Les hommes politiques peuvent-ils encore nous décevoir ?…
Hollande : il avait voté le projet du PS qui prévoyait de revenir sur la réforme des retraites. Il fait marche arrière. Le pire est qu’il est certainement persuadé « qu’on ne peut pas faire autrement ». On ne peut pas lui reprocher de ne pas vouloir transformer la société : il est convaincu qu’il fait pour le mieux dans un monde contraint dont il ne cherche pas à changer les contraintes. Dans ces conditions, pourquoi faire de la politique : les organisations charitables sont plus efficaces. Où sont les socialistes ? Les vrais ! Raison de plus pour que ,d’abord, nous soyons bien persuadés que, seul, un mouvement social fort maintiendra le cap à gauche et, ensuite, qu’il est utile que le candidat du Front de Gauche fasse un bon score pour que le candidat socialiste comprennen bien le message du peuple.
Chevènement : ça y est, après plusieurs cafés, pris chez l’un chez l’autre, en novembre et autres rencontres plus « officielles » en décembre, son renoncement est négocié. Pour pas grand chose comme prévu. Oh, rassurez-vous le texte de ralliement sera, comme à l’habitude, grandiloquant sur l’euro et la situation internationale. Et la vie des salariés sera présentée comme un dommage collatéral. L’habitude, l’habitude. Au fait : le CN du mouvement a délégué ses « pouvoirs » de « ratification » au SN : La démocratie est toujours bien organisée au MRC. Le « président » a bien défendu ses « amis » récents (avec le succès que l’on verra…) et ceux qui ont construit ce mouvement devront se battre s’ils veulent des miettes. La routine, je vous dis !