« Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme. » Albert Camus
Voici 2 mois donc que nous vivons sous la présidence d’Emmanuel Macron. Il ne lui a pas fallu longtemps pour faire montre de sa conception de la « gouvernance », bien éloigné de tout souci démocratique. Désignations au bureau de l’Assemblée nationale allant jusqu’à la mascarade de l’élection d’un représentant de l’opposition de droite, en fait « macron-compatible » et convocation du Congrès pour son intronisation à Versailles sont les premières manifestations de la manière dont Macron a l’intention de profiter de la majorité que le système présidentiel de la 5ème république, renforcé par ce qu’il est convenu d’appeler « l’inversion du calendrier », lui a offert. Bien naïfs d’ailleurs étaient ceux qui croyaient qu’il pouvait en être autrement !
Plus grave peut-être : le mépris affiché pour les pauvres, -en fait pour tous ceux dont l’objectif dans la vie n’est pas de devenir milliardaire comme le conseillait l’ancien ministre de l’Économie de François Hollande- pour ceux qui ne sont « rien ». Lire la suite de ‘Mon édito dans le bulletin RESO de juillet-aôut 2017′