Archive mensuelle de avril 2012

Lettre à Jean Ferrat par Philippe Torreton

 Jean,

J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j’étais à Entraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c’est sacré!

Pardon te t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d’idées , je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave! Lire la suite de ‘Lettre à Jean Ferrat par Philippe Torreton’

Georges Seguy à propos du 1er mai

Georges Séguy, ancien secrétaire général de la CGT, résistant, déporté, rappelle par ce texte (publié dans l’Humanité du 25 avril) le sens du 1er mai :

Nicolas Sarkozy devrait approfondir ses connaissances sur l’histoire du 1er Mai. En France, cette journée de lutte existe depuis qu’on a inauguré la tour Eiffel. Depuis que les ouvriers ont décidé de manifester chaque année à cette date, en dépit des interdictions et de la répression, le 1er Mai à l’échelle internationale est un symbole de l’unité de tous les travailleurs du monde pour le progrès social et la liberté.

Vouloir faire une cérémonie spéciale sur « le vrai travail », c’est une ignorance totale de l’histoire du 1er Mai. Les propos tenus par Henri Guaino sur France Inter, évoquant à propos du défilé populaire « un 1er Mai des permanents syndicaux », sont particulièrement choquants et n’ont rien à voir avec la réalité. Les permanents syndicaux sont évidemment dans les manifestations du 1er Mai, mais leur caractéristique, c’est la participation la plus massive possible des salariés et de leurs familles sur la base de la solidarité et de leurs revendications sociales. Henri Guaino, comme Nicolas Sarkozy, a tout à apprendre de l’histoire du mouvement ouvrier.

La prétention d’organiser un autre rassemblement, d’une autre nature, sur le thème du « vrai travail » me rappelle les périodes durant lesquelles les dictatures fascistes ont interdit les manifestations du 1er Mai correspondant à son histoire pour en faire des manifestations de collaboration de classes niant la défense des revendications et la solidarité.

Nous sommes dans une situation qui rappelle de tristes souvenirs. Sous l’occupation nazie, nous n’avions pas le droit de manifester et pourtant nous l’avons pris. Nous nous sommes heurtés à la répression de l’État français sous la direction de Pétain et de Laval. Jamais les travailleurs ne se sont résignés à accepter que l’on change la nature de classe du 1er Mai. Il y a dans cette décision de Nicolas Sarkozy quelque chose qui va dans le sens de ce qui a toujours été condamné par le monde du travail et par tous les démocrates. Je rappelle qu’à l’origine le 1er Mai a été organisé pour obtenir la journée de huit heures de travail. S’attaquer aux « corps intermédiaires », donc aux syndicats, qu’on oppose aux « vrais travailleurs » rappelle l’époque pétainiste, où l’on vantait le corporatisme et la collaboration de classe. Cela nous rattache aux vieilles traditions de l’extrême droite. Pour m’opposer à ces conceptions réactionnaires en France et dans d’autres pays d’Europe, j’ai écrit un livre sur le centenaire du 1er Mai qui explique la signification de cette journée, qui demeure un moment important de la solidarité internationale des travailleurs et de leur volonté de progrès sociaux.

Qu’est-ce que le « vrai travail » ?

Lorsqu’il était étudiant, Sarko défilait déjà derrière les banderolles de l’UNI aux cris de « A bas la grève ! » Ce qui se passe ces derniers jours, autour de cette question, n’est que la révélation de ce qu’il est vraiment : un riche bling-bling de Neuilly certes, mais aussi un tenant de la droite « dure », de la droite extrême.

Soyons tous conscients que la réélection de Sarkozy à la Présidence de notre pays serait, au sens littéral, la fin de la république. Il n’y a pas à tergiverser : il faut voter Hollande !

Et faire confiance -sinon préparer- le 3ème tour social.

Je vous invite à lire l’excellent article de Gérard Filoche sur le « vrai travail » :

http://www.filoche.net/2012/04/24/le-vrai-travail/

Sarko, la honte

Sarko se dévoile. Et s’affirme « pétainiste ». Ci-dessous la une d’hier (mercredi 25 avril 2012) de l’Humanité.

