Je suis assez sidérée qu’on parle de la reconnaissance du cinéma français aux Etats-unis après que « The Artist » ait reçu 5 récompenses aux « oscar »…
Enfin il s’agit quand même d’un film muet (pas en français), au titre américain et qui rend hommage à la comédie américaine ! Les Etatsuniens se sont réjouis de voir un frenchie faire montre -avec talent- de son admiration (« I love your country » dit Jean Dujardin en recevant sa statuette) ; rien que de très normal à ce qu’il en soit récompensé. Ceci n’ôte rien aux qualités de « The Artist », mais n’a rien à voir avec la reconnaissance du cinéma français outre-atlantique !
« Le dernier métro » et Gérard Depardieu n’avaient pas eu droit aux mêmes honneurs… Pas un hasard !
Je publie ci-dessous un texte que j’ai reçu par internet et qui est signé de Georges Gastaud, président du CO.U.R.R.I.E.L. (Collectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l’Initiative et l’Emancipation Linguistique) ; je ne le cautionne d’ailleurs pas entièrement car je pense que « The Artist » représente –aussi- un peu du savoir faire français en matière cinématographique, savoir faire qui s’oppose à la mode étasunienne des effets spéciaux à gros budget et ça ce n’est pas évoqué dans ce « coup de gueule ».
« A propos d’un Oscar empoisonné…
Mon propos n’est pas de mettre en doute la valeur esthétique de The Artist. De même qu’on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments, il peut arriver qu’un bon film, esthétiquement parlant, soit aussi une mauvaise action sur les plans éthique et politique…
Et c’est peut-être bien le cas de The Artist.
Ce film a été ouvertement conçu pour être plus américain que tous les films américains : son titre est en anglais, son sujet est Hollywood et il est formaté de A à Z pour plaire aux « pros » du cinéma états-unien ; quant au « petit Frenchie » Dujardin, il a participé durant plusieurs mois à une intense campagne d’influençage qui tient plus du marketing que du Paradoxe du comédien…