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Archive mensuelle de novembre 2011

1er décembre : réunion publique sur la dette…

Le COLLECTIF DE DÉFENSE ET DE DÉVELOPPEMENT DES SERVICES PUBLICS PARIS -IdF vous invite à une réunion publique le 1er décembre dans le 2ème arrondissement à Paris. 

Contact : Michel Jallamion – 06 88 26 91 22 

Que l’on soit citoyen-ne, salarié-e, privé-e d’emploi, retraité-e, femme ou homme, enfant, nous subissons toutes et tous au quotidien les politiques d’austérité. C’est vrai en France, en Europe et partout dans le monde. Alors que les plus fortunés ont profité durant des décennies de largesses financières et politiques, ce serait aujourd’hui aux peuples de payer et d’accepter le démantèlement de l’ensemble de leurs solidarités, jusqu’à la santé et l’éducation.  Il est temps qu’en France, comme cela a eu lieu déjà dans de nombreux pays européens, qu’une riposte unitaire à la politique d’austérité se construise sur des bases solides. 

Afin d’apporter sa pierre à l’édifice, le CDDSP Paris IDF organisera un débat sur le thème « Crise, dette, règle d’Or, G20, pacte euro+ … Et nous lÀ-dedans ? » 

Le jeudi 1er décembre de 18h30 à 21h00,

Salle Jean Dame,

17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris – Métro Sentier. 

Avec comme intervenants : Verveine ANGÉLI (secrétaire générale d’Attac), Marie-Laurence BERTRAND (Resp. confédérale CGT), Vincent DREZET (SNUI - Sud Trésor Solidaires), Pierre LARROUTUROU (économiste), Nicolas WALLET (secrétaire général FSU Paris). 

Cette réunion-débat aura lieu en la présence et avec la participation de : Jacques BOUTAULT (Maire EELV du IIème arrdt de Paris), Christian CELDRAN et Christophe DELECOURT (représentants du Collectif pour un audit citoyen de la dette), Bernard DEFAIX (Président de la Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics), Patrick LE HYARIC (député européen, directeur de l’Humanité), Françoise NAY (Vice-Présidente de la Coord. Nat. des hôpitaux et maternités  de proximité), Christophe VENTURA (SN Parti de Gauche).  Au-delà du débat, cette réunion se veut être un catalyseur de convergences et un relai des initiatives existantes notamment la lutte sans précédent sur la Santé, la création des économistes atterrés et le lancement des collectifs d’arrondissement dans le cadre de la campagne nationale pour l’audit citoyen de la dette. 

Organisations appelantes :

Les Alternatifs, Attac IDF, UD CGT Paris, Fédération CGT Finances, UGFF‑CGT, Collectif « La Santé n’est pas une marchandise », Coordination Eau IDF, Coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité, EELV Paris, FASE, Femmes Egalité, FSU Paris, GU, M’PEP, MRC, NPA Paris, PCF Paris, PCOF, PG Paris, section Poste et Télécom PS Paris, République & Socialisme, Réseau Education Populaire, Réseau Féministe « Ruptures« , Résistance Sociale, SNCA e.i.l. Convergence, Union Snui-Sud Trésor Solidaires, Solidaires Paris, UFAL, UNRPA, … 

Le CDDSP Paris-IDF est la déclinaison parisienne de la Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics :  www.convergence-sp.org  

Danielle MITTERRAND nous a quittés

daniellemitterrand.jpg Je ne veux pas cacher ma sympathie et mon respect pour Danielle Mitterrand. 

« Première Dame de France », puisque c’est ainsi qu’on dit, elle ne s’était jamais laissée piéger par les ors de la république. Elle avait continué ses divers combats en s’opposant à l’embargo qui frappe Cuba, en dénonçant l’esclavagisme moderne, en portant le combat de l’accès à l’eau potable, en prenant fait et cause pour plusieurs peuples sans existence officielle, en soutenant le sous-commandant Marcos au Mexique, en saluant Evo Moralès  ou Chavez… 

Bien la fille de son père, directeur d’école, révoqué en 1940 par Vichy pour ne pas avoir dénoncé les élèves juifs de son collège, c’était aussi une résistante qui avait rejoint le maquis à 17 ans. Indépendante d’esprit, exigente dans son soutien aux plus défavorisés, elle s’éloignera du PS et défendra le « non » au référendum sur le projet de texte constitutionnel européen en 2005.

