Pour mon départ en vacances, je suis gâtée :
Christophe Riblon gagne la plus belle étape du Tour, celle de l’Alpe d’Huez
et l’équipe de France féminine de football bat l’Angleterre 3 à 0 ! Allez les filles !
Comme tous les ans, j’abandonne ce blog pour quelques semaines : bonnes vacances à tous !
La pseudo-ministre européenne des affaires étrangères, Catherine Ashton, en voyage au Caire, a demandé la libération de l’ex-président Mohamed Morsi, déchu par la mobilisation du peuple égyptien appuyé par l’armée.
Mais au nom de qui parle-t-elle quand elle donne des leçons de démocratie, cette dame ? En tous cas, moi je ne me souviens pas avoir voté pour elle (ou contre d’ailleurs, et j’aurais voté contre) ; mais je n’ai pas voté.
Alors qu’elle la ferme !
Au fait elle avait dit quoi sur la cause des femmes quand les Frères musulmans, et leur président Morsi, étaient au pouvoir ? Rien !
Et si les Eurocrates, qui savent si bien contourner tous les instruments de la démocratie, cessaient de donner des leçons au peuple égyptien et le laissaient, seul, choisir sa voie ?
Quant aux Etats-Unis, ils ont donné suffisamment d’exemples d’ingérence dans divers pays que le vice-président Kerry est lui aussi très mal placé pour déclarer « qu’il fera pression pour que soit instauré un gouvernement égyptien incluant toutes les tendances ». Tiens, si on parlait du Honduras ?
Merci, Monsieur Mandela, de tout ce que vous avez fait pour la communauté coloured d’Afrique du Sud.
Merci pour ce que vous avez fait pour le pays Arc-en-ciel.
Merci pour nous tous.
Bon anniversaire Madiba !
Un instant d’émotion avec Johnny Clegg : http://www.mrap-landes.org/spip.php?article520 (merci au MRAP40)
Qu’a dit Montebourg ? Qu’il fallait rechercher scientifiquement si on pouvait d’une manière propre pour l’environnement extraire le gaz de schiste. Il n’a pas dit qu’il fallait tout pourrir !!!
Ca serait quand même pas inutile de pouvoir extraire proprement cette richesse énergétique de notre sous-sol. Aujourd’hui on ne sait pas faire. Mais si on pouvait, ça pourrait permettre de varier les sources d’énergie. C’est pas écolo, ça ? Eh bien, non ! Pour les Verts, tout ce qui touche à la recherche scientifique est sulfureux. Va-t-on, au nom de ce dogme imbécile, s’interdire tout progrès scientifique ? Va-t-on céder à ce chantage fait au nom de l’environnement alors qu’il s’agit de rechercher PROPREMENT d’autres énergies ? Hélas, il y a des chances connaissant le courage gouvernemental…
Cette mise à l’index de toutes les recherches finit, non seulement par m’irriter, mais par m’inquiéter.
Marre de l’obscurantisme.
Hier, » ils » étaient allés trop loin ! Et la mobilisation sans faille du personnel médical et non médical, des usagers, le soutien des élus a obtenu une première victoire : la date fatidique du 4 novembre n’est plus ! Les urgences de l’Hôtel-Dieu ne sont plus définitivement condamnées.
Tout n’est pas gagné ? Certes ! Et il faut rester mobilisés. Il faut aussi savoir reconnaître quand des batailles sont gagnées et avec qui. Il faut en tirer des leçons. j’en tirerai une : l’union paie plus que les invectives.
Félicitations aux personnels et à leurs représentants. Félicitations et soutien à Gérald Kierzek, qui doit être réintégré dans ses fonctions.
FIERS ET ARMES DE CETTE VICTOIRE, CONTINUONS LE COMBAT
Ci dessous le communiqué de Résistance Sociale :
Communiqué relatif au maintien du Service d’accueil des urgences de l’Hôtel Dieu
REsistance SOciale se félicite que la mobilisation sans faille du personnel, des usagers et de nombreux élus ait abouti au report de la fermeture du service d’accueil des urgences de l’Hôtel Dieu annoncé par Madame la Ministre de la Santé Marisol Touraine.
RESO et sa Présidente, Marinette Bache, qui depuis de nombreuses années, sont aux côtés du personnel de l’AP-HP, avaient fermement condamné le projet de la direction générale qui, par l’intermédiaire du déménagement du Siège, annonçait, au-delà de la seule suppression des Urgences, le démantèlement de l’Hôtel Dieu. Le paroxysme avait été atteint hier avec la sanction infligée à Gérard Kierzek, responsable du SMUR Hôtel Dieu. Preuve a été donnée que l’intimidation ne pourra faire taire notre détermination à maintenir un service public hospitalier essentiel pour ceux qui veulent une politique de santé qui répondent aux besoins de toute la population, pas à ceux pour qui c’est une source de profits.
