Je vous invite à la manifestation de soutien au peuple grec et à son gouvernement, jeudi 2 juillet à partir de 18h30 place de la Bastille (RdV de R&S-IdF à l’angle Beaumarchais).
Je défilerai derrière la banderole de SYRIZA-France, dont je publie ci-dessous la déclaration :
Nous disons NON au chantage et aux ultimatums
Nous disons NON à l’austérité destructrice qui mène à l’impasse
Nous disons NON à ceux qui veulent marginaliser la démocratie
Le 5 juillet, le peuple grec est appelé à prendre une décision d’importance historique ; une décision qui va déterminer l’avenir de notre pays, de nos vies et de nos enfants. Le 5 juillet, nous sommes appelés, de façon absolument démocratique, à dire « Oui » ou « Non » aux propositions que les créanciers de la Grèce tentent de lui imposer.
C’est un programme étouffant qui n’affecte que les plus pauvres et les plus faibles, qui taxe la classe moyenne au point de la faire disparaître, réduit considérablement les pensions et les salaires, conduit une partie grandissante de la société à l’insécurité et à la précarité. Et tout cela, après cinq ans de politiques socialement destructrices, qui ont gonflé le chômage dans des proportions sans précédent, ont provoqué la fermeture de milliers de magasins et de petites entreprises, ont transformé le travail en survie dépourvue de tous droits, ont fait de l’émigration le seul choix pour la nouvelle génération. Pourtant, les créanciers évitent dans leurs propositions d’aborder l’énorme problème de la dette, que les politiques de mémorandum ont fait bondir de 130% à 170%, détruisant en même temps les dépôts des fonds d’assurance sociale et de milliers de petits porteurs.
Il est clair que cette proposition, faite sous la forme d’un ultimatum à la Grèce, perpétue l’austérité destructrice et sape toute possibilité de soulager la société, ou, plus encore, de reprise économique de notre pays. Tant que le cercle vicieux dette-austérité-davantage de dette n’est pas brisé, il ne peut y avoir aucun espoir pour la société et pour l’économie. Pour cette raison, nous devons répondre un grand, clair et fier « NON » à la proposition des créanciers. Lire la suite de ‘Manifestation de soutien à la Grèce’