• Accueil
  • > Archives pour novembre 2009

Archive mensuelle de novembre 2009

Identité nationale…

Faut-il en débattre dit-on. Je ne sais pas s’il faut mais manifestement il y a débat.

Bien sûr ce qui est scandaleux, c’est la manière dont ce débat est posé par le gouvernement et la façon dont il veut s’en servir électoralement. Là dessous tout a été dit.

Notre pays n’a pas d’identité ethnique ; c’est sa richesse et son honneur. Ce n’est pas toujours compris. Une anecdote que je n’ai pas oubliée car elle m’avait fait sourire à l’époque. Nous avons eu, il y a quelques années, une Miss France qui était polynésienne. Eh bien le comité Miss Monde n’a pas voulu la faire participer comme représentante de la France ; elle n’était pas française pour eux. Mme de Fontenay n’avait pas cédé et affirmé, que pour elle, « être française, c’était avoir une carte d’identité française ». Pas si mal que ça, hein, la dame au chapeau ?

Oui, au fil des siècle, la France a formé sa Nation sur les vagues successives d’immigration. Elle a intégré des cultures et des Hommes, des gens venus de partout pour faire naître et renaître la Nation française, c’est à dire une histoire partagée et un avenir à construire en commun.

« Nos ancêtres les Gaulois » sont les ancêtres de tous, que l’on soit venu d’Europe de l’Est depuis les vieilles « invasions » jusqu’à l’immigration d’aujourd’hui, du Sud ou d’Extrême Orient, suite à notre histoire coloniale, d’Espagne, d’Italie ou du Portugal, ou … d’ailleurs ! Kopa (Pologne), Platini (Italie), Zidane (Algérie) et Thierry Henry (!) sont nos gloires intouchables du football national. Il y a fort peu de Français pour contester celà.

Ce n’est pas un hasard : la France est une nation POLITIQUE. Elle se construit sur des valeurs partagées par des CITOYENS. Personne ne vous demande de quelle communauté vous êtes pour vous appliquer une loi ou vous imposer une tradition. C’est toute l’importance de la LAÏCITE. C’est -enfin c’était- également la force des organisations militantes : partis, syndicats, associations,.. où on apportait sa vision de la construction d’une société où chacun a sa place, quels que soient son origine, son sexe, sa condition sociale, sa religion…

Et, nous, Français, collectivement, nous avons à être fiers d’une législation qui est -encore, malgré Sarkozy- très intégratrice (avec un nombre très important de naturalisations, par exemple) et d’un taux remarquable de mariages mixtes (principalement chez le populo d’ailleurs alors qu’on ne se prive pas de le traiter de raciste, mais… « pas de ça chez nous » dit le bobo !).

J’ai dit « c’était » car il faut bien le reconnaître, cette France là a du plomb dans l’aile.

Elle a du plomb dans l’aile parceque à cette « égalité des droits » on a voulu dans les années 80 substituer le « droit à la différence ». Ô combien dangereux : celà a évidemment et progressivement évolué en « différence des droits ». C’est peu de dire que les premières victimes ont été les femmes et nos compatriotes issus de l’immigration récente. La gauche différentialiste porte une lourde responsabilité en la matière, elle qui de tous temps, avait proclamé l’égalité des hommes (et des femmes) : revoir la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui a servi de modèle à la déclaration universelle ! Les erreurs commises ont été de taille : je me souviens avoir en son temps dénoncé l’invitation de l’intégriste Tariq Ramadan au FSE. Aujourd’hui, pratiquement toute la gauche est redevenue « républicaine ». Alors, pourquoi y-a-t-il problème ?

Mais il y a toujours problème quand il n’y a pas de travail pour tout le monde !

Alors je suis un peu inquiète quand je vois que, de partout, de ceux qui veulent ou de ceux qui ne veulent pas participer à ce débat, on ignore la réalité sociale que nous vivons collectivement. Quand on met en concurrence des systèmes sociaux, qui en fait les frais ? Les défavorisés ici paient pour ceux de là-bas dans la bonne conscience des nantis. On s’étonne après des tensions en banlieue ou de l’écoute que reçoivent les sinistres Le Pen et compagnie ?

Et quand cessera-t-on de nier la réalité : oui il est -encore- plus difficile de trouver un emploi, même si l’on est bardé de diplômes, quand on porte un nom d’origine magrhébine. Oui, c’est -encore- plus difficile de trouver un logement. Au moment ou l’emploi et le logement sont les soucis premiers de TOUS les Français.

Alors si on n’oubliait pas que cette crise est D’ABORD SOCIALE. Et que c’est ensemble, je veux dire avec toute la gauche, car nous sommes tous responsables d’erreurs, de fautes, de tatonnements, qu’il faudra en sortir ?

 

Il faut réintégrer l’histoire et la géographie en Terminale S !

