Mon édito dans le bulletin RESO de février 2017

Période bizarre où l’électorat populaire, plus schématiquement, l’électorat de gauche, semble déboussolé par 5 années d’attaques contre le monde du travail, menées par les gouvernements successifs d’un président qui avait pourtant été élu pour inverser les tendances du quinquennat précédent.

Toutes les rênes ont été offertes aux gagnants du libéralisme : grands patrons comme finance mondialisée. Le MEDEF a trouvé chez Hollande – Valls – Macron de parfaits relais de sa volonté de casse de notre modèle social (droit du travail, protection sociale, services publics, mais aussi développement équilibré des territoires, maintien de l’emploi en France…), au nom d’une austérité installée comme horizon indépassable.

La prochaine élection présidentielle d’avril-mai 2017 devait, selon les sondeurs, installer dans un fauteuil Juppé à la présidence de la République. 1ère erreur : ce fut Fillon. Style différent mais mêmes objectifs.

Deuxième  surprise : la primaire socialiste. Ce ne fut pas l’arrogant et régressiste Valls qui en sortit vainqueur mais le frondeur Hamon. Et assez nettement ! Hollande choisit alors de soutenir, de moins en moins discrètement, Macron, le candidat des banquiers.

De son côté, Mélenchon s’était autoproclamé candidat, sans aucune consultation de ses partenaires. Son programme est le meilleur. Sa méthode –y compris en campagne- la pire. Elle ne lui permettra pas de porter seul les espoirs de la gauche.

Depuis quelques temps, il se passe quelque chose dans les franges engagées de la population : le refus d’un état de fait qui condamnerait la gauche à l’absence au 2ème tour le 7 mai prochain, prend de l’ampleur. Aujourd’hui, bien au-delà des militants du mouvement social, de nombreuses voix s’élèvent dans le pays pour appeler à l’unité. L’heure est grave en effet. Macron porte le danger d’une politique ultra-libérale menée sans contrainte ; Fillon y ajoute une conception rétrograde de la société et, avec Marine Le Pen, ce serait un retour des années noires.

Résistance Sociale n’a jamais donné de « consigne » de vote au 1er tour d’une élection. Nous ne le ferons pas non plus cette fois. Mais notre expression sur la nécessité d’une union à gauche est claire. Hamon et Mélenchon doivent réellement échanger, établir un programme commun… qui est à leur portée. Et cesser leurs poses médiatiques qui les conduiront à l’échec, l’un et l’autre. Mais plus grave qui enfonceront la France, et notre peuple, dans une inacceptable austérité.

Résistance sociale vous appelle à rejoindre l’appel : « VOUS ATTENDEZ QUOI ? » et à le signer sur : http://www.vousattendezquoi.fr/

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