Elle était présidente-fondatrice de « France-Libertés ».  daniellemitterrand2.jpg

Déficit de la sécu ? Non : lutte des classes !

Je publie ci-dessous l’excellente lettre de Michel Cialdella, ancien administrateur de la CPAM de Grenoble à Madame Valérie PECRESSE, Ministre du Budget (communication.dgme@finances.gouv.fr

Fontaine, le 25 octobre 2011 

Madame la Ministre, Comme à chaque fois qu’il est question de son budget les adversaires de la Sécurité sociale évoquent des fraudes qui selon vous seraient massives. 

Une première réaction c’est que l’ENA et HEC ça ne prépare pas forcément à la compréhension de l’institution SÉCURITÉ SOCIALE. Le Ministre sous la responsabilité duquel elle s’est mise en place, Ambroise Croizat était un ouvrier métallurgiste, communiste et Résistant. Vous, l’oeil fixé sur la calculette vous traitez les assurés avec un mépris total. Vous et vos semblables lorsque vous évoquez la Sécurité sociale c’est seulement à travers ce que vous appelez « Le trou » alors qu’elle est d’abord le moyen d’accéder aux soins. Sachez, Mme la ministre, qu’il s’agit d’abord d’une conquête des forces progressistes contre la droite et le patronat. La CGT, le parti communiste français qui étaient membre du Conseil National de la Résistance ont joué, ne vous en déplaise, un rôle déterminant dans la mise en place du système. Ce que confirme Henry C. Galant, chercheur américain : « Les défenseurs les plus actifs’ du nouveau plan de sécurité sociale et de son application étaient les communistes et la CGT… C’est grâce aux efforts de la CGT que les caisses furent prêtes à fonctionner à la date prévue » (1). 

Lire la suite de ‘Déficit de la sécu ? Non : lutte des classes !’

Qui a peur du débat à gauche ?

L’article ci-dessous est repris du blog de Ian Brossat, président du groupe des élus communistes et PG au Conseil de Paris (cf son blog dans les liens).

La petite phrase a fait mouche. C’est le propre des formules qui claquent et qui visent juste. En qualifiant François Hollande de « capitaine de pédalo en temps de tempête » dans un entretien au Journal du Dimanche où il dit par ailleurs une foule d’autres choses, Jean-Luc Mélenchon a entraîné une salve de réactions. Celles de plusieurs dirigeants socialistes qui, de Moscovici à Montebourg se sont empressés de répliquer, valent leur pesant d’or. Jouant les vierges effarouchées, les voilà qui s’indignent.

C’est un peu le monde à l’envers. Pendant des mois, le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon ont subi des attaques d’une violence inouïe, notamment de la part de Manuel Valls qui le qualifiait de « pire que Le Pen ». Il faut croire que l’insulte lui a valu promotion puisqu’il occupera, paraît-il, un rôle central dans la campagne du candidat socialiste. Ceux qui, à l’époque n’ont rien trouvé à y redire, poussent aujourd’hui des cris d’orfraie au moindre haussement de ton. Tout cela a quelque chose de risible tant l’indignation paraît surjouée. Elle l’est d’autant plus qu’en matière de petites phrases assassines, François Hollande n’a jamais été en reste. Jusqu’à ce qu’il décide, il est vrai, de devenir triste pour faire sérieux…