Bachelière scientifique, j’ai obtenu… -il y a quelque temps- un baccalauréat série C, aussi ai-je  été littéralement stupéfaite lorsque j’ai entendu que Luc Chatel -qui est autant fait pour être ministre de l’éducation nationale que moi pour être évêque- voulait supprimer l’enseignement de l’histoire et de la géographie des terminales scientifiques. Et je viens de découvrir sur marianne2 cette prise de position de Jacques SAPIR sur laquelle je me retouve totalement ; je la publie ci-dessous.

 « Obsession de longue date de l’UMP, la disparition des humanités dans les classes est à l’ordre du jour. Le ministre de l’éducation nationale devrait annoncer dans les jours qui viennent la suppression de l’histoire et de la géographie comme matières obligatoires dans les classes scientifiques.  On vient d’apprendre que le Ministre de l’Éducation Nationale, M. Luc Chatel, a décidé de supprimer l’Histoire et la Géographie comme matières obligatoires en Terminale Scientifique. Il se propose néanmoins de les maintenir dans un cadre optionnel. Ce nouvel épisode de la réformite aiguë de tout Ministre de l’Éducation Nationale laisse anéanti et scandalisé. Ceci d’autant plus que ce n’est pas trahir un secret que de révéler que le Ministère avait commencé par reculer et par admettre que sa réforme n’était pas fondée, en rétablissant l’Histoire et la Géographie dans le cursus des disciplines obligatoires en Terminale Scientifique.  On peut supposer que les pressions des associations de mathématiciens et de physiciens qui veulent à tout prix conserver à cette terminale son caractère de « pureté » ont dû être très fortes ces derniers jours. Cela aboutit à une décision qui privera plus de la moitié des lycéens de Terminale d’un enseignement tout à fait nécessaire.  Cette question ne concerne pas que les historiens et géographes, même si l’on ne doit pas s’étonner que ces derniers protestent très vigoureusement. Ancien élève de ce que l’on appelle une Terminale Scientifique (une Terminale C en l’occurrence), économiste et spécialiste en recherches stratégiques, je me suis senti personnellement interpellé par cette mesure.  Tout le monde peut comprendre, au vu de ce qu’est un lycéen aujourd’hui, et plus particulièrement dans une section scientifique avec une spécialisation renforcée par la réforme, qu’une telle décision va aboutir à la suppression totale de cet enseignement. Très peu nombreux seront les élèves qui prendront une telle option. Nous ne devons donc nourrir aucune illusion. Le caractère démagogique de la mesure est évident dans la mesure où il fait reposer sur les élèves la décision de prendre ou de ne pas prendre les cours d’Histoire et Géographie à un moment où la spécialisation de la filière vient d’être réaffirmée.  Alors que, aujourd’hui, plus de 50% des élèves ont choisi la Terminale Scientifique, ceci revient à enlever l’enseignement d’Histoire et Géographie à cette même proportion. Quand bien même on arriverait dans le cours de la réforme à faire baisser ce nombre vers le 35%, ceci resterait absolument inacceptable.  Seul le rétablissement de l’Histoire et de la Géographie dans le cadre de cours obligatoires peut garantir qu’elles seront suivies par les élèves des Terminales Scientifiques.  

Il faut alors souligner l’incohérence profonde de cette décision. Elle survient au moment même où, de la commémoration de l’anniversaire de la mort de Guy Môquet au grand débat sur « l’identité nationale », en passant par le projet d’un musée de l’Histoire de France, la question de l’Histoire, mais aussi de la Géographie (car la conscience nationale s’enracine dans des pays et des paysages) occupe une place centrale dans notre pays. Contrairement à d’autres, je ne pense pas que le débat sur l’identité nationale puisse être évité, mais je pense qu’il doit être soigneusement défini pour éviter les dérapages.  On se souvient du livre de Fernand Braudel L’Identité de la France, et de la place qu’il donnait à la fois aux paysages, à leur construction sociale, et à l’Histoire dans la production d’un sentiment national. La définition de ce dernier ne saurait renier ce qu’il doit à ces deux disciplines. Dans l’identité nationale, il y a aussi l’histoire des luttes sociales qui permet de comprendre la spécificité de chaque culture politique. Ce n’est pourtant pas à un homme de Gauche que nous devons de nous rappeler de ce que l’histoire du progrès de la civilisation est aussi celle de la lutte des classes. C’est à François Guizot que revient l’honneur de la formule, et Marx lui en avait donné crédit. Que penser d’une histoire qui serait réduite à sa plus simple instantanéité ?  Ou alors, mais on n’ose croire que tel soit le projet du gouvernement, cela reviendrait implicitement à faire reposer ce sentiment national, cette « identité française » sur une couleur de peau ou une religion. Ceci impliquerait pour le coup une rupture absolument radicale avec ce qui fait l’essence même du sentiment national en France.  On peut alors s’interroger sur la logique d’une telle politique qui prétend faire de la conscience nationale une priorité, qui va même jusqu’à créer à cette fin un Ministère de l’Intégration, et qui projette de la retirer en réalité à la moitié des élèves de Terminale. Ce n’est plus de l’incohérence, c’est de la schizophrénie pure et simple.  Quels citoyens voulons-nous pour demain ? Au-delà, les raisons sont nombreuses qui militent pour le maintien d’un enseignement d’Histoire et de Géographie pour les Terminales Scientifiques.  Dans la formation du citoyen, ces disciplines ont un rôle absolument fondamental. La compréhension du monde contemporain, de ses crises économiques ou géostratégiques, des rapports de force qui se nouent et se dénouent en permanence entre les nations, implique la maîtrise de l’Histoire et de la Géographie. Est-ce à dire que, pour le Ministère de l’Éducation Nationale, les élèves des Terminales Scientifiques sont appelés à être des citoyens de seconde zone ? Est-ce à dire que l’on n’attend plus d’un mathématicien ou d’un physicien qu’il soit aussi un citoyen ?  Ou bien, voudrait-on ici organiser à terme une France à deux vitesses où d’un côté on aurait de grands décideurs dont la science serait au prix de leur conscience, et de l’autre le simple citoyen auquel on pourrait laisser ce savoir si nécessaire car devenu sans objet dans la mesure où ce dit citoyen ne pourrait plus peser sur les décisions politiques ?  

