Donc, selon le Premier ministre, il serait « difficile de faire quelque chose pour les salariés ».
Il est donc difficile de faire quelque chose pour ceux qui, non seulement, ont élu ce gouvernement (certes, sans trop d’illusions), mais, pire, il est possible de faire quelque chose pour les quelques milliers de gros possédants mais il n’est pas possible de faire quelque chose pour les plus de 90 % de salariés ou assimilés (chômeurs, retraités, …).
Je ne m’attarderai pas longuement à détailler le pacte d’austérité. Dans son article, Jean‑Claude Chailley le fait avec sa précision et sa pertinence habituelles.
Je me pose seulement la question : Comment ce Président et ce gouvernement élus et étiquetés à gauche peuvent-ils faire de tels choix ? On aurait pu penser que le résultat des élections municipales aurait été entendu et compris. Eh bien leur compréhension consiste à dire et -probablement car cela poserait question sur leur intelligence- à faire semblant de croire que le peuple français vient d’envoyer un signe que les « réformes » n’allaient pas assez vite et le pacte d’irresponsabilité pas assez loin.
Je m’interroge. Combien de temps notre peuple va-t-il supporter de se faire ainsi grossièrement moquer de lui ? Et quelle sera la forme de sa réaction ?
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