Tournons cette page ! J’avais révé, comme la plupart des supporters, d’une équipe de France hors sol, représentante d’une France rêvée, une et indivisible.
Un peu (un peu !) celle de 1998, black-blanc-beur, comme on disait à l’époque, mais surtout et au delà, une France sans couleur, sans ethnie, sans divisions importées du monde extérieur -celui de la vraie vie- dans laquelle chacun se reconnaissait et que chacun, à l’exception du journal l’Equipe qui moquait le simple parler du Français de tous les jours de notre sélectionneur Aimé Jacquet, portait vers le plus haut niveau dans une ambiance de fête et d’amitié.
Mais la vraie vie nous a rattrapés.
Mais les leaders des Bleus ne sont rien d’autre que le résultat de l’idéologie au pouvoir. Ils ne sont que les enfants du temps : ceux du bling-bling et de l’argent-roi, ceux de l’inculture et de l’irrespect.
Tout le monde en parle et les politiques encore moins bien que les autres. A part Marie-Georges Buffet qui souligne que tout ce qu’on fait pour le sport ce s derniers temps, tourne autour de la cotation en bourse des clubs, le partenariat public-privé pour les grands équipements et l’ouverture de sites de paris en ligne ! Elle n’a pas tort et il ne faut pas s’étonner que ces « grands enfants » irresponsables et arrogants que sont certains joueurs de l’équipe de France tombent de haut quand ils constatent que leurs supporters exigent tout simplement d’eux qu’ils courent après le ballon, qu’ils marquent des buts, bref qu’ils nous fassent réver en faisant leur métier ! Pas qu’ils nous exaspèrent avec leurs caprices d’enfants gâtés par un sélectionneur qui n’a aucun poids.
Tout le monde en parle et les politiques encore moins bien que les autres. Alors je vais arrêter là et préparer la manif du 24 juin contre le démantèlement des retraites que Sarkozy nous prépare pendant que nous nous désolons sur la prestation des Bleus en Afsud.
Juste un dernier mot : Je veux continuer à avoir ma part de rêve ! Que Laurent Blanc prenne le temps de reconstruire une équipe de France, même s’il nous faut tirer un trait sur le prochain rendez-vous. Dehors tous ces pseudos héros ! Dehors tous ces grévistes multimillionnaires !
0 Réponses à “Eh bien oui, je suis triste pour l’équipe de France…”