Ainsi donc, Macron continue sa charge contre tout ce qui a construit une société française inspirée de l’esprit du Conseil National de la Résistance et fruit de la mobilisation sociale.
Et c‘est, après le code du travail, le SMIC qui est dans le collimateur. Une commission de soi-disant « experts »(en quoi ? Payés combien et par qui ?), mise en place sous Sarkozy et prorogée sous Hollande, vient de livrer son rapport, dont le but est bien de « baisser le coût du travail ». Il s’agit là de continuer à insécuriser les salariés pour mieux pouvoir les pressuriser au plus grand bénéfice des actionnaires. Dans la droite ligne de la suppression d’une partie de l’ISF, de la mise à l’index des privés d’emploi (accusés de profiter de leurs allocations chômage pour se la couler douce dans des paradis touristiques – on n’a pas dit fiscaux), les plus faibles sont l’objet de ces attaques non seulement économiques mais pleines d’un mépris jusqu’alors non affiché par la droite classique.
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