Sarko, la honte dans Actualité Sarko-Pétain

Pour un 1er mai de luttes, de solidarité, d’hommage et… d’honneur

1er mai 1891,  Fourmies. L’armée, deux compagnies d’infanteries du 145e régiment de ligne formé de jeunes militaires touchant une solde dérisoire, est venue en renfort à l’appel du Maire et des patrons locaux. La manifestation pacifique des salariés en grève se terminera dans le sang. C’est en chantant la Marseillaise et l’Internationale que les salariés reçurent les balles. Ce fut leur  porte-drapeau, qui pensait que les soldats reculeraient et laisseraient passer, qui fut le 1er visé. Bilan : 9 morts et 35 blessés.  Depuis le 1er mai a, en France, une consonance toute particulière : C’est le symbole de la nécessaire union des salariés, en France et à l’international, contre la collusion de pouvoir et des puissance d’argent. C’est rendre hommage à tous ceux qui sont morts, en France et dans le monde, dans les luttes populaires contre les intérêts de la Finance.

 Il aura donc fallu que ce soit Sarkozy ! Il aura donc fallu que ce soit celui qui instaura le bouclier fiscal, qui remis en cause la protection sociale et le droit égal d’accès aux soins, les 35 heures et le code du travail, et jusqu’à l’idée de pouvoir vivre en forme sans travailler les dernières années de notre vie,  celui qui foula aux pieds le programme du Conseil national de la Résistance, celui qui mit à l’encan les services publics, de l’Education nationale, de la Poste, de l’énergie, des transports… celui qui renia la souveraineté populaire, base de toute conception républicaine et démocratique, que ce fut celui-ci qui décida de cracher sur nos morts.

Piller les revenus et les impôts des salariés pour les donner aux banques et aux riches ne lui aura pas suffi! Il lui fallait en plus cette provocation gratuite, inutile et cruelle !

 Il tente tout, est prêt à tout, pour conserver un pouvoir personnel dont le seul objectif est de servir ses amis.

Sa dernière lubie : faire l’apologie du « vrai » travail ! Comme si des salariés ne travaillaient pas ! Comme si ce n’était pas les mêmes qui connaissent des périodes de chômage, de travail, de RSA,  des périodes  de doutes, des fluctuations de salaires, qui réussissent des concours, qui perçoivent des allocations familiales et des retraites !

Il prétend faire croire que les privilégiés seraient les chômeurs ou les familles nombreuses qui « bénéficieraient » des allocations et que les allocataires du RSA seraient les rois du pétrole !

Et que le bouclier fiscal des laudateurs du Fouquet’s est, lui, totalement « mérité » ?

 Si Sarkozy aime tant le « vrai travail », que n’a-t-il pensé à le payer d’avantage ? Le montant des solidarités en aurait été augmenté ! Il aurait pu choisir une politique de relance économique plutôt que d’innombrables plans d’austérité. Il aurait même pu faire en sorte d’imposer les revenus de la spéculation et de la rente au même niveau que ceux du travail !

 Qui abuse ? Une femme ou un homme qui garde ses enfants en bas âge dans un milieu rural privé de crèches ? Un licencié d’une nouvelle charrette ? Un homme ou une femme ayant fui la famine, la guerre ou la misère et travaillant pour un patron peu regardant ? Des personnes de milieux modestes percevant des allocations familiales ou des allocations de rentrée scolaire ? Un fonctionnaire tellement peu pressurisé qu’il se suicide ? Qui abuse ?

 La manœuvre est énorme : monter les salariés les uns contre les autres, les Français les uns contre les autres, selon leur situation sociale, leur origine, leur religion.

 Soyons nombreux, le 1er mai, à rejoindre le défilé des organisations syndicales pour participer un 1er mai historique !

 

Et maintenant il faut voter Hollande

Ainsi donc le verdict des urnes est tombé. Le candidat social-démocrate atteint presque les 29%, celui du Front de gauche fait le score tant attendu de 2 chiffres à un peu plus de 11%, même si les derniers sondages laissaient espérer mieux. La droite dure se maintient, avec le président sortant, à plus de 27% tandis que la droite chrétienne-démocrate ne réussit pas sa percée à 9%. Le score de Le Pen, à plus de 18%, démontre d’une part que « le ventre est toujours fécond d’où est sortie la bête immonde » mais aussi, et cela doit nous porter à réfléchir, qu’une partie du peuple français, parmi les plus défavorisés, se sent encore tellement exclue de la société qu’elle préfère choisir un vote de rejet à un vote d’avenir.

