Voici le titre du « 20minutes » d’hier en page 8 :
« PORTUGAL : Avec le plan d’aide, le quotidien de la population va s’aggraver »
Rien à dire de plus. Ou plutôt si : pourquoi les aider ?
Voici le titre du « 20minutes » d’hier en page 8 :
« PORTUGAL : Avec le plan d’aide, le quotidien de la population va s’aggraver »
Rien à dire de plus. Ou plutôt si : pourquoi les aider ?
Vous pouvez retrouver l’article ci-dessous sur le site de « Mémoire des luttes » – voir lien ci-contre.
Libye, le juste et l’injuste
par Ignacio Ramonet
« Tous les peuples du monde qui ont bataillé pour la liberté ont fini par exterminer leurs tyrans. »
Simon Bolivar
Les insurgés libyens méritent l’aide de tous les démocrates. Le colonel Kadhafi est indéfendable. La coalition internationale qui l’attaque n’est pas crédible. On ne bâtit pas une démocratie avec des bombes étrangères. Parce qu’elles sont en partie contradictoires, ces quatre évidences nourrissent un certain malaise, notamment au sein des gauches, à propos de l’opération Aube de l’Odyssée lancée en Libye le 19 mars dernier. L’insurrection des sociétés arabes constitue l’événement politique international le plus important depuis l’écroulement, en Europe, du socialisme autoritaire d’Etat en 1989. La chute du Mur de la peur dans les autocraties arabes est l’équivalent contemporain de la chute du Mur de Berlin. Un authentique séisme mondial. Parce qu’il se produit dans la zone où sont localisées les principales réserves d’hydrocarbures de la planète, et parce que son épicentre se trouve au sein du « foyer perturbateur » du monde (cet « arc de toutes les crises » qui va du Pakistan au Sahara Occidental, en passant par l’Iran, l’Afghanistan, l’Irak, le Liban, la Palestine, la Somalie, le Soudan, le Darfour et le Sahel), ses ondes d’expansion bouleversent toute la géopolitique mondiale.
Lire la suite de ‘Sur l’intervention en Libye, un excellent article d’Ignacio Ramonet’
Y a des jours comme ça où on ne sait pas si l’actualité doit nous faire rire ou bien pleurer…
-Les Verts hésitent entre Eva Joly et Nicolas Hulot … alors qu’ils ont quelqu’un de bien comme secrétaire générale : Cécile Duflot qui joint préoccupations écologiques et préoccupations sociales…
-La « communauté internationale » piétine en Libye. La « communauté internationale » ? Non, l’OTAN et le Qatar. On oublie que les Etats arabes, les Etats d’Afrique subsaharienne, les Etats d’Amérique latine ne voulaient pas d’une intervention internationale. Le peuple libyen ou le pétrole ? Avec ou sans dictateur, c’est secondaire.
-Les forces « républicaines » d’Alassane Ouattara ont arrêté Laurent Gbagbo. Avec l’aide des missiles tirés d’hélicoptères français… Lequel des deux avait gagné les élections ? Je n’en sais rien. La « communauté internationale » et les Etats-Unis, soutenus par leur nouveau serviteur français, ont décidé que c’était Ouattara. Possible. Mais était-ce au nouveau colonialisme d’aller régler l’affaire ou aux Ivoiriens ? Quant à Guillaume Soro, l’ancien 1er ministre de Gbagbo, le voila nouveau 1er ministre de Ouattara…
Gérard Filoche prend le problème par le bon bout : celui des travailleurs. Je ne crois plus, après 35 années de militantisme, à la volonté des leaders politiques -je veux parler de tous ceux qui ont ou ont eu des ambitions présidentielles- de mener une politique répondant réellement aux aspirations des salariés. Ils trouvent toujours une bonne raison pour que cela ne soit « pas possible maintenant ». Soit c’est « à cause de l’Europe », oubliant qu’elle n’est que l’outil du libéralisme qu’ils prétendent combattre. Soit c’est au nom de « l’intérêt national », bizarrement déconnecté de l’intérêt général du peuple, comme si la souveraineté nationale pouvait, à gauche, être autre chose que la souveraineté populaire… Alors quelle que soit la gauche politique qui accédera à l’Elysée -et souhaitons-la la moins mauvaise possible, toutes ne se valent pas- seule une mobilisation du mouvement social maintiendra cette gauche sur de bons rails. Et là, comme par hasard, ce deviendra possible !
Ci-dessous l’intervention de Gérard Filoche au conseil national du Parti Socialiste sur le « Projet ».
Nous devons nous féliciter d’avoir un projet qui rassemble tous les socialistes. Car, sans l’unité des socialistes et de toute la gauche, rien de grand ne s’est jamais fait et ne se fera jamais dans ce pays.
