Nous terminons un été chaud dans tous les sens du terme.
Le gouvernement a poursuivi son travail de sape de notre société. L’annonce de la privatisation de La Française des jeux serait presque passée inaperçue si on ne s’interrogeait pas sur un nouveau manque à gagner pour l’Etat ; et quid du loto du Patrimoine ? Macron et sa bande de malfrats –comment les nommer autrement ? On en perd tout respect des institutions !- poursuivent les suppressions de guichets dans les gares et des emplois y afférant, nous achèterons nos billets dans les débits de tabac ; ils suppriment aussi les Centres du Trésor Public, va-t-on prochainement payer nos impôts au tabac ?
En réponse, les mouvements citoyens n’ont pas cessé. Les comités de défense des services publics (maternités, bureaux de poste, guichets SNCF, écoles, hôpitaux…) n’ont pas suspendu leurs actions pendant les mois d’été. Largement appuyés par les populations locales, ils restent la preuve de l’attachement de notre peuple aux services publics facteurs d’aménagement du territoire et porteurs d’égalité.
L’été a vu également s’amplifier les grèves dans les services d’urgence des hôpitaux. Le plan présenté par la ministre Agnès Buzin n’a fait que mettre de l’huile sur le feu tant il était évident que, non seulement, il ne règlerait rien mais, qu’en plus, son financement dégraderait encore la situation des autres secteurs de l’hospitalisation.
Nous avons aussi eu droit à la réception par l’Assemblée nationale d’une jeune suédoise élevée par les médias au rang d’icône. La question climatique est grave. Et si l’Europe la subit, ce sont les pays du Tiers-monde, l’Afrique en tête, qui vont en pâtir le plus. Raison pour en traiter sérieusement. On ne sauvera pas la planète sans ses habitants.
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