Je vous donne rendez-vous au point de présence organisé par l’antenne IdF de Résistance sociale sur le parcours (République à 14H – Bastille – Nation) de la manifestation parisienne sur les retraites le JEUDI 24 JUIN à14H30 M° Filles du Calvaire
Ci-dessous : Communiqué de Résistance Sociale du 18/06/10 (voir dossier complet sur www.resistancesociale.fr)
Pour une riposte unitaire, tous ensemble pour le retrait de la réforme :
La réforme des retraites s’inscrit dans le cadre des plans d’austérité européens pour revenir dans les critères du Pacte de stabilité.
L’engagement d’économies de 50 Mds d’€ sur la fonction publique, les retraites, la Sécurité sociale, a été pris en janvier 2010 par le gouvernement français, donc avant la crise dite « grecque », qui sert de prétexte à l’accentuation de tous les reculs sociaux.
Cette politique, loin de résoudre la crise, ne peut que l’aggraver.
Nous condamnons la remise en cause du droit à partir en retraite à 60 ans, ET le report à 67 ans, ET l’allongement de durée de cotisation pour avoir droit au taux plein : * Il y aura nouvelle baisse des retraites : plus de 4 millions de chômeurs, précaires… cherchent un vrai travail avec un vrai salaire. Qui peut croire qu’on pourra travailler jusqu’à 65, 67 ans pour parvenir à un taux plein ?
* En entraînant de nouvelles baisses des retraites, le gouvernement ouvre la voie à l’expansion des fonds de pension. D’ailleurs, sous le prétexte de renflouer le Fonds de Réserve des Retraites, on parle de privatisations généralisées, dont la SNCF, sous le coup d’une directive européenne.
L’objectif du gouvernement de retour à l’équilibre des retraites – qui impactera aussi les retraités actuels – vaut aussi pour les autres branches de la Sécurité sociale. Les projets de réforme (le 100 % pour les ALD – longues maladies – …) existent déjà mais, se souvenant de 1995, le gouvernement essaie de contenir les mobilisations en étalant ses réformes.
La fonction publique comme le privé est dans l’œil du cyclone : non seulement les effectifs baissent dans l’enseignement, l’hôpital…, mais l’augmentation des cotisations va entraîner une baisse du pouvoir d’achat. En dénonçant le « déficit » des retraites de la fonction publique (alors qu’elles ne sont pas dans la Sécurité sociale), le gouvernement, les médias, amorcent le prochain « rendez vous », qui, comme pour les régimes spéciaux, peut être de nouveau anticipé.
Nous dénonçons la notion de pénibilité qui crée le précédent de lier le droit à la retraite à un handicap de 20 % (salarié « usé » !).
Les mesures « d’équité » sont une vaste tromperie destinée à masquer entre autres les 30 mds € d’exonérations de cotisations sociales, la baisse des salaires dans la valeur ajoutée…
Le « trou » de la Sécurité sociale, des retraites, n’a rien d’une fatalité qui rendrait inévitable des sacrifices pour les salariés et retraités. Les progrès de la science et de la technologie, l’accroissement de la productivité, permettent de revenir sur les reculs opérés depuis 1993 et de satisfaire les besoins des retraités comme des actifs. Il faut simplement d’autres choix politiques, à commencer par l’emploi et les salaires.
Pour une riposte unitaire
Cette réforme est la 1ère phase d’un plan d’austérité coordonné à l’échelle européenne, avec le soutien du FMI. Les partis de gauche, syndicats, associations, la majorité des salariés expriment leur refus de la réforme proposée. Elle est emblématique d’un choix de société. Il ne s’agit donc pas d’amender l’avant-projet de loi, mais de le combattre.
Comme pour le CPE, PRIVÉ-PUBLIC, ACTIFS-RETRAITÉS,
TOUS ENSEMBLE POUR LE RETRAIT DE LA RÉFORME