Disons le clairement : la gauche ne pourra éternellement fuir le débat de fond sur la crise et les solutions pour en sortir. Cela fait des semaines que nous avons proposé au candidat socialiste de débattre publiquement de ces questions cruciales. Les jours passent, et la réponse tarde à venir. Il semble s’être mis en mode silencieux. Il est vrai que la situation européenne a de quoi le mettre mal à l’aise. Ses petits camarades des pays voisins ne l’aident pas. Pas plus les socialistes grecs assis aux bancs du même gouvernement que l’extrême-droite, que ceux d’Italie qui applaudissent à tout rompre le fameux gouvernement de « techniciens » à la solde des financiers qui s’est juré de couper dans toutes les dépenses publiques. Est-ce cela la gauche que nous voulons ? A l’évidence, il y a matière à débat. Ces questions, on les esquive ou on les affronte. Nous avons l’ambition de faire gagner la gauche. C’est précisément pour cela que nous ne voulons pas que la gauche se laisse aller à cette pente-là. C’est ce qu’a dit Jean-Luc Mélenchon. Et il a mille fois raison.

Parrainage

parrainagejlm.jpg J’ai transmis mon engagement de parrainage à Jean-Luc Mélenchon.

La dernière de Bachelot !

Je relaie ci-dessous le « coup de gueule d’Emma », une infirmière qui se dit elle-même démoralisée et dégoûtée.   Pour signer la pétition : http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php

« Aujourd’hui, j’avais formation obligatoire sur les prélèvements (sanguins et autres). Le directeur du principal labo avec lequel notre hôpital travaille nous apprend (tenez-vous bien !) que nous, les infirmières, n’avons plus le droit de faire les prises de sang.
D’après la dernière ordonnance de notre chère ministre de la santé (donc, pas de passage devant députés et sénateurs !), les laboratoires, pour subsister, devront passer une certification assez contraignante et compliquée, et pour ce faire, doivent, entre-autres, se porter garants du préleveur (c’est à dire, nous, en l’occurrence !). Conséquence immédiate : les infirmières ne seront autorisées à prélever que si elles ont été formées et agréées par le labo dans lequel le prélèvement est analysé ! Exit, donc, les infirmières intérimaires ou remplaçantes…
Seconde conséquence, et non des moindres : les prélèvements à domicile seront désormais interdits !
Les patients devront donc se rendre au laboratoire par leurs propres moyens, quel que soit leur état, ou bien se faire hospitaliser !
Troisième conséquence : les laboratoires étant tenus de s’équiper de machines hyper-performantes, avec le moins de personnel possible, (ah oui, parce que j’ai oublié de vous préciser que l’État a décidé de diminuer fortement le remboursement des examens sanguins aux  laboratoires !) pour pouvoir continuer à fonctionner, ils vont devoir se regrouper (but final avoué : 1 à 2 labos seulement par département !!!).
Bref, les hôpitaux de taille moyenne qui possèdent leur propre labo vont le fermer (c’est déjà fait à Paoli-Calmette, par exemple, Cavaillon et Orange vont suivre) et il faudra donc se déplacer vers un grand plateau technique pour faire les examens qui ne sont pas hyper-courants.
Comme ces grands plateaux techniques seront les seuls à accueillir une grande partie des examens à réaliser, nous n’aurons les résultats qu’au bout de plusieurs jours (et mieux vaut ne pas en avoir besoin un vendredi après-midi !)
Enfin, cerise sur le gâteau : en toute discrétion, il a été décidé que désormais le directeur d’un labo n’a plus besoin d’être biologiste !
La Générale de Santé, ainsi que d’autres grands groupes financiers sont donc en train de racheter tous les labos de France et de Navarre et il devient donc impossible à un médecin biologiste de  posséder son propre labo…Voilà, je ne peux vous conseiller qu’une seule chose : surtout, ne tombez pas malade ! Et si toutefois cela vous arriver malgré tout, déménagez aussitôt vers une grande ville, seul moyen d’ici très peu de temps de pouvoir être soigné dans des conditions acceptables !
Nous avions le meilleur système de santé au monde, mais c’était avant !!!
« 

Le salaire de qui ?

Cette histoire de blocage du salaire du Président m’agace un peu.

Fillon a déclaré que « Le salaire des membres du gouvernement et du président de la République sera gelé jusqu’au retour à l’équilibre strict des finances publiques ». Bon, comme tout le monde l’a compris : 1/ ils risquent fort de ne plus être là l’année prochaine, ils ne se font pas grosse peine, 2/ personne n’a oublié que Sarkozy avait pratiquement doublé son salaire en arrivant, le blocage est supportable !