Et maintenant il faut voter Hollande jean_luc_melenchon_presidentielles_2012-300x166 Le score de Jean-Luc Mélenchon est bon, remarquable même, si l’on pense qu’il est parti en début de campagne à moins de 5%  ! Le Front de Gauche a manifestement réussi à redonner de l’espoir dans les quartiers populaires gangrennés par l’abstention. Et pourtant il laisse un petit goût de manque car nombreux sont ceux qui -avec moi- espéraient 2 ou 3 points supplémentaires. Le vote soi-disant « utile » a hélas encore joué. Il semble que le choix de la tactique de la sécurité immédiate s’est fait au détriment de la stratégie de la reconstruction : 1,5 à 2 points de plus pour Mélenchon contre 1,5 à 2 points de moins pour Hollande et, sans que le 2ème tour en soit changé, la physionomie de l’après élection aurait été tout autre. Le gauche de rupture avec le libéralisme aurait pesé plus fort ; les forces sociales, sans lesquelles -et chacun le sait- rien ne sera possible, auraient été plus mobilisées et plus confiantes. Aujourd’hui ne ressentent-elles pas cette élection comme un échec de plus après celui des retraites ? Vont-elles rebondir ? 

 Maintenant, l’urgence est de virer Sarkozy. Et de se mobiliser pour battre le président sortant. La perpétuation à l’Elysée de la droite dure et sans complexe qu’il représente serait une catastrophe pour notre pays et son peuple. Inutile de rappeler tout ce qu’il a détruit en 5 années d’un règne méprisant pour ceux qui essaient de vivre de leur travail : privatisations, dérégulations, baisse du pouvoir d’achat, casse du droit du travail, remise en cause de la protection sociale, de l’accès aux soins, de la retraite à 60 ans pour tous, remise en cause de l’école publique et laïque, etc. Un nouveau quinquennat de Sarkozy risquerait de marquer définitivement la fin de la France issue du Conseil National de la Résistance. La priorité est donc claire en cette préparation de 2ème tour : il faut battre la droite.

 Bien évidemment, cela ne suffira pas. L’union Européenne fourbit de nouvelles armes anti-sociales : renouveau de la directive bolkestein, instauration d’un salaire minimum différencié, remise en cause du droit de grève. Sans parler des projets du MEDEF et de la « Troïka » (UE/FMI/BCE) et des plans européens d’austérité déjà imposés à la Grèce et au Portugal, mais prévus pour l’Italie, l’Espagne et la France.

Le candidat François Hollande insiste sur l’impératif de croissance qui peut nous permettre de sortir de cette spirale, mais ses « conseillers » ne remettent pas en cause le pacte budgétaire européen ou le mécanisme européen de stabilité. Pour aider François Hollande –s’il est élu- à ne pas devenir le Papandréou français, il nous faudra être socialement vigilants et mobilisés.

 Rappelons-nous 1936 : Le programme qui a porté le Front Populaire au pouvoir n’était pas plus progressiste que celui du candidat de la gauche à ce 2ème tour. Et pourtant ! Et pourtant, nous vivons encore aujourd’hui sur le souffle et les acquis du Front Popu. Parce qu’alors les forces sociales ont su rappeler au gouvernement à qui il devait son élection. Parce que les grèves ont imposé des conquêtes de nouveaux droits. Parce que la mobilisation sociale a été au rendez-vous.

Francois-Hollande-Affiche-officielle-PS-2012-239x300C’est un nouveau défi qui nous appelle : après la victoire possible de la gauche le 6 mai, forcer François Hollande à devenir le Léon Blum de notre temps.

Votez Front de Gauche, mettez dans l’urne un bulletin « Mélenchon »

Au 1er tour, on choisit, au 2ème tour on élimine.

Au 1er tour on participe à la reconstruction de la gauche, au 2ème tour on balaie Sarkozy. Aujourd’hui le spectre du 21 avril dont certains se sont beaucoup servi, pas toujours de façon très honnête, a disparu. Il n’y a plus grand monde pour reprendre les propos de Marine Le Pen et traiter le candidat du Front de Gauche « d’idiot utile ».

Oui Jean-Luc Mélenchon fait peur ! Mais il fait maintenant peur très utilement. Il fait peur car il faudra compter sur le mouvement que sa campagne a amplifié mais qui est né dans les tréfonds du peuple et qui s’est découvert d’importance lors des manifestations contre la réforme sarkozienne (seulement ?) des retraites. Il fait peur car il est révélateur que le peuple français veut changer de société, qu’il sait qu’il en a les moyens et qu’il se prépare à le manifester après les élections. C’est le Front populaire, avec sa bobilisation sociale qui nous reviennent. Et c’est de celà que les libéraux ont peur.

Mes amis, mes camarades, vous qui militez, quelquefois, comme moi, depuis plus de trente années, pour changer la société, pour une fois : faites-vous plaisir ! Votez pour vos idées, Votez pour la République ! Votez pour la Gauche ! Votez pour la France !

PRENEZ LE POUVOIR !

