Sarkozy parle pour ne rien dire (de neuf)…

Ainsi donc, Sarkozy nous a infligé sa présence hier soir à la TV. Et ceci, sans surprise, pour défendre sa réforme des retraites : il ne peut pas, le pôvre, demander aux privilégiés de participer plus à la solidarité nationale ; ce serait les faire fuir à l’étranger et qui vous permet de travailler, hein, vous, le bon peuple, si ce ne sont ces braves riches ? 

Franchement, qui tombe encore dans le piège de cette réthorique (démonétarisée) à 2 francs 6 sous ? 

La réalité est apparue encore plus clairement. Le président perd pied mais continue à assumer de demander toujours plus aux salariés et à préserver les injustices fiscales et sociales. 

Il prétend qu’il ne bougera pas sur le recul de l’âge de la retraite comme sur les attaques contre les fonctionnaires ; on savait déjà que, seule, la rue le fera bouger, comme celà avait été le cas en 95, lors de la 1ère réforme « Juppé » de la sécu. 

Eh bien, ce sera du boulot pour la rentrée ! En attendant, je me tais pour quelque temps.

BONNES VACANCES A TOUS ! 

un 1er aperçu des 8èmes Vendémiaires

8^ème Vendémiaires  20 novembre 2010 à St Pierre-des-Corps (37)  

(de 9h30 à 17h30) 

   LA CRISE : COMMENT S’EN SORTIR ?    

Matinée 

-délocalisations, explosion du chômage, précarité banalisée, dégringolade du pouvoir d’achat, …   

 -casse de la Sécu, de l’emploi, des retraites, du code du travail, des services publics, … :    

Comment résister, comment converger ?   

 Après-midi   

 -Quelles politiques publiques ? Quelle construction européenne ? 

-Quels rôles pour les citoyens, leurs organisations, leurs représentants ?  

 -Peut-on et doit-on réformer l’Etat ? 

  Comment construire l’alternative ?  

Non à la burqua.

Je publie ci-dessous l’appel du Comité Laïcité République

Burqa : appel du Comité Laïcité République aux parlementaires - 6 juillet

A la veille du débat à l’Assemblée nationale, le CLR a adressé la lettre suivante à chaque parlementaire.

« L’interdiction annoncée de la burqa est une décision heureuse et courageuse, pour les femmes, la démocratie et la République, et qui marque un tournant important dans le débat des idées.

C’est une victoire pour toutes les femmes, pour leur dignité et l’égalité avec les hommes. Ces principes à vocation universelle sont inscrits dans la loi. Leur transgression ne constitue pas une opinion mais un délit et doit être traité comme tel. La loi commune est pour tous et ne se négocie pas au coup par coup. A nouveau avec Lacordaire rappelons que « c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ».

C’est aussi une victoire de l’universalisme sur les pratiques communautaristes. Car la prohibition de la burqa ne constitue pas une mesure concernant uniquement quelques milliers de femmes vivant en France mais aussi un message de solidarité et d’espoir aux millions de femmes qui, de par le monde subissent un destin qu’elles n’ont pas choisi. Alors même que les droits des femmes et plus largement les droits universels inscrits dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 sont régulièrement vilipendés du haut de la tribune des Nations Unies au nom d’identités communautaristes. C’est à ces femmes, la Bangladaise Taslima Nasreen, la Polonaise Alicja Tysiac, l’Afghane Shoukria Haidar, la Soudanaise Lubna Ahmad Al-Hussein, la Canadienne Djemila Benhabib, l’Algérienne Wassyla Tamzali, l’Irakienne Yanar Mohamed et à des milliers d’anonymes, qui risquent leur vie pour être libres que s’adresse ce message de lumière. Il est heureux que la France, sur ce plan, retrouve la voix qui fait qu’elle est aimée dans le monde.

C’est également une victoire de la démocratie car elle rappelle haut et fort que celle-ci n’est pas la reconnaissance de n’importe quelles « différences » mais le moyen de gérer une société par l’élection libre. Il n’est pas interdit d’interdire. La démocratie a même le devoir de prohiber ce qui menace ses fondements éthiques et institutionnels.

C’est une victoire pour la République car elle permet de rappeler que celle-ci est constituée de citoyens libres et égaux en droit et non de communautés autonomes, aux droits spécifiques qui prendraient le pas sur la loi commune.