Ce qui m’agace le plus c’est que le candidat du PS, François Hollande, se saisit de l’occasion pour jouer au monsieur « Propre » et affirmer que lui baissera le salaire du Président de 30% (après l’augmentation sarkozienne, la proposition fait radin !).

Le problème est-il là ? N’est-il pas plus tôt dans l’écart des revenus dans la socité française ? Dans le scandale des stock-options ? Dans les parachutes dorés ? Dans les dividendes des actionnaires qui délocalisent ? Bref dans la répartition des richesses !

C’est ce choix qu’on attend d’un candidat de gauche.

Pour qui voter quand on est républicain de gauche ?

Puisqu’on me demande ici ou là, depuis ce matin, ce que je pense de la candidature de Chevénement à la présidentielle, eh bien, je vais le dire.

Il n’y a pas de meilleur vote au 1er tour que de voter au plus près de ses idées.

Les votes soi-disant « révolutionnaires » (voter à droite pour empêcher une gauche pas assez à gauche de passer) ou « utiles » (voter pour celui qu’on estime avoir le plus de chance d’être au 2nd tour), sont des votes de dépits qui ne donnent jamais satisfaction à leur auteur. Et on est jamais sûr du résultat : un autre électeur par le même raisonnement fera le vote exactement inverse ; bref, c’est pour un résultat nul qu’on aura renoncé à voter pour le candidat le plus proche de soi.

Donc ne comptez pas sur moi pour suggérer que Chevénement devrait méditer la leçon de 2002 et laisser le champ libre au candidat du PS.

Si, à travers sa candidature, il voulait défendre son originalité à gauche, ce serait très bien. Mais j’en doute. Je le crois toujours dans son trip « Haut dessus de la droite, haut dessus de la gauche, il y a moi ». Et surtout pour être un candidat crédible, il lui faudrait avoir un parti. Ce qu’il n’a jamais voulu. En 2001, le petit mais structuré MDC avait travaillé d’arrache-pied (je suis bien placée pour le savoir !) pour engranger quelques 700 signatures lesquelles s’étaient transformées en un peu plus de 500 parrainages réels. Aujourd’hui, que reste-t-il de cette aventure ? Des réseaux d’influence, des liens informels mais réels entre anciens militants  : MRC, ex-MRC, militants sans affiliation, groupes divers ayant rejoint d’autres partis ou s’étant autonomisés, une grosse  et vraie nébuleuse, quoi. Mais, certes pas un parti capable de réunir les conditions d’une campagne (parrainages mais aussi financement (150 000 €, ce n’est pas sérieux !) et militants -utiles même si, dans ce qui reste du MRC, on ne leur porte pas une grande attention).

La candidature de Chevénement est donc virtuelle.

Ce ne serait pas grave si ses interlocuteurs l’ignoraient. Ce ne serait pas grave s’il n’entrainait avec lui, dans l’impasse, le dernier carré de ses fidèles.

Tout ça pour se vendre à tout petit prix à François Hollande. Un député dans le Nord, un, sans doute, dans le Pas-de-Calais, qui l’un et l’autre ne devront leur élection qu’à la réelle force sur le terrain de leur fédération respective. Alors tout ça pour quoi ? Une présidence de commission au sénat et une éventuelle candidature à Belfort ou au Kremlin-Bicêtre ? Contre l’abandon de leurs idées !

Car, oui, mes camarades, vous allez tout abandonner. Pour du vent. Et vous le savez.

Plus personne ne se fait d’illusion sur les capacités de Chevénement à peser sur le candidat du PS. Les républicains de gauche qui ont choisi cette stratégie d’influence ont rejoint la campagne de Hollande depuis plusieurs mois ; et ils jouent leur rôle, mais à la marge, dans leur domaine ou leur territoire géographique respectifs. C’est un choix que je respecte. Ce n’est pas le mien.

