Archive mensuelle de juin 2013

4èmes sans-culottides de Saintonge

Comme je le fais chaque année, je relaie l’invitation de Serge au 4èmes sans-culottides de Saintonge ! Toutes les informations ci-dessous et sur leur site : http://lesjoyeuxjacobins.over-blog.com/

 Cher(e)s Ami(e)s des Joyeux Jacobins,

Le programme prévisionnel des IVe Sans-Culottides de Saintonge – prévues le samedi 21 septembre 2013 à Saintes - se précise.

Sous toute réserve de modification, nous prévoyons à ce jour :

15h – Conférence-débat de Mme Cécile Obligi, autour de son livre Robespierre, la probité révoltante – entrée libre (Auditorium, salle Saintonge)

17h20 – projection de La Séparation, film de François Hanss (production de la Ligue de l’enseignement et LCP) – entrée libre (Auditorium, salle Saintonge)

20h – Buffet républicain – avec PAF (montant précisé ultérieurement, nous contacter) et sur réservation (salle de La Récluse)

A noter dans vos tablettes, dans l’attente du programme finalisé !

Salut et Fraternité,

Le Président des Joyeux Jacobins,

Serge MAUPOUET

 

Mon édito dans le RESO de juin

Ci dessous mon édito ; mais je vous invite surtout à lire l’excellent article de JC. Chailley en pages 3/4/5 « Retraites, la réforme de trop » (cf lien ci-contre ou http://www.resistancesociale.fr/spip.php?article2658)

Et de huit ! Depuis un an, le Parti socialiste a perdu huit élections partielles, dont la toute dernière à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), la circonscription laissée par Jérôme Cahuzac. Bien sûr, dans ce dernier cas, la fraude de l’ancien ministre a joué un rôle mais on aurait bien tort de se cacher derrière cette unique raison pour expliquer la défection de l’électorat socialiste. La raison, il faut aller la chercher dans la politique menée par le gouvernement et le Président de la République, qui vient une fois de plus de tourner le dos à son électorat, en annonçant que le SMIC ne serait pas revalorisé au 1er juillet. La raison, il faut la voir dans la colère des salariés touchés par les plans de licenciement qui ne cessent de se succéder. Difficile pour eux de croire à la promesse présidentielle d’un retournement de tendance d’ici la fin de l’année. La raison, il faut la voir dans la crainte des salariés et des retraités face à la nouvelle réforme des retraites que prépare le gouvernement et qui pourrait diminuer le pouvoir d’achat de beaucoup de nos concitoyens, ce qui n’est pas fait pour résoudre la crise. D’autant que la croissance est en berne et qu’il n’y a rien à attendre du côté de l’Europe qui poursuit sa politique « austéritaire ».

 Les deux ans supplémentaires octroyés à la France par la Commission européenne pour réduire son déficit s’accompagnent de diktats libéraux qui ont déjà porté leurs conséquences en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Irlande et en Italie : baisse des salaires et des pensions, suppression de services publics, allongement de l’âge de départ en retraite, conditions durcies pour l’indemnisation des chômeurs, remise en cause de la protection sociale… Et ceci alors que le FMI a fini par reconnaître que la potion, infligée à la Grèce notamment, avait plus aggravé l’état du malade que participé à sa guérison ! Mais la commission européenne continue imperturbablement sur la même ligne, preuve qu’il ne s’agit pas de construire un meilleur avenir par plus de « rigueur » comme on voudrait nous le faire croire, mais bien d’imposer une dogmatique politique libérale qui rapporte à certains.

 Et voici qu’on nous annonce l’ouverture de discussions avec les Etats-Unis pour la signature d’un traité de libre-échange transatlantique. Les forces progressistes devront se mobiliser fortement pour imposer son rejet. Car ce n’est pas la semi-victoire sur l’exception culturelle (à relativiser d’ailleurs, puisque la question culturelle pourrait revenir sur le tapis durant les négociations) qui écarte tout danger. Services publics, OGM, santé, normes, tout est menacé à travers ce possible accord.

 Pendant ce temps, le gouvernement grec, non content de la vente de services publics ou du licenciement de dizaines de milliers de fonctionnaires, n’a pas hésité à fermer brutalement les antennes des radios et télévisions publiques, chose qui n’avait même pas été réalisée durant la dictature des colonels. A ce propos nous vous invitons à signer la pétition initiée par Jacques Cotta et une trentaine de journalistes, réalisateurs, techniciens du service public audiovisuel en France (http://www.resistancesociale.fr/spip.php?article2656).

