La crise sanitaire dure donc officiellement depuis le 17 mars à midi. La France, dans son ensemble, vit une situation de confinement inédite : nous sommes cloitrés chez nous et bien sûr, ce sont les plus défavorisés, les familles qui vivent dans de petits logements qui en souffrent le plus ; là également, l’inégalité règne. D’autres sont « au front », pour employer le vocabulaire guerrier -et sans doute inapproprié- de ceux qui nous gouvernent. Bien sûr il y a d’abord les personnels médicaux, infirmiers et soignants des hô-pitaux, ceux de la santé « de ville » aussi, et ceux des EHPAD -qui vivent souvent un drame auprès des personnes âgées. Il ne faut pas oublier tous les personnels des services qualifiés « d’essentiels » : les agents de la propreté, des transports, des services funéraires, des pompiers, de la police et de la gendarmerie… personne, même dans ce gouvernement de libéraux, n’ose, en ces temps, contester la pertinence du service public ! Il y a tous ceux qui, dans les services sociaux et les associations, interviennent auprès des plus démunis. Il y aussi tous ces salariés que l’on oublie et qui nous permettent de continuer à vivre ; je pense en premier lieu aux personnels des supermarchés, principalement des femmes, caissières mal payées, qui sont chaque jour exposées au virus.
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