Le mien est tout simple : Je voterai pour le candidat qui porte les idées les plus proches des miennes. Je voterai pour :

-le candidat anti-libéral,

-le candidat qui s’oppose à l’Europe de la finance et des agences de notation,

-le candidat qui n’a pas peur de dire qu’il aime la France,

-le candidat qui ose parler de protections douanières,

-le candidat qui défend l’industrie française, le vivre et travailler au pays,

-le candidat qui se préoccupe autant de l’emploi que du pouvoir d’achat,

-la candidat qui défend les services publics à la française,

-le candidat qui sait regarder ce qui se passe en Amérique latine,

-le candidat pour lequel « nationalisation » n’est pas un gros mot,

-le candidat pour lequel le droit du travail n’est pas une entrave à la productivité,

-le candidat de la retraite à 60 ans,

-le candidat de l’école publique et laïque…

Alors, il a toutes les qualités « mon » candidat ? Pour m’être rangée, pendant 30 ans, derrière un homme politique, je peux vous assurer que ma vigilance sera totale. Et si Jean-Luc déconne, eh bien je le quitterai.

C’est cette liberté que je me donne désormais qui me permet de dire aujourd’hui, sereinement, que Jean-luc Mélenchon est le meilleur candidat pour les républicains de gauche. Que ses engagements les plus forts sont aussi les miens. Qu’il est républicain et de gauche et qu’à ce jour il est bien le seul à assumer ce que veulent dire ces deux mots. Qu’il est le candidat naturel des intérêts du peuple français et j’entends par là : de ceux qui vivent -ou aimeraient vivre- de leur travail.

Alors oui je soutiens Jean-Luc Mélenchon. Et j’espère bien qu’il fera le plus gros score possible pour peser sur l’avenir de la France.

Pour le reste, 30 ans de politique m’ont appris à ne compter que sur la mobilisation sociale et la force de citoyens !

Bernard Cassen : l’Amérique latine se consolide à gauche


Bernard Cassen, président d’honneur d’ATTAC et secrétaire général de Mémoire des luttes, analyse les mesures progressistes prises par les gouvernements d’Amérique latine, qui s’installent entre la gauche et le centre gauche. Victime de campagnes de désinformation et de dénigrement par les grands médias, le continent le plus stable du monde selon Cassen, où « l’intégration passe moins par l’économique que par le politique », insiste-t-il, devrait servir d’exemple à l’Europe.

Propos recueillis pas Vladimir de Gmeline sur :  http://www.medelu.org/Bernard-Cassen-l-Amerique-latine 

ou ci-dessous 

L’Amérique du Sud est en train de sortir du libéralisme ? C’est un bien grand mot. Même si le socialisme du XXIème siècle est revendiqué comme objectif, il y a plutôt une convergence vers un modèle de type social-démocrate (celui de l’Europe des années d’après-guerre), sans remise en cause globale et immédiate du capitalisme et de l’économie de marché. Ce qui prime est la volonté d’éliminer la pauvreté et de réduire les inégalités, même si on est très loin d’y être arrivé complètement, de redistribuer les richesses, de récupérer les ressources naturelles, le tout s’accompagnant d’une prise de distance vis à vis du libre-échange. L’Amérique latine s’installe entre la gauche et le centre gauche. 

Lire la suite de ‘Bernard Cassen : l’Amérique latine se consolide à gauche’

Les Européïstes, les Grecs et le referendum…

Moi, ce qui m’amuse c’est la colère de Sarkozy et Merkel devant la décision d’un Papandréou -qui se souvient peut-être pour la 1ère fois qu’il a été élu à gauche- de prendre l’avis de son peuple ! Et ce qui m’amuse peut-être encore plus c’est la manière dont les journalistes relaient l’information : ils sont sidérés qu’on puisse encore dans un pays comme la Grèce, discrédité par toutes leurs merveilleuses agences de notation – dont on se souvient comment elles côtaient les banques juste avant la crise financière- faire passer la politique, donc le choix du peuple au dessus de la technocratie libérale européïste ! Et si le peuple grec a autant de courage et de détermination que le peuple islandais, je n’ai pas fini de m’amuser !!!




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