C’est un projet « socialiste ».
C’est un projet de « changement ».
Et il y en a tellement besoin après cinq ans de misère sarkozyste, que les salariés et les électeurs de gauche y trouveront des raisons d’espoir.
Sarkozy c’est le pire que nous ayons eu à subir dans les décennies récentes. Le plus anti-social des présidents. Une catastrophe. Je ne dis pas, moi, « qu’il n’a pas tenu ses promesses », il les a hélas toutes tenues, c’est un intégriste néolibéral, thatchérien, reaganien, et il a fait tous les ravages qu’il avait annoncés. Plus même, puisqu’il a pillé les retraites qu’il avait promis de ne pas toucher et qu’il a privatisé EDF qu’il avait juré de ne pas privatiser. Il s’agit de reconstruire.
Et quand on lit le texte du projet socialiste, on sait qu’on rompt avec le sarkozysme et qu’on revient dans le bon sens.
C’est important pour les salariés que nous disions que nous allons abroger la loi 2010 sur les retraites et que nous allons revenir à l’âge légal de 60 ans. C’est décisif.
Les électeurs n’aiment pas les grandes phrases, ils ont raison, ils cherchent à juger sur des actes, des chiffres, du concret.
Il y a eu 8 millions de manifestants et 75 % de l’opinion pour cela. Nous sommes attendu là-dessus. C’est le test.
« Agora nimguem mais cerra as portas que abril abriu » (« maintenant plus personne ne ferme les portes qu’avril a ouvert ») !
3 millions de travailleurs portugais dans la rue le 24 novembre 2010, plus de 600 000 précaires le 12 mars 2011, une nouvelle grande manifestation le 19 mars… tout cela pour que le Premier Ministre Socratès, un social-démocrate européïste, livre son pays à Bruxelles et au FMI. Au moins, il est honnête : il ne peut pas faire passer le libéralisme à son peuple, il en appelle à de plus compétents pour le faire !
En Islande c’est un autre scénario qui se joue. Sur les instances des institutions financières européennes et avec la complicité du gouvernement de centre-gauche pro-européen qui soutenait le « oui », les Islandais ont été rappelés aux urnes. Et pour la 2ème fois le peuple a parlé clair : NON, il ne remboursera pas : « Nei, c’est nei ! Il n’y a jamais eu d’obligation légale pour les citoyens islandais d’assumer les pertes d’une banque privée ! » soulignent sur leur site (www.advice.is – cf l’Humanité) les partisans du non. Ce samedi, 60% des électeurs islandais, avec un fort taux de participation, ont donc confirmé leur refus de rembourser les dettes laissée par la faillite de Icesave consécutive au krach de 2008
Quand on leur donne la parole, les peuples ne tergiversent pas : ils ne veulent pas payer pour les capitalistes !
Je lis dans le blog de mon ami Eric Ferrand que : « le mètre (du grec metron, mesure) est défini comme étant la dix millionnième partie du quart d’un méridien terrestre » …
Quand j’étais jeune (beaucoup plus jeune) élève de l’école primaire de Lurais, on apprenait ça par coeur. Je ne suis pas sûre que ça représentait quelque chose de clair pour nous, mais, par contre on en comprenait intuitivement à la fois la rationalité et l’universalité. Bref, l’école d’alors faisait plus pour la République que tous les faux débats sur la fausse laïcité de l’UMP !
Je me permets de vous inviter à signer 2 appels importants pour la reconstruction de la gauche.
D’abord celui issu des 8èmes Vendémiaires de RESO, co-organisées avec la Convergence pour les services publics. Il s’intitule « N’attendons pas 2012 : APPEL À LA CONVERGENCE POUR LA RÉSISTANCE SOCIALE » http://www.resistancesociale.fr/spip.php?article1635
Ensuite, celui-ci, plus ancré dans la démarche politique : « Construire une alternative politique à la hauteur des exigences du mouvement social. » http://tousensemble-agauche.net/
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Les photos du rassemblement de ce samedi 2 avril pour la défense de la santé publique, à Bastille, sont visibles sur le site de RESO : http://www.resistancesociale.fr/spip.php?article1725
Ci-dessus quelques unes de ces photos prises près du stand de Résistance Sociale.
A la suite du vœu ci-dessus que j’ai déposé et fait voter au Conseil de Paris, lors de la séance des 28, 29 et 30 mars 2011, contre le plan de restructuration en cours à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, je vous invite à participer aux rassemblements régionaux qui ont lieu :
ce samedi 2 avril, pour l’égal accès, de toutes et tous et partout, à des soins de qualité.
A Paris, vous pouvez nous rejoindre au stand de Résistance sociale à partir de 14h, place de la Bastille (à l’angle de la place de la Bastille et de la rue de la Roquette devant la sortie du métro).