La pseudo-ministre européenne des affaires étrangères, Catherine Ashton, en voyage au Caire, a demandé la libération de l’ex-président Mohamed Morsi, déchu par la mobilisation du peuple égyptien appuyé par l’armée.
Mais au nom de qui parle-t-elle quand elle donne des leçons de démocratie, cette dame ? En tous cas, moi je ne me souviens pas avoir voté pour elle (ou contre d’ailleurs, et j’aurais voté contre) ; mais je n’ai pas voté.
Alors qu’elle la ferme !
Au fait elle avait dit quoi sur la cause des femmes quand les Frères musulmans, et leur président Morsi, étaient au pouvoir ? Rien !
Et si les Eurocrates, qui savent si bien contourner tous les instruments de la démocratie, cessaient de donner des leçons au peuple égyptien et le laissaient, seul, choisir sa voie ?
Quant aux Etats-Unis, ils ont donné suffisamment d’exemples d’ingérence dans divers pays que le vice-président Kerry est lui aussi très mal placé pour déclarer « qu’il fera pression pour que soit instauré un gouvernement égyptien incluant toutes les tendances ». Tiens, si on parlait du Honduras ?