Nous sortirons du confinement. Cette pandémie cessera et nous rependrons une vie normale. Le tout est de savoir ce qui se cache derrière ce mot « normale ».
Pour l’instant, nous traversons l’épidémie dans des conditions difficiles. Nous ne parlons pas du confinement, évidemment difficile à supporter, principalement dans les grandes villes et notamment pour les familles populaires qui vivent dans de petits appartements – les différences sociales ne sont pas neutres à notre époque !
Mais nous parlons plutôt des conditions sanitaires dans lesquelles notre peuple traverse cette épreuve.
des manques inadmissibles : masques, blouses, gels, tests, respirateurs, …
des décisions inconséquentes et changeantes : port du masque, question des tests généralisés à la population, ouverture des marchés ouverts et de plein air, étrange « débat » sur l’utilisation de la chloroquine,
des personnels hospitaliers (médicaux, soignants mais aussi techniques) éreintés par des conditions de travail impossibles, d’autant plus qu’ils sont souvent en nombre insuffisant,
un manque criant de places en réanimation mais aussi plus largement dans l’ensemble des structures hospitalières alors que les plans de réduction de lits n’ont pas disparu (même si le directeur de l’ARS Grand Est a fait les frais de son franc-parler),
un état dramatique des EPHAD avec un manque criant de personnel qui s’est révélé mortel pour de très nombreux résidents.
Tout cela n’est pas le fruit du hasard ou du destin comme ose le dire Macron. Lire la suite de ‘Covid et après… (édito Réso avril 202)’