« Agora nimguem mais cerra as portas que abril abriu » (« maintenant plus personne ne ferme les portes qu’avril a ouvert ») !
3 millions de travailleurs portugais dans la rue le 24 novembre 2010, plus de 600 000 précaires le 12 mars 2011, une nouvelle grande manifestation le 19 mars… tout cela pour que le Premier Ministre Socratès, un social-démocrate européïste, livre son pays à Bruxelles et au FMI. Au moins, il est honnête : il ne peut pas faire passer le libéralisme à son peuple, il en appelle à de plus compétents pour le faire !
En Islande c’est un autre scénario qui se joue. Sur les instances des institutions financières européennes et avec la complicité du gouvernement de centre-gauche pro-européen qui soutenait le « oui », les Islandais ont été rappelés aux urnes. Et pour la 2ème fois le peuple a parlé clair : NON, il ne remboursera pas : « Nei, c’est nei ! Il n’y a jamais eu d’obligation légale pour les citoyens islandais d’assumer les pertes d’une banque privée ! » soulignent sur leur site (www.advice.is – cf l’Humanité) les partisans du non. Ce samedi, 60% des électeurs islandais, avec un fort taux de participation, ont donc confirmé leur refus de rembourser les dettes laissée par la faillite de Icesave consécutive au krach de 2008
Quand on leur donne la parole, les peuples ne tergiversent pas : ils ne veulent pas payer pour les capitalistes !
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