Contre la fermeture de la chirurgie cardiaque du CHU Henri Mondor de Créteil,
Contre les menaces sur A Chenevier, E Roux, G Clemenceau, Joffre-Dupuytren…, Mais aussi : Contre la fermeture programmée de l’Hôtel-Dieu afin de procéder à une opération immobilière sur le siège de l’AP-HP, Contre la vente de St Vincent de Paul et la disparition de Bichat et de Beaujon, Contre toute la « restructuration » des Hôpitaux de Paris, je vous invite à rejoindre le : RASSEMBLEMENT le 10 MARS 11H30 devant le ministère de la santé, 8 rue de Ségur 75007 Paris – (RdV de Résistance sociale à 11h15 à la sortie du métro Ségur)
La fermeture annoncée de la chirurgie cardiaque au CHU Henri Mondor de Créteil n’a aucune justification médicale : ce service est réputé internationalement, performant, effectue de la recherche, de l’enseignement, rayonne sur tout l’est francilien …et est rentable. Cette fermeture fragiliserait l’hôpital et entraînerait des restructurations sans fin service par service. Faute du prétexte classique de « déficit », le ministère, l’ARS (Agence Régionale de Santé), procèdent par décision autoritaire sans tenir compte des besoins des usagers, des personnels, des élus ? …
Une double logique financière et idéologique explique ce recul historique de la politique de santé de la France, qui naguère était enviée mondialement :
- Intégration de la santé, dans les pactes d’austérité si chers à M Trichet, Mme Merkel, M Sarkozy, la Commission européenne, le FMI, l’OCDE… : « Un hôpital performant est un hôpital qui apporte sa contribution au rééquilibrage de l’assurance Maladie » (N Sarkozy). - Volonté d’ouvrir les marchés de la santé, des retraites, de la « dépendance », de la Sécurité Sociale … au privé lucratif, aux multinationales, aux « partenariats » public –privé qui « doivent devenir la règle » (N Sarkozy). La fermeture de la chirurgie cardiaque de Mondor, les menaces sur A.Chenevier, E.Roux, G.Clemenceau Joffre-Dupuytren, la fermeture programmée de l’hôpital de l’Hôtel Dieu au centre de Paris, la restructuration d’ensemble de l’AP HP et du médico social, le projet de ne garder qu’un hôpital par département effectuant des opérations chirurgicales de nuit, résultent de ce dogme libéral, opposé à notre modèle social issu du Conseil National de la Résistance.
La santé est une priorité. C’est à partir des besoins, du développement des techniques scientifiques, que la politique de santé doit s’ordonner. Tous au ministère le 10 mars 11H30 !
