Ce n’est pas la nomination de Valls qui me pose un vrai problème ; c’est l’intervention et l’argumentation de François Hollande.
Depuis ce matin je vois des tas de commentaires sur Manuel Valls ; j’ai moi-même fait des incises sur certains de ces commentaires dans Facebook. Mais en fait la question ce n’est pas Valls qui n’est que la conséquence des orientations politiques du Président.
Il est autiste le Président ? Il n’a rien compris au message de souffrance du peuple français ? Il est au service de la finance qu’il prétendait combattre (discours du Bourget) ? Il mentait à l’époque ? Quel sens a pour lui le mot « socialisme » ? Pense-t-il qu’être de gauche se limite à mener des réformes sociétales… sur lesquelles on recule dès que la droite (revigorée par une politique socio-économique au rebours des intérêts du peuple) montre les dents ? Croit-il vraiment à ce qu’il fait et qu’il va faire gagner au PS les élections cantonales et régionales ou prépare-t-il le retour d’une droite encore plus destructrice de la société française, appuyée sur une fort niveau de protection sociale, de droits sociaux, de services publics forts et efficaces pour équilibrer les territoires et permettre à tous l’accès à l’éducation, à des soins, à la culture, à l’énergie, aux transports, etc, toutes choses dont il poursuit la destruction que la droite avait si bien entamée ?
Au secours la droite revient ? Est-ce que ce sera son leitmotiv pour essayer de ne pas perdre les futures élections ? N’a-t-il pas compris que ça ne marche pas quand on ne mène pas une politique radicalement opposée ?
Oui : désespérance.