C’est une victoire pour l’intelligence. A force de paraître résignés face aux discours bien-pensants de la différence et du relativisme, culpabilisés par la peur de passer pour raciste, réactionnaire ou « laïcard » dès lors qu’on dénonce des pratiques obscurantistes, ceux qui façonnent l’opinion publique en étaient parvenus à nier toute réalité déplaisante, à imposer ce qu’il est convenu de dire avant même de penser, à convaincre de l’impuissance de la République à faire respecter ses principes fondateurs inscrits dans la Constitution ainsi que de l’obsolescence des Lumières qu’on pourrait désormais jeter aux poubelles de l’Histoire !

L’interdiction de la burqa, quelles que soient les réserves qui ont pu être exprimées ici ou là, réaffirme tout cela. C’est pourquoi il est essentiel que le débat qui va s’ouvrir à l’Assemblée Nationale débouche sur l’approbation la plus large des représentants du peuple. Que le sujet ne soit pas confisqué par des arrières pensées politiciennes ou instrumentalisé à des fins électorales. A droite où la question ne doit pas servir à masquer les sujets sociaux de l’actualité ou à nourrir un discours tout sécuritaire. A gauche où certains pourraient penser qu’il conviendrait de se réfugier dans l’opportunisme des « abonnés absents » pour assurer une victoire aux prochaines échéances électorales. A droite comme à gauche, des femmes et des hommes fidèles aux valeurs de la citoyenneté républicaines et à ses valeurs universelles ont un rôle important à assumer face au malaise profond qui s’exprime quotidiennement dans « la vie vraie ».

Chacun doit être convaincu que tout ne fait que commencer car tout est à faire. C’est peut être aussi par de tels effets collatéraux positifs que l’interdiction de la burqa pourrait avoir des conséquences heureuses sur la vie politique plutôt que d’abandonner le terrain aux populismes qui s’éveillent en Europe. C’est pourquoi nous appelons tous les députés pour qui la République fait sens à voter ce projet de loi. »

Oui les Français sont gentils, na !

Je n’apprécie que moyennement les journalistes… mais, ça, vous le savez.

Parmi les marronniers de l’été, il y en a un qui m’énerve tout particulièrement. Tous les ans, quand les touristes affluent dans notre pays, on a droit au fait « que les Français ne sont pas accueillants, qu’ils ne sourient pas, qu’ils ne sont pas aimables avec les touristes, et gna gna gna et gna gna gna ».

C’est sans doute pour ça que nous sommes le premier pays au monde pour le nombre de touristes !

Oui, ça m’énerve ! Si les Français ne sourient pas, c’est -peut-être- que la vie ne leur sourie pas vraiment en ces temps de crise ! Et, moi qui ai visité quelques pays étrangers, je trouve qu’ils ressemblent singulièrement à plein d’autres gens : des gais, des tristes, des serviables, des « pas », des intelligents, des imbéciles… Comme partout, quoi !

Une anecdote, pour ces messieurs les journalistes (qui, bien sûr, ne se mettent pas dans le lot : eux, ils les reçoivent bien les touristes ) :

J’ai lu dans un magazine chinois de langue française un article écrit par une étudiante chinoise à Paris. Elle y racontait combien les Français l’avaient étonnée par leur politesse et leur savoir-vivre. On disait « bonjour » quand on arrivait à un guichet, on disait « au revoir » en partant même si, remarquait-elle, on était sûr de ne jamais revoir la personne. On tenait la porte à celui qui suivait. Rentrant en Chine, elle s’est prise une porte dans la figure, oubliant que ce geste n’était pas commun dans le monde ! Etc…

Ca arracherait la g… à ces foutus journalistes de nous trouver quelques qualités ?

Quelle réussite, le 1er « café social » de RESO !

Quelle réussite ! Franchement on ne s’y attendait pas à ce point là ! Choisir la date du 30 juin, à la veille du départ en vacances de nombreux Parisiens, et un sujet ardu : la fiscalité, c’était une sacrée gageure pour le 1er « café social » organisé par l’antenne Ile-de-France de Résistance sociale.

Eh bien ce fut un succès. Et pas un petit succès : un « Bar de l’Horloge » archi-comble peut en témoigner.

Nous recommencerons.

Ce genre d’initiative prouve le besoin de débat des citoyens et leur envie d’y participer. Il faut dire que les interventions de nos 3 invités (Jacques Cossart, économiste, membre du conseil scientifique d’ATTAC, Michel Fontaine de la CE de la Fédération CGT des Finances et Vincent Drezet, secrétaire général du SNUI) ont été excellentes. Et riche, le débat qui s’en est suivi.