Il est vrai que l’on peut s’interroger aujourd’hui devant la réduction, sans cesse croissante, de la démocratie à ses simples formes, qui ont elles-mêmes été bafouées comme on l’a vu pour le vote du référendum de 2005.  Par ailleurs, cette décision est en réalité autodestructrice pour notre économie dont on prétend cependant que l’on veut en pousser l’externalisation. Aujourd’hui, dans les formations de pointe, qu’il s’agisse de Polytechnique (Chaire de management interculturel), des autres Grandes Écoles (École des Mines, École des Ponts et Chaussées) ou des Écoles de commerce et de gestion (HEC, ESSEC, SupdeCo, etc…), qui toutes impliquent de la part de l’étudiant une Terminale Scientifique, l’accent est mis sur la compréhension du monde contemporain. Ceci nécessite une formation de base en Géographie (humaine, économique et géopolitique) mais aussi une formation en Histoire afin de fournir les bases de compréhension des évolutions du monde contemporain.   Ceci correspond à une demande spécifique des entreprises françaises qui sont de plus en plus engagées dans un processus d’internationalisation de leurs activités. Qu’il s’agisse de la question des contrats, ou encore du développement d’activités à l’expatriation, la connaissance des fondements historiques, géographiques et culturels de ces sociétés, qui pour certaines sont très différentes de la nôtre, est absolument indispensable. L’absence de ces disciplines, ou la réduction de leurs horaires à la portion congrue, défavoriseraient considérablement ceux des élèves de Terminale Scientifique qui ne veulent pas s’orienter vers des activités strictement en liaison avec les sciences de la nature.  L’économie a besoin de profondeur Moi-même, en tant qu’économiste, je ne cesse de mesurer ce que ma discipline doit à l’Histoire (pour l’histoire des crises économiques mais aussi des grandes institutions sociales et politiques dans lesquelles l’activité économique est insérée) mais aussi à la Géographie avec son étude des milieux naturels et humains, des phénomènes de densité tant démographique que sociale. Comment peut-on penser la crise actuelle sans la mémoire des crises précédentes ? Comment peut-on penser le développement de l’économie russe hors de tout contexte, comme si ce pays n’avait pas sa spécificité de par son histoire mais aussi de par son territoire ? Nous savons bien que les processus économiques ne sont pas les mêmes dans les capitales, à Moscou et à Saint-Pétersbourg, et dans les régions.   Pourtant, j’ai fait ma scolarité dans ce que l’on appelait à l’époque une Terminale C, et je ne regrette pas les mathématiques et la physique, qui m’ont été nécessaires justement pour faire de l’économie, pour me frotter à la modélisation, et en mesurer la force mais aussi les limites. Pour dire les choses simplement, si l’on trouve bien en économie des régularités, qui permettent le calcul, ces dernières ne sont que temporaires et en réalité elles n’ont de pertinence que dans un cadre institutionnel précis. Que ce cadre change, et ces régularités changeront aussi.
L’économie ne sera jamais une science construite sur le modèle des sciences de la nature, comme les mathématiques ou la physique ou encore la mécanique. La raison fondamentale est que l’économie, activité humaine, dépend par trop de la subjectivité des acteurs et que cette subjectivité change suivant les contextes mais aussi suivant les changements dans la structure de la « dotation en facteur » que l’on reconnaît à chaque agent.
Michal Kalecki, un grand économiste polonais, disait qu’il y avait deux erreurs qu’un économiste pouvait un jour commettre. La première était de ne pas calculer, et la seconde était de croire en