors de notre dernière AG. Enfin, la valeur ajoutée de Monsieur Charzat et Madame Lopez pour recomposer la gauche républicaine par rapport à celle de Marinette Bache, Liliane Capelle, Odette Christeinne et Karen Taïeb, est loin d’être convaincante.  Dans ces condistions, que le SN menace d’exclusion ces 4 élues parisiennes avec l’aval des secrétaires nationaux parisiens : voila qui frôle l’irrationnel !    Georges Sarre démissionne le 9 décembre 2009 du groupe des élus du MRC Paris pour rejoindre les non-inscrits et sans en avertir personne,  voilà qui est proprement ahurissant !   De ce fait cette démission détruit le groupe MRC : pour s’exprimer le MRC doit avoir 5 élus au Conseil de Paris.  La lettre de JPC exigeant la convocation de Michel Charzat et Katia Lopez aux réunions du groupe est datée du 16 décembre 2009 : soit une semaine après la dissolution du groupe …  Cette situation est incompréhensible ; n’oublions pas le travail réalisé par Marinette Bache comme secrétaire nationale au siège du MRC, au niveau de la fédération et au seil de groupe au Conseil de Paris. Elle a toujours défendu avec constance la ligne politique du mouvement et apporté une valeur ajoutée : la dimension des luttes sociales.Nous avons l’étrange sensation d’une volonté d’ostraciser des camarades qui militent depuis le CERES, aux côtés de la plupart d’entre-nous. Nous sommes choqués et révoltés : notre engagement mérite bien mieux que cela !        Dans l’immédiat, un CD convoqué après que toutes les décisions aient été imposées par une instance supérieure, sans aucune consultation des militants, n’a aucun intérêt : d’autant plus que la Commission Nationale des Conflits saisie n’a pas été convoquée.      Le CD doit être un lieu de débat. Il ne doit pas se transformer en chambre d’enregistrement. Il en prend le chemin et nous le refusons.     En espérant que notre fédération et notre parti se ressaisissent,   Amitiés citoyennes.  Anne-Marie BOSVIEL, membre du CD pour le Comité 18ème,   Jean-Baptiste BOUIS, membre du CD pour le Comité 20ème,  Liliane CAPELLE, membre du CD pour le 11ème, adjointe au Maire de Paris,   Béatrice DURAND, membre du CD pour le Comité 17ème,  Lucienne GERARD, membre du CD pour le Comité 11ème,   Sylvain GUY, membre du CD pour le Comité 19ème,  M’Hamed HAMLAOUI, membre du CD pour le Comité 18ème,   Michel JALLAMION, membre du CD pour le Comité 20ème,  Marianne JOURNIAC, membre du CD pour le Comité 18ème,   Pierre KERDRAON, membre du CD pour le Comité 18ème,  Philippe REIG, membre du CD pour le Comité 20ème,  Odile TISSOT, membre du CD pour le Comité 20ème. ————– Lettre de L. Capelle, O. Christienne et K. Taïeb à JP Chevènement Paris, le 7 janvier 2010 
Monsieur le Ministre, Cher Président, 

Nous avons pris connaissance, par des copies, de la lettre du 16 décembre 2009 adressée à Marinette BACHE. Son contenu a provoqué chez nous déception et incompréhension pour deux raisons principales.La première est justifiée par une demande « techniquement » dépassée. Tout d’abord vous exigez que Marinette Bache convoque Michel Charzat et Katia Lopez au groupe MRC de l’Hôtel de Ville alors qu’ils n’y sont pas apparentés. De plus  Georges Sarre a démissionné du groupe MRC et a demandé à siéger en tant que non inscrit. Notre groupe se retrouve donc dissout (il est nécessaire d’être 5 élus et nous ne sommes plus que quatre). Cette démission a été officialisée par lettre de Georges Sarre au secrétariat du Conseil de Paris, sans que nous n’en ayons été averties, quelques jours avant la séance budgétaire. Il est donc matériellement impossible d’accéder à votre demande si tant est que nous en ayons eu envie. La deuxième parce que, signifiant votre décision, vous vous adressez exclusivement à Marinette BACHE, qui n’est plus pour les raisons citées ci-dessus présidente du groupe, vous marquez un total mépris à notre égard. Notre existence et notre positionnement n’y sont même pas évoqués et pourtant notre engagement à vos côtés et aux côtés de Georges Sarre, ne date pas d’hier. Enfin, cela nous étonne qu’un homme plusieurs fois ministre, connu pour son intégrité et sa hauteur de vue, n’ait pas eu la présence d’esprit de s’apercevoir que cela entraînait pour le groupe MRC au Conseil de Paris, un sabordage pur et simple.   Nous regrettons donc vivement que notre engagement commun se termine de cette façon, mais lorsque la flamme vacille, elle finit par s’éteindre.  Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, nos respectueuses salutations.Liliane CAPELLE – Odette CHRISTIENNE – Karen TAÏEB   ————–Paris, le 11 décembre 2009 LETTRE AUX ADHERENTS PARISIENS DU MRC A BIENTÔT !  Cher(e)s Camarade(s) et ami(e)s,  C’est avec regret que nous vous informons que ce neuvième journal des élus du groupe MRC sera le dernier. En effet, sans même avoir la correction de nous en parler avant, Georges Sarre a décidé de dissoudre le groupe MRC, dont je suis la présidente, en le quittant et en informant la Mairie de Paris qu’il faisait désormais partie des « non inscrits » Motif : j’aurais été suspendue de mes mandats et une procédure d’exclusion du MRC serait lancée contre moi. La réalité est différente : par dépit de n’avoir pu obtenir l’apparentement au groupe MRC, de Michel Charzat et Katia Lopez, élus du 20ème et appartenant à l’opposition municipale, Georges Sarre a décidé de faire exploser le groupe MRC et ainsi de mettre gravement en danger la Fédération de Paris du MRC. Il faut savoir, en effet, qu’outre la vitrine qu’il donne au Parti, un groupe d’élus lui assure des moyens non négligeables d’exister. De fait, Georges Sarre ne donnant plus depuis 2008 un centime pour la fédération de Paris du MRC, c’est moi seule qui en payait le siège et mettait un local à sa disposition. Un mot sur ma « suspension » et la procédure d’exclusion dont nous sommes censées, Odette, Liliane et moi, faire l’objet. Concernant ma suspension, il ne s’agit en réalité que d’une suspension de mes mandats internes qui doit d’ailleurs prendre fin ce mois-ci –en tous cas c’est ce qui a été dit à l’époque !- Ceci, pour avoir osé afficher sur mon blog mon soutien au Front de Gauche lors des élections européennes. Revenons sur cette demande d’apparentement. Pour des raisons qui nous échappent, Georges Sarre, avec qui nous n’avons jamais eu, depuis notre engagement politique, de désaccord sur le fond,  insiste lourdement depuis un an pour affilier à notre groupe Michel Charzat et Katia Lopez alors que ceux-ci font partie de l’opposition municipale.   Nous passerons sur les épisodes aussi incongrus que pathétiques pour en arriver à la conclusion qui est mon opposition et celle de l’ensemble des autres élues (à part Georges Sarre) à cette solution.    Lundi 7 décembre, j’ai été reçue, à ma demande, par JPC ; je me disais qu’il ne devait pas tout savoir : comment pouvait-il, lui, me demander de faire reposer un groupe politique sur une personne (Katia Lopez, issue du mouvement alternatif) qui a dit en sa présence qu’elle « est libre de faire ce qu’elle veut et qu’elle votera ce qu’elle veut, majorité ou pas, groupe ou pas ! » ? Réponse de JPC : « J’ai appris que Odette, Liliane et toi, vous refusiez la décision du secrétariat national ; vous vous êtes de vous-mêmes mises en dehors du parti. Vous recevrez une lettre, une procédure d’exclusion est en cours ! ». Me disant que l’on marchait sur la tête,  je lui ai dit « Tu te rends compte que ça veut dire la destruction du groupe ? ». Réponse : « Oh tu sais ! Ce groupe nous embête, il nous sert à rien ! »… Tout était dit et donc « au revoir » furent les seuls mots qui me vinrent à l’esprit pour conclure une aventure trentenaire.   Depuis, Odette, Liliane et moi attendons toujours l’information concernant la « procédure d’exclusion » ; sera-t-elle aussi statutaire que ma « suspension » ? Une lettre de Georges Sarre (ci-jointe) vient de parvenir au secrétariat général du Conseil de Paris. Ajoutez à cela, après le dégommage de Jean-Yves à Paris, celui d’Eric Ferrand (nous avons appris que Pierre Dubreuil serait le candidat aux Régionales sur Paris !), le fait que plus aucune instance ne soit délibérative, qu’aucun vote des militants n’ait lieu sauf dans une ambiance de caporalisme effrénée et vous comprendrez dans quel état est ce mouvement qui m’est, ô combien, cher ! Les régionales sont l’occasion pour Jean-Luc et Jean-Pierre de placer leurs copains, ce n’est pas ça la politique telle que je la conçois !   Je ne comprends pas pourquoi Georges Sarre, à qui j’aurais conservé mon estime jusqu’au bout, joue ce jeu. Espérons au moins que cela permettra de faire élire Patrick Trannoy en Corrèze.   En effet, la seule explication plausible est un jeu de places et de chaises musicales : je ne l’accepte pas ; le CERES, Socialisme et République puis le MDC m’avaient habituée à mieux.   Le MRC me laisse un goût amer : une perte de temps, des occasions gâchées et surtout le mépris des militants et des adhérents.   Au niveau national, il ne reste plus que 500 adhérents si l’on prend les chiffres officiels donnés par le trésorier national Bénavides au dernier CN (contre 3500 au congrès de juin 2008 ; beau travail en 1an ½ !)   Voilà où nous en sommes arrivés !   L’avenir donc. Privées de groupe, nous n’entendons bien sûr pas rester inactives. Une solution de remplacement est en cours, dont nous vous tiendrons informés. Soyez rassurés. Contrairement à ce que propagent certains esprits malveillants, nous n’avons nullement l’intention d’adhérer au Parti Socialiste. Fidèles aux valeurs qui sont les nôtres, nous poursuivrons notre travail d’élues républicaines de gauche dans un autre cadre et continuerons, si vous le souhaitez, à vous transmettre régulièrement le contenu de nos interventions au Conseil de Paris.  Concrètement, je n’arrête pas de faire de la politique et reste fidèle à l’idéal de la République sociale que nous avons toujours servi.   Je m’investirai encore plus, au niveau associatif, dans Résistance Sociale. Avec d’autres, je continuerai à Paris à œuvrer pour faire naître des convergences sur les services publics par le biais du collectif de défense et de développement des services publics qu’anime Michel Jallamion. A ce propos, je vous informe que le lancement des Etats Généraux aura lieu le jeudi 17 décembre (voir ci-joint)… bien sûr le MRC est le seul parti de gauche non signataire, alors que Michel a relancé JL Laurent et Georges Sarre à deux reprises… après on parlera d’ostracisme !     Le monde bouge et la reconstruction de la gauche est en marche. Nous aurons donc tous l’occasion de nous retrouver dans un avenir que nous espérons le plus proche possible.   Je suis consciente que beaucoup d’entre-vous penseront que nous trahissons, que nous nous dévoyons, que cette lettre n’est qu’une déformation partiale. Nous le savons car c’est ce que nous avons pensé lorsque certains ont quitté le MDC puis le MRC… Ce sera finalement un juste retour des choses.   A part notre bonne foi, notre désintéressement reconnu et un investissement corps et âme de chacune d’entre nous pour le développement de notre mouvement depuis nos premiers engagements, nous n’avons pas d’autres garanties sur la justesse et la réalité des propos contenus dans cette lettre… Somme toute ce n’est pas si mal.      Salut et Fraternité ! 




MoDem Mulhouse |
L'Atelier Radical |
Saisir le Présent, Construi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Parti Ouvrier Indépendant :...
| Vivre Villerupt Autrement
| meimou