Elles s’inclinent devant la persévérance des personnels médicaux et non médicaux dans leur lutte pour maintenir une offre de soins au centre de Paris.
Elles saluent également l’engagement de Ian Brossat, Président du groupe communiste, de Karen Taïeb, Conseillère républicaine et socialiste de Paris, de Jacques Boutault, maire vert du 2ème, de Christophe Girard, maire PS du 4ème et celui de Bertrand Delanoë, Maire de Paris et Anne Hidalgo, sa 1ère adjointe, qui se sont fortement impliqués dans ce dossier.
Résistance Sociale appelle néanmoins à rester mobilisés pour la sauvegarde cette offre de soins hospitaliers, à l’opposé du prétendu projet des techno-financiers « d’hôpital debout » : un hôpital sans lit avec des urgences sans malades !
Paris, le 10 juillet 2013
Je vous invite à participer au rassemblement de soutien au Dr Gérald Kierzek qui vient d’être démis de ses fonctions de responsable des Urgences de l’Hôtel Dieu. Sa grande faute : se battre pour le maintien d’un accès pour tous à des soins de qualité !
RENDEZ-VOUS CE MARDI SOIR à 18h DEVANT L’HÔTEL-DIEU
Ce sera peut-être l’erreur de trop ! Soyons présents et solidaires !
Ci dessous le communiqué de Résistance Sociale :
Communiqué en soutien au Dr Gérald Kierzek, responsable du service d’accueil des urgences de l’Hôtel Dieu
Depuis le début de la lutte contre le projet, non seulement de fermeture du service d’accueil des urgences de l’Hôtel-Dieu, mais de casse de l’ensemble de cet hôpital du centre de Paris, le Dr Gérald KIERZEK est l’un des animateurs de la résistance à ce projet inique.
Aujourd’hui la sentence est tombée : il a été démis de ses fonctions de responsable du SMUR de l’Hôtel Dieu de Paris.
Résistance Sociale, et sa présidente, Marinette BACHE qui soutient depuis plusieurs années la lutte des personnels de l’AP-HP, outrées par la sanction infligée à un médecin responsable et qui a pour objectif le maintien de bonnes conditions d’accès pour tous à des soins de qualité, manifestent leur solidarité active au Dr Gérald Kierzek.
Il doit être réintégré dans ses fonctions.
Tous ceux qui pensent que l’intimidation pourra faire taire les personnels médicaux et non médicaux, les usagers, les élus, engagés dans le soutien à cet hôpital public de grande qualité, récemment rénové et qui accueille non seulement les patients des 9 arrondissements centraux de Paris mais également de nombreux Franciliens et les touristes qui visitent la capitale, se trompent.
Ils ne font que renforcer notre détermination commune.
Résistance Sociale s’est toujours opposée aux fermetures d’hôpitaux de proximité qui créent sur le territoire national des déserts médicaux où prospéreront les cliniques privées lucratives. Le combat pour sauver les urgences de l’Hôtel-Dieu, le combat pour sauver cet hôpital est essentiel pour ceux qui veulent une politique de santé publique qui répondent aux besoins de toute la population, pas à ceux pour qui c’est une source de profits.
Avec le Dr Kierzek, Résistance Sociale appelle à continuer la lutte.
Cher peuple bolivien,
Ne confond pas la France avec les couarderies de son président.
Ne brule pas le drapeau tricolore : c’est celui de la grande révolution ; c’est celui qui instaura pour la 1ère fois les droits de l’Homme et du Citoyen ; c’est celui qui a fait le tour de la Terre pour semer la Liberté, l’Egalité, la Fraternité : il est à toi comme à nous.
C’est mon drapeau et même si je comprends ta colère et la partage, je souffre quand tu le brûles.
Hasta la victoria, siempre !
Je n’ai pas une virgule à changer de l’article de Bernard CASSEN paru dans Mémoires des luttes (site : lien ci-contre) :
http://www.medelu.org/Le-discredit-de-la-parole-du ou publié ci-dessous.
Le discrédit de la parole du président François Hollande par Bernard CASSEN
Certains dirigeants politiques sont capables de faire un « sans faute », du moins pour un temps. François Hollande, lui, vient de faire la démonstration inverse, celle du « tout-faux » : en alternant rodomontades et génuflexions débouchant sur des capitulations, il vient de perdre la face sur tous les tableaux, en Europe et en Amérique latine.