Plus que jamais la soumission à -quand ce n’est pas le choix patenté de- cette forme de construction européenne semble nous entraîner vers l’impasse des années trente. Rien n’est inéluctable cependant. Mais il est urgent de changer de cap et de remettre fortement le curseur à gauche. Ce n’est pas en tirant prétexte de la « non-solidarité » de ses partenaires de la gauche que le Parti Socialiste retrouvera le chemin de la victoire. D’autant que les autres forces de gauche ne profitent pas de son déclin électoral, ce qui pose d’ailleurs le problème de la construction d’une véritable alternative à gauche, à laquelle étaient invités à réfléchir le 16 juin plusieurs organisations, partis, syndicats et associations dont Résistance Sociale. Soulignons à ce propos la forte affluence, la qualité des débats et la volonté d’échanges des intervenants. Pour notre part, à RESO, nous nous réjouissons de la forte prise de position de Pierre Laurent en faveur du pouvoir d’achat, de la revalorisation des salaires et de la mise en place d’une politique de ré-industrialisation de notre pays.

Le décès de Pierre Mauroy, premier ministre de 1981 à 1984, est venu nous rappeler ce que pouvait être une véritable politique de gauche : nationalisations, hausse du SMIC, abolition de la peine de mort, nouveau statut de la fonction publique, cinquième semaine de congés payés, retraite à 60 ans, nouveaux droits des travailleurs,… sont encore présents dans la mémoire de nos concitoyens malgré le tournant de la rigueur de 1983, parenthèse libérale jamais refermée depuis.

Il serait donc temps que des dirigeants, élus parce qu’ils se revendiquaient adversaires des puissances financières, aient enfin le courage de faire la politique voulue par nos concitoyens qui ont chassé Sarkozy voici un an.

 Et le courage, ce n’est pas de faire la politique du patronat ni de baisser la garde face à Barroso et Merkel. C’est de s’appuyer sur le peuple, c’est d’agir vraiment pour la croissance et l’emploi, c’est de redonner confiance aux couches populaires, meilleur moyen de lutter contre l’expansion des idées de haine et de violence.

C’est, comme le disait Jaurès, d’aller vers l’idéal et de comprendre le réel. Réel que l’on ne trouve pas dans les transactions des marchés financiers mais dans la vie de tous les jours du peuple qui souffre.

 

Venezuela !

 

Venezuela ! dans Actualité maduro-president

 

Pour lutter contre la désinformation des médias au service de la mondialisation : http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/06/16/ce-que-les-medias-ne-vous-montreront-pas-du-venezuela/

 et puis aussi :

http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/05/15/noam-chomsky-greg-grandin-oliver-stone-et-une-douzaine-dexperts-etats-uniens-demandent-au-new-york-times-denqueter-sur-sa-desinformation-quotidienne-a-propos-du-venezuela/

Ce mardi soir sur France 2, un documentaire de Jacques COTTA

Pour alimenter, impulser, poursuivre la discussion, rendez-vous mardi 11 juin à 22h40 sur France 2 pour la diffusion du tout dernier documentaire de Jacques Cotta 

Ce mardi soir sur France 2, un documentaire de Jacques COTTA dans Actualité docu-cotta

Retraites : mais que nous prépare ce gouvernement ?

Sur le sujet des retraites, comme, hélas, sur de nombreux autres, le gouvernement Hollande-Ayrault semble oublier ce pour quoi il a été élu : faire une politique différente de celle que menaient Sarkozy-Fillon !

Et pas pour nous asséner les sempiternels « il n’y a pas d’autres solutions« . Si il y en a ! Ou bien alors, ne briguez pas les suffrages des Français pour faire la même chose ! Je m’interroge : de nombreux militants socialistes étaient avec nous, et sincèrement, dans la rue contre la réforme Sarkozy-Fillon. Vont-ils s’écraser -encore une fois- devant ce nouveau déni ?

Je m’associe au communiqué de Résistance Sociale que je publie ci-dessous :

 Communiqué de Résistance Sociale – ALERTE : RÉFORME RETRAITES !

Lors de sa conférence de presse du 16 mai, le Président de la République a donné les axes et le calendrier d’une nouvelle réforme des retraites :  

  • « Déficit…prévu à 20 Md€ en 2020Je refuse… » On est dans la séquence habituelle : campagne médiatique, « trou », rapports, réforme.
  • Retraites désindexées de l’inflation, comme l’AGIRC et l’ARRCO, pour lesquels « les partenaires sociaux ont pris leurs responsabilités » (pas tous en réalité) en acceptant pour les 3 prochaines années une revalorisation de 1 point inférieure à l’inflation.

