Mon grand-père, un de ces nombreux héros silencieux

Pépé-soldat Pour le 11 novembre 2014, je publiais l’article ci-dessous. Je le republie aujourd’hui.

 En ce 11 novembre du centenaire, je pense à mon grand-père que j’adorais.

Il ne parlait jamais de la guerre. C’est bien après sa mort que j’ai découvert un vieux papier jauni précieusement gardé par ma grand-mère : une citation à l’ordre de la brigade pour avoir sauvé des camarades sous le feu ennemi.

C’est aussi ma grand-mère qui nous a raconté, lorsque nous étions gamins, Yves et moi, que notre « pépé » se portait volontaire pour être coursier entre les tranchées. C’était tellement risqué que la hiérarchie respectait ces « facteurs »et ne les désignait jamais pour faire partie des pelotons qui fusillaient les soldats qui se rebellaient contre les ordres imbéciles, contre les offensives inutiles et meurtrières. Voilà comment et pourquoi, à partir de 1917, en plus de subir tout ce que subissaient les poilus, mon grand-père a préféré courir la mort si souvent, pour ne pas faire partie de ces pelotons qui fusillaient ses camarades.

Repose en PAIX, pépé !

0 Réponses à “Mon grand-père, un de ces nombreux héros silencieux”


Les commentaires sont fermés pour l'instant.



MoDem Mulhouse |
L'Atelier Radical |
Saisir le Présent, Construi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Parti Ouvrier Indépendant :...
| Vivre Villerupt Autrement
| meimou