Ne capitulons pas, ne capitulons plus !
Pour un rassemblement laïque des citoyens
La mort d’un professeur de collège vient d’ébranler la France, cristallisant toutes les aspirations et les préoccupations d’un peuple, tant est immense sa portée.
On a tué un homme. De la manière la plus barbare et la plus expressive qui soit, dans le rituel codifié d’exécution religieuse de l’islam radical. On a assassiné un homme pour avoir accompli sa tâche avec modestie et sans frémir. On a exécuté un professeur qui remplissait la mission la plus noble, celle de contribuer à l’émancipation et à la construction de la conscience des jeunes élèves dont il avait la charge pédagogique et morale. On s’est attaqué au creuset de la République, son École.
Avec près de 300 morts dont le souvenir pèse sur nos cœurs depuis 2012, ce mort-là est l’électrochoc qui donne aux Français la force de ne plus accepter l’inacceptable. Et comme dans ces sursauts que peuvent accomplir les peuples souverains lorsqu’ils prennent conscience de leur unité, en quelques jours ce qui semblait impossible devient possible et s’accomplit même déjà.