Rien ne change. Tout s’accélère.
C’est ce qui ressort d’une année de crise sanitaire.
Le grand patronat financier n’a, en rien, à se plaindre de la crise du covid qui paralyse notre pays. Bien au contraire : leurs bénéfices explosent et le taux des dividendes est excellent. Sanofi vient de distribuer 4 milliards d’euros à ses actionnaires. Et selon les infos, Bernard Arnaud, le super milliardaire français, vient de doubler sa fortune en un an. Cela va tranquillement continuer puisque le gouvernement annonce de nouvelles baisses des impôts pour les entreprises et des facilités pour que « les plus riches » leur prêtent -charitablement mais pas sans intérêts- de l’argent plus facilement et avec un bon retour sur investissement. Pendant ce temps le gouvernement a décidé que le financement du chômage partiel -8 millions de salariés mis au chômage forcé- serait « socialisé ». On ne peut contester cette décision, mais là où le bât blesse, c’est que le décideur n’est pas le payeur ! Alors qui paie ? Mais l’URSSAF bien sûr… c’est-à-dire l’argent des salariés, pas le budget national et surtout pas le patronat.
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