Après la taxe, l’augmentation de la CSG des retraités est souvent évoquée… au nom de la justice.

  • Nouvel allongement de la durée de cotisation pour le taux plein : « dès lors que l’on vit plus longtemps,…on devra travailler aussi un peu plus longtemps. »
  • Menace sur les régimes de fonctionnaires, les régimes spéciaux au nom de la lutte contre les « inégalités » : « Inégalités entre régimes, inégalités aussi qui frappent les femmes ou ceux qui ont des carrières incomplètes… ».  Ces régimes (Programme National de Réforme soumis à Bruxelles) sont « éclatés »  et « complexes ». Est-ce un ballon d’essai pour une  réforme « systémique », à points, chère à certaines organisations ?
  • Noter que baisser les retraites ouvre automatiquement la voie à la capitalisation
  • « Concertation », qui ressemble à un passage en force, pour ce projet de réforme déjà bien balisé: « Elle s’ouvrira dès la Conférence sociale du mois de juin et se poursuivra jusqu’à la fin de l’été ». Une procédure encore plus accélérée que l’ANI se profile.

Le contexte est inquiétant :

  • « Règle d’or », Pacte pour l’euro plus, TSCG, semestre européen…

Le délai de 2 ans « consenti »  par la Commission européenne pour parvenir aux 3 % de déficit (qui implique des coupes massives  sur les services publics et la Sécu) doit  s’accompagner d’une nouvelle réforme du marché du travail, la réforme des retraites, une plus grande libéralisation des services et des biens (entre autres SNCF, EDF-GDF)

  • La « compétitivité » devrait être rétablie par la baisse des salaires et des cotisations sociales patronales (l’ANI ne suffit déjà plus). Ça prive la Sécurité Sociale de ressources, creuse encore plus le « déficit ». Il faudrait faire l’inverse
  • Livre blanc retraites de l’UE : « Les réformes de la sécurité sociale  …ont bien progressé dans plusieurs pays, dernièrement en République tchèque, en Grèce, en Espagne et en Italie… »

Une énorme pression est exercée par les « marchés », le patronat, la droite, la troïka…

Au-delà d’analyses et propositions qui peuvent être différentes nous appelons :

- à résister à une réforme qui comme les précédentes ne ferait qu’aggraver la situation. D’autres solutions existent ;

- à lutter contre les tentatives d’opposer les générations entre elles, le privé au public… ;

- à informer dès maintenant les salariés, la population, à préparer la mobilisation unitaire pour éviter que ces menaces se matérialisent, à défaut lutter victorieusement contre.

 

2ème réunion débat organisée par le PCF dans le cadre des élections municipales à Paris

Hier soir, à la Bellevilloise, devant une belle assitance a eu lieu le 2ème débat organisé par Igor Zamichiei, responsable de la fédération de Paris du PCF et Ian Brossat, président du Groupe. Le thème en était : les services publics.

 2ème réunion débat organisée par le PCF dans le cadre des élections municipales à Paris dans Actualité michel-300x165

 C’est Michel Jallamion qui est intervenu pour République et Socialisme.

 

 

Les salariés de l’Hôtel-Dieu, dont le service des urgences est menacé de fermeture au 4 novembre, étaient largement présents et se sont exprimés.

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 Notons la présence de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

 

 

Equipe de campagne d’Anne Hidalgo

 

Equipe de campagne d'Anne Hidalgo dans Actualité joliemome-040613-3-300x225

 Anne Hidalgo m’a demandé de faire partie de son équipe de campagne. J’ai accepté sans hésiter.

Je crois qu’Anne fera une bonne Maire de Paris. Elle est la candidate qu’il faut à l’union de la gauche nécessaire pour continuer la politique progressiste que nous avons menée ensemble depuis 2001 dans la capitale. C’est une républicaine. Ses convictions de gauche ne sont pas sujettes à caution. Elle connaît la réalité du rapport de force entre la finance et les salariés.

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Parce qu’aux côtés de Michel Jallamion, parce qu’aux côtés de République et Socialisme, parce qu’aux côtés des élues républicaines-socialistes, je refuse le positionnement politicien confondant les enjeux nationaux et les enjeux locaux au risque de faire tomber Paris à droite.

 Républicaine et Socialiste je choisis , plus particulièrement dans le secteur qui m’est confié : la qualité du service public, de soutenir activement Anne Hidalgo pour un Paris dynamique et solidaire, pour sauvegarder et améliorer la qualité de vie des Parisiennes et des Parisiens, pour promouvoir une politique de mixité, d’égalité et de justice sociale.

 

 

 




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