CE N’EST QU’UN DEBUT…
Résistance Sociale est heureuse que l’élection de François Hollande ait permis de tourner la page d’un quinquennat qui mit à mal l’ensemble de nos services publics, de nos normes sociales, de la cohésion nationale, vilipenda les plus faibles et stigmatisa les organisations syndicales.
L’annonce faite par le nouveau Président de vouloir en finir, au nom de la souveraineté populaire, avec la politique d’austérité nous réjouit.
Cependant l’histoire nous a appris qu’aucune avancée sociale et démocratique, qu’aucune politique de progrès ne peut avoir lieu sans la mobilisation des forces sociales.
La première étape a été remplie : chasser le président des riches et de la finance. La seconde nous attend : donner une majorité à gauche à l’Assemblée nationale.
Résistance Sociale appelle d’ores et déjà nos concitoyens à soutenir au premier tour les candidats de gauche qui ont, par leur engagement, démontré leur capacité, non seulement à comprendre mais également à œuvrer pour le monde du travail.
Il faudra ensuite sans attendre, et peut-être avant même les législatives, procéder à la mobilisation des forces sociales. Enormément de cadres syndicaux y sont près. Ce doit être notre travail prioritaire : convaincre l’ensemble des organisations de progrès, à commencer par celles où nous militons, qu’une mobilisation d’ampleur est souhaitable et doit avoir lieu le plus rapidement et le plus unitairement possible.
Choisir une politique de relance et d’avancées sociales ne peut se faire que dans la foulée de la prise du pouvoir par la gauche avec une mobilisation sociale d’ampleur. Réorienter la richesse de la bourse vers le travail ne se fera pas sans heurts car, à supposer la meilleure volonté qui soit de la nouvelle majorité, les milieux financiers et patronaux ne se laisseront pas du moindre privilège sans combattre : La lutte des classes, eux, la pratiquent sans vergogne.
… CONTINUONS LE COMBAT !
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