Ils ont commencé par traiter Syriza de « gauche radicale », manière de discréditer nos camarades grecs, de dire que c’était des gauchos pas sérieux. Hier c’était devenu de simples socio-démocrates. Déjà, pour moi, ce serait mieux qu’un gouvernement social-libéral : suivez mon regard !
Aujourd’hui, avec l’hebdomadaire « Marianne » certains s’interrogent : « Syriza est-il de gauche ? »
Il n’y a vraiment que « Marianne » pour se poser ce style de question ! Parce que Syriza a besoin du soutien d’une petite formation pour pouvoir mener son programme, les « souverainistes » se sentent pousser des ailes ! Eh bien non ! Syriza n’est pas « au-dessus de la droite, au-dessus de la gauche ». Parce que ça ne veut rien dire.
Parce qu’il lui manque 2 voix, c’est-à-dire : parce qu’il est en position de force et aussi parce qu’il a été clair sur son projet avec le peuple, Syriza fait seulement une alliance électorale lui permettant de mener sa politique.
Et sa politique c’est ce qu’on appellerait en France celle d’une République sociale. Comme disait Jaurès -en résumé- : « la République sera sociale ou ne sera pas ». Ce qui veut bien dire qu’elle est à gauche. Comme disait récemment un camarade de Résistance Sociale : « Être de gauche, c’est oeuvrer pour le peuple sans se sentir supérieur à lui« . Alors exit tous les souverainistes auto-proclamés.
Syriza est de gauche. Tout simplement.
Le peuple grec a voté. Pourriez-pas un peu respecter ce vote ?
Et que ceux qui, en France, n’ont jamais soutenu Alexis Tsipras SE TAISENT !