Meeting de la Porte de Versailles

Meeting de la Porte de Versailles dans Actualité meeting11  68000 personnes  ! Incroyable : c’est le nombre que nous étions il y a quelques heures Porte de Versailles pour le dernier meeting de Jean-luc Mélenchon et du Front de Gauche.

Un enthousiasme revigorant, des militants conscients qu’ils sont là pour reconstruire la gauche ; l’ambiance est plus à 1936 qu’à 1981 : chacun sait que le changement se fera dans le rapport de forces social et que cette campagne du FdG a contribué, dans la poursuite des grandes manifestations contre la réforme des retraites, à le créer.

Mais de 1981 (eh oui, je n’ai pas connu 36…), on retrouve la joie et la Fraternité.

 meeting10 dans Actualité meeting8   Les interventions de Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon d’une grande qualité.

Des militants syndicalistes et politiques -de la vraie gauche, mais oui- qui retrouvent l’envie. Qui savent qu’ils ne vont pas « être présidents », mais qui savent aussi qu’ils vont chasser Sarkozy tout en imposant qu’on compte avec eux, dans le 3ème tour social.

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Le stand de République et Socialisme

Des jeunes… qui me rappellent tellement de souvenirs.

Des slogans  « Un peublo unido jamas sera vencido » mais aussi le désormais célèbre « Résistance, résistance« . Pas de « Mélenchon, président » : ici, on est sérieux, on veut une 6ème république.

Des milliers de drapeaux, de toutes les teintes du rouge, mais aussi des drapeaux tricolores ; l’Internationale et la Marseillaise reprises par des dizaines de milliers de poitrines. Et puis : « On lâche rien ».

IMG-20120419-00023-225x300 La fête se poursuit dans le métro. De nouveau : l’Internationale et la Marseillaise, mais aussi la Jeune garde.

Et puis la fête encore, dimanche soir à Stalingrad ?

L’ambiance du meeting en vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=-HQ5iu-vD6s&feature=related

La gauche de latino-américaine avec Jean-Luc Mélenchon

La gauche de latino-américaine avec Jean-Luc Mélenchon dans Actualité rafael-Correa Ci-dessous la lettre du Président équatorien Rafael Correa, mais aussi le soutien du PT de Lula au Brésil et de l’Argentine !

Quito, 9 avril 2012

Cher Jean-Luc,

Les injustices et les inégalités générées par un système basé sur le pouvoir de quelques uns et l’exploitation de la majorité, ont poussé, en Amérique latine, les citoyennes et les citoyens à s’unir pour redéfinir notre destin. La vérité, l’honnêteté, la force, la créativité et la simplicité des grandes idées résident en nos compatriotes et avec eux nous construisons ce futur que nous appelons tous de nos vœux.

En Amérique latine, ce système qui mettait le capital au-dessus de l’humain et les intérêts corporatistes au-dessus des droits citoyens s’est définitivement éteint. En Équateur, cela s’est traduit par le mot d’ordre du peuple : « Qu’ils s’en aillent tous! » Et c’est ainsi que nous avons débuté une révolution citoyenne destinée à changer les structures du pouvoir et à instaurer le bien vivre pour toutes et tous. Nos pas ne sont pas guidés par les recommandations du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, mais par une nouvelle Constitution, adoptée directement par le peuple, et dont les droits de l’homme constituent la colonne vertébrale.

Le nouveau Front de Gauche que tu mènes est une référence pour les mouvements progressistes de toute l’Europe, nous sommes sûrs que vous saurez affronter les défis posés par ce moment historique de la réalité européenne. Ce soutien populaire croissant est une preuve que l’Europe peut, elle aussi, surmonter le fondamentalisme néolibéral qui fait subir aux citoyens le coût de la crise, repoussant ainsi les aspirations sociales et enracinant les inégalités.

Lire la suite de ‘La gauche de latino-américaine avec Jean-Luc Mélenchon’

L’Hommage de la Nation

L'Hommage de la Nation cérémonie-Raymond-Aubrac-16-avril-2012-004-224x300 Je viens d’assister aux funérailles de Raymond Aubrac aux Invalides. Solennelles et émouvantes. Avec deux interventions magnifiques de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, l’un des derniers grands résistants et Jacques Vistel (fils du résistant Alban Vistel et président de la Fondation de la Résistance).

cérémonie-Raymond-Aubrac-16-avril-2012-013-224x300  Maintenant que Lucie et Raymond sont définitivement « partis dans l’ivresse », puissions-nous toujours garder vivant leur héritage.

http://bourgogne.france3.fr/info/sud-bourgogne/ceremonie-pour-raymond-aubrac-aujourd-hui-73445342.html

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