Qui n’est pas « écolo » n’est pas « in ». Je ne suis pas « in ».
Je n’ai pas envie de détruire la planète. Je pense d’ailleurs que piller sans vergogne les ressources naturelles, souvent mais pas toujours, dans les pays du Tiers-monde, est une attitude spécifiquement capitaliste, quelquefois impérialiste, et qui nie la valeur humaine.
Je pense que le Marché-roi est à la source des pollutions de toutes sortes qui en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, mais aussi dans nos pays industrialisés européens ou nord-américains, rendent les terres improductives et inhabitables, l’eau imbuvable, l’air irrespirable, engendrent des maladies, etc…
Mais qui sont les premières victimes, si ce ne sont les peuples d’ici ou d’ailleurs ?
Qui doit-on montrer du doigt, les salariés des usines polluantes qui en crèvent mais n’ont que le choix entre ça et le chômage, ou les actionnaires et … le système qui en vivent bien ?
En ce moment l’interdiction d’accès des centres-villes aux 4X4 (je m’en moque un peu, vu qui peut les acheter) et aux anciens véhicules diesel, fait la Une des médias. Y-a-t-il quelqu’un pour se poser la question de savoir si les personnes qui possèdent encore ces véhicules ont le moyen d’en acheter un autre ? Bof, non ! Les voitures ont été vendues, elles ont fait faire des profits aux sociétés automobiles. Voilà, c’est bien, la suite pour leurs acheteurs peu fortunés, on s’en moque !
Tous les bien-pensants de l’intérêt supérieur de la planète, les soucis du populo, ça les emmerde. Tant que l’écologie sera entre les mains de gens qui pensent que la crise sociale est secondaire par rapport à la crise écologique, je ne serai pas « verte ».
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