Au moment où les PS du Nord et de PACA, sous injonction de Cambadélis et Valls, abandonnent le combat, des camarades relèvent la tête. C’est le cas du MRC du NPDC (nord-Pas-de-Calais et Picardie) avec Françoise Dal, Claude Nicolet et Jean-Marie Alexandre, mais aussi de Jean-Pierre Masseret, tête de liste socialiste dans le Grand-Est.
Je me félicite de la position de mon parti, République et Socialisme :
http://republiqueetsocialisme.fr/index.php/communique/471-elections-regionales
« Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre. » Winston Churchill.
Fuir le combat au prétexte d’un prétendu « front républicain » est une lâcheté. Face au FN, il faut y être là, il faut se battre, il faut lutter . Y compris avec les moyens de la démocratie : le vote. Même un vote par défaut ; si JP Masseret n’est pas notre idéal socialiste, au moins il a du courage ! Et je préfère être à ses côtés, qu’aux cotés de la droite, de Valls et de Cambadélis.
Quant à l’efficacité de ce prétendu « front républicain », c’est de la foutaise : ça n’a servi qu’à installer le FN comme alternative aux partis institutionnels et à occulter d’éventuelles autres solutions. Ca a d’ailleurs été inventé par Mitterrand -qui était un fieffé malin- pour cela, même si ça se retourne aujourd’hui contre son parti. Raison pour laquelle d’ailleurs il faut soutenir les courageux car c’est ainsi qu’on fera peut-être bouger les lignes, plutôt que de rester avec sa tranquille pseudo conscience morale.
Je le dis clairement à ceux qui se torturent les méninges pour se trouver des raisons de ne pas voter Masseret dans l’Est : il faut choisir, c’est Pétain ou de Gaulle.