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Archive mensuelle de octobre 2011

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La réaction de JL Mélenchon à la lettre de Montebourg

Cher Arnaud Montebourg, 
  
J’ai lula lettre que tu as envoyée à tes compétiteurs de la primaire socialiste. Tu as voulu qu’elle soit « ouverte ». Je me sens concerné. En effet, tu t’adresses aux deux socialistes qui pourraient être candidats à l’élection présidentielle. Je le serai pour ma part en toute certitude, au nom du Front de Gauche. Les questions que tu poses concernent toute la gauche et tous nos concitoyens. 
  
J’ai donc souhaité y répondre. 
  
Le nombre de votants aux primaires organisées par le Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle montre une volonté d’intervention populaire. Celle-ci marque je crois les temps politiques nouveaux dans lesquels nous sommes entrés. Car désormais le grand nombre sent bien que les dogmes suivis jusqu’à présent par les pouvoirs en place mènent le monde à une impasse. Chacun se sent dès lors invité à se mêler des affaires publiques. Bonne nouvelle ! 
  
En t’écrivant, je veux donc contribuer à ce débat démocratique indispensable pour que l’élection présidentielle ne se réduise pas à une compétition de personnes mais permette aux citoyens d’exercer en toute lumière une souveraineté éclairée par le débat argumenté. 
  
Je veux aussi entamer à cette occasion une discussion ouverte à gauche sur les conditions concrètes et précises qui permettront à un gouvernement de mener une politique alternative à celle de la droite, à l’heure où pourtant les gouvernements sociaux-démocrates dans toute l’Europe adoptent des plans d’austérité en tout point contraires à leurs engagements de campagne. 

Lire la suite de ‘La réaction de JL Mélenchon à la lettre de Montebourg’

Primaires socialistes et la lettre de Montebourg

Arnaud Montebourg a obtenu 17% des voix au 1er tour des primaires socialistes. Et il les a obtenus en tenant un discours de gauche sur la « démondialisation ».

On aurait pu penser qu’il interroge les candidats du 2ème tour en partant de ce état de fait.

Bref qu’il se fasse le porte-parole de ceux qui, à travers leur vote, ont exprimé l’espoir d’une politique de gauche : emploi, salaire, droit du travail, abrogation de la loi Sarkozy sur les retraites (c’est si loin que ça ces millions de manifestants dans nos rues?), sauvegarde des services publics, en finir avec la RGPP…

On aurait pu espérer qu’en fonction des réponses de ceux qu’il appelle les « impétrants », il propose un choix à ceux qui s’était retrouvé sur son nom.

Eh bien, non ! Je suis déçue du côté « donneur de leçons » et « bobo » de cette lettre. Oui, après la prestation de Arnaud Montebourg, j’attendais mieux !

Car c’est bien d’abord sur la proposition d’un autre partage des richesses qu’il faut choisir le candidat de la gauche si l’on va voter aux « primaires »…

Oh, comme je partage la vision exprimée dans ce lien : http://www.marianne2.fr/Chomage-salaires-retraites-les-oublis-de-la-lettre-d-Arnaud-Montebourg_a211406.html?preaction=nl&id=2952698&idnl=26491&

Pour la suite, seule la pression populaire garantira le résultat !

Quand les peuples se réveilleront

Oui, c’est le titre de l’édito de… « La Tribune », publication fort peu gauchiste, comme vous le savez !

Je ne résiste pas au plaisir de vous le transcrire ci-dessous.

 » Jusqu’où le peuple grec pourra-t-il supporter les sacrifices sociaux et économiques ? On est franchement en droit de se le demander, lorsque l’on constate, avec un certain effarement, la célérité avec laquelle le gouvernement de Georges Papandréou accentue la rigueur de son plan de redressement quasiment chaque jour, répondant ainsi aux exigences de la troïka et des gouvernements européens. Avec la décision de licencier 30.000 fonctionnaires (quel que soit l’habillage de la mesure, c’est à cela qu’elle revient), dans un pays où l’emploi à vie dans la fonction publique est garanti par la Constitution, le gouvernement frappe fort. Va-t-il au-delà du seuil de tolérance de ses concitoyens ? Si l’on en juge par la violence de la réaction de l’opinion publique à Athènes, la réponse est évidente. Au Portugal, le niveau de rupture n’est pas loin. Samedi dernier, les manifestations d’opposition aux nouvelles mesures d’austérité, qui doivent être prises dans les semaines qui viennent, ont rassemblé des foules denses dans toutes les grandes villes du pays. Certes, dans une démocratie, la politique ne se fait pas dans la rue. Mais en Grèce et au Portugal, les responsables politiques et économiques ont le couteau dans les reins. Les conditions dans lesquelles ils doivent faire accepter par leurs opinions publiques des décisions très dures, remettant en cause un modèle social bâti sur de longues années, sont à peine acceptables sur le plan du délai de mise en oeuvre des mesures et de l’ambition des résultats à atteindre. Or, dans aucun des scénarios étudiés à Bruxelles et à Washington, ne semble figurer une variante où la Grèce, le Portugal ou l’Espagne seraient contraints de renoncer à une partie de ces mesures d’austérité à cause de la résistance des peuples. Pourtant, nous n’en sommes pas très loin, et l’on connaît la force de contagion de ce genre de mouvements. Il n’est donc que temps de vérifier que le calibrage des mesures d’austérité tient bien compte de la plus élémentaire justice fiscale et économique, que ces mesures ciblent aussi les vrais détenteurs de fortune, y compris ceux qui se cachent dans les méandres des paradis fiscaux et des sociétés-écrans. On n’en jurerait pas toujours… « 

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