Après que le président de la République ait claironné sur tous les toits qu’il jugeait « inacceptable » l’espionnage des institutions de l’Union européenne (UE) et de ses propres services par la National Security Agency (NSA), son gouvernement a piteusement obtempéré aux ordres de Washington – ou, pire, autre hypothèse qui circule, les a anticipés – en refusant à l’avion du président bolivien Evo Morales de pénétrer dans l’espace aérien français dans son vol
de retour vers La Paz. Simultanément, les gouvernements espagnol, italien et portugais prenaient la même décision, soit sous injonction parallèle des Etats-Unis soit en prenant eux aussi les devants comme autant de bons élèves de la classe atlantique qui lèvent la main pour répondre à la question avant que le maître l’ait posée. Le prétexte : le lanceur d’alerte Edward Snowden, aurait pu se trouver à bord.
Les explications emberlificotées de François Hollande qualifiant de simple« contretemps » le blocage pendant treize heures à Vienne de l’avion présidentiel bolivien, au mépris des conventions internationales, pas plus que les « regrets » exprimés par le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, n’ont pu empêcher un fiasco diplomatique. Pour tenter de réparer les dégâts, la dernière version officielle en date de l’incident fait porter le chapeau non pas aux autorités politiques françaises, mais aux fonctionnaires chargés des procédures de survol du territoire : ils auraient cru avoir affaire à deux avions boliviens et non pas à un seul… Il faudrait alors imaginer que les fonctionnaires espagnols portugais et italiens auraient été victimes du même malentendu au même moment ! La ficelle est énorme. Attendons une prochaine version, un peu plus crédible… Peut-être la NSA, qui écoute tout ce beau monde, pourrait-elle rendre publics ses enregistrements ?
Plus encore que les trois autres comparses de Washington dans cette affaire – l’Espagne, le Portugal et l’Italie – la France, dont beaucoup de Latino-américains croyaient qu’elle avait un président « socialiste », subit le contre-coup de son alignement atlantiste. On aura noté que son ambassade en Bolivie a été la cible privilégiée de manifestants indignés par le traitement subi par leur président. On apprend également que Caracas a reporté la tenue de la commission mixte franco-vénézuélienne qui devait se tenir ces prochains jours.
Les gouvernements de l’Hémisphère, pourtant bien plus vulnérables aux pressions et représailles de Washington que ceux du Vieux Continent, constatent ainsi que la nouvelle « arrière-cour » des Etats-Unis n’est plus l’Amérique latine, mais l’Europe, et que c’est tout juste si cette dernière ne revendique pas sa servitude volontaire. La condamnation de Paris, Madrid, Lisbonne et Rome par l’Union des nations sud-américaines (Unasur) et par l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba) montre que les affinités « latines » – facilitant parfois l’avancement des dossiers économiques et commerciaux – ne sauraient compenser l’atteinte à la dignité de la « Grande patrie » latino-américaine que représente l’affront fait à Evo Morales. L’épisode laissera des traces.
Deuxième coup de menton de François Hollande, débouchant lui aussi sur une claque : celui relatif au début des négociations sur le Partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (TTIP) initialement prévu pour le 8 juillet (http://www.medelu.org/L-alibi-de-l-emploi-pour-un-grand). Le président français, relayé par Laurent Fabius, avait demandé qu’elles soient différées jusqu’à l’arrêt des agissements des services secrets américains dans les institutions et les gouvernements européens. Angela Merkel, suivie par la plupart des Vingt-sept – devenus Vingt-huit le 1er juillet après l’adhésion de la Croatie à l’UE – et évidemment par la Commission européenne – a sèchement dit « non ». L’affaire était alors close et la date du 8 juillet confirmée. Tout au plus François Hollande s’est-il vu concéder la tenue simultanée, mais sans échéances et encore moins d’obligation de résultats, de vagues « groupes de travail » Etats-Unis/UE sur la protection des données privées et sur les activités de renseignement. Il va sans dire que ces discussions ne sauraient interférer avec les négociations du TTIP…
Certains pourront se demander s’il n’est pas trop facile d’incriminer le seul François Hollande, alors qu’il n’est ni plus ni moins atlantiste que ses collègues du Conseil européen et que la Commission de Bruxelles. Ce serait oublier qu’il avait le pouvoir de résister à Barack Obama dans la traque d’Edward Snowden. Jacques Chirac, dans des circonstances infiniment plus graves, avait refusé à George Bush d’embarquer la France dans la guerre en Irak. Le président français pouvait aussi tenir la dragée haute à Angela Merkel et aux commissaires européens pour le TTIP, la décision, dans ce dernier cas, devant être prise à l’unanimité des membres de l’UE.
C’est le gouffre entre, d’un côté, les propos publics martiaux et les engagements électoraux et, de l’autre côté, les capitulations en catimini qui pose problème et discrédite la parole présidentielle…
Marion Bartoli remporte Wimbledon !
Aaaah ! Si ça avait été Montfils ou Tsonga, on en aurait plus entendu parlé… mais c’est une fille et elle n’est même pas blonde. Pis : elle pense !
Merci Marion de ce beau moment de tennis.
