Archive mensuelle de juin 2022

Ras l’bol des mensonges sur la désignation du président de la Commission des finances à l’AN ! !

Il y a, bien sur,ceux qui ne savent pas. Mais il y a surtout ceux, nombreux, qui vont semblant de ne pas savoir !
L’élection du président de la commission permanente des finances est régi par l’article 39 alinéa 3 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui dispose que « Ne peut être élu à la présidence de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire qu’un député appartenant à un groupe s’étant déclaré d’opposition ».
Le scrutin se tient donc avec des candidats membres de groupes de l’opposition, auquel participent seulement les députés de l’opposition, cette fois-ci en majorité.
Il suffit donc d’un candidat commun.
Et si un citoyen lambda peut ne pas connaitre ce règlement, ce n’est pas le cas d’un ancien député.
Il y a donc mensonge conscient. Et arrières-pensées.
Ce mensonge n’est pas destiné aux partenaires de la NUPES qui sont au même niveau de connaissance et, donc, ne « marchent » pas. Il est destiné à tromper les citoyens, y compris ceux qui le soutiennent. C’est du mépris et c’est peu honorable de se conduire ainsi.
Puissent ses adulateurs s’en rendre compte…

A propos de la police

Je ne dirai jamais : « la police tue ».

Cet amalgame est insupportable. La police, ce sont, pour la grande majorité, des fonctionnaires au service de la République. avec des missions de protection et de maintien de l’ordre. La plupart de ses agents est issue des classes populaires et moyennes de la population… et vit parmi ces populations, ce qui n’est guère le cas de ses détracteurs systématiques.

Ils sont trop souvent l’objet de vindictes, même d’agressions de la part de délinquants présentés comme la « jeunesse des banlieues », alors qu’ils n’en sont que la caricature. Je pense à ma petite voisine, brigadier de police, dont les parents sont d’origine africaine et qui n’ose pas rentrer chez elle en uniforme…

Ces policiers méritent notre respect et notre soutien. Et ce serait l’honneur de la gauche de ne pas les laisser tomber dans les mains de la droite et de l’extrême-droite. Merci à Fabien Roussel qui courageusement, car ce n’est pas facile de tenir ces paroles, dit des vérités que certains ne veulent pas entendre.

Quand j’écris cela, je n’oublie en rien les « bavures », intentionnelles ou pas. Elles devraient faire sans exception l’objet d’une enquête interne et /ou judiciaire et, éventuellement, d’une condamnation ferme de la part du ministre de l’intérieur. Surement pas d’excuse ou de justification systématiques.

Il faudrait pour cela des ministres et de préfets républicains, honnêtes et responsables. Or nous avons des personnages pour lesquels la police ne sert qu’à des missions de répressions brutales.

On pense, bien sur, aux manifestations de « Gilets jaunes », lesquels n’étaient pas des irresponsables violents mais des gens de ce peuple méprisé, rejeté, ignoré depuis des années et qui se révolte. On pense à ces manifestations où les BAC ont été envoyées faire un boulot qui n’était pas de leur compétence à la place des forces de maintien de l’ordre (gendarmes mobiles ou CRS qui savent faire, on n’est plus en mai 68 !). Résultat (et ce n’était pas innocent) : les GJ ont été matraqués, blessés, éborgnés et tués. On pense également aux grandes manifestations contre la réforme des retraites où, après avoir laissé passer -la police attend encore les ordres de Lallement pour bouger- les black-blocs, on prend prétexte des casseurs pour réprimer les manifestants pacifiques. Qui n’a pas du se replier sous les boulons de jeunes bourgeois en mal de jeux violents, aura du mal à comprendre.

Ce serait à l’honneur de la police que d’être exigeant avec nos policiers. Ils font un métier difficile. Ils ne sont pas assez nombreux. Ils ne sont pas assez formés. Ils ont des conditions de travail inacceptables. De fait, ils sont abandonnés par la plupart des politiques qui se servent d’eux d’une manière ou d’une autre -et ce n’est pas plus honorable. Et cependant l’exigence est nécessaire à condition qu’elle soit ciblée et non génératrice d’amalgames.

Les forces de maintien de l’ordre sont nécessaires, les forces d’investigation doivent être consolidées (la sécurité n’est pas assurée quand fort peu d’enquêtes aboutissent). Mais avant tout, avant tout, la police de proximité doit être rétablie, plus nombreuse, considérée et, pour cela, convenablement payée. C’est elle la base de notre police nationale et républicaine. C’est à elle que se réfèrent les habitants de nos quartiers populaires ; elle fait partie d’eux et doit retrouver leur confiance. C’est cette police qu’on doit mettre à l’honneur, renforcer et soutenir. Le reste est paroles.

Mon édito dans le bulletin RESO de juin

L’inflation -dont la maitrise a été pendant longtemps l’alpha et l’oméga des libéraux – est repartie à la hausse, elle pourrait atteindre 10 % d’ici la fin de l’année. Depuis le début de l’année déjà, les prix à la consommation ont augmenté de plus de 5 %. Les prix des produits de première nécessité, celui de l’énergie, celui des transports, … flambent. Le cas de l’énergie est particulièrement évocateur : L’envol des prix internationaux du pétrole se traduit par celui des profits pour Total-Energies. Le gouvernement fanfaronne d’avoir obtenu de Total-Energies une mini-ristourne de 10 centimes à la pompe, soit une perte de 100 millions d’€ pour le groupe pétrolier et gazier qui a engrangé 5 milliards d’euros de bénéfices sur les trois premiers mois de l’année, après une année record à 16 milliards en 2021 ; la moitié de son profit a été distribuée aux actionnaires. En attendant, les Français payent au prix fort la hausse du cours du pétrole. De leur côté, Engie et les autres opérateurs sont censés répercuter leurs propres bénéfices financiers vers les consommateurs pour faire baisser leur facture. En fait, elle a augmenté de 7 %… : le surcoût de l’énergie pour les familles fait le surprofit des grandes compagnies (privées !) de l’énergie.

Evidemment, ce sont les plus défavorisés qui en pâtissent le plus : il n’est plus question de « superflu », on rogne sur les soins, l’alimentation, le chauffage…  Mais l’ensemble de la population est touché d’autant que les salaires stagnent ou régressent depuis une dizaine d’années, idem pour les pensions de retraites, pour ceux qui vivent des diverses aides sociales ; dans le public, nombreuses sont les rémunérations inférieures au Smic. Dans notre dernier bulletin (de mai), le Place au débat exposait la nécessité de revenir à l’échelle mobile des salaires ; c’est en effet plus que d’actualité : c’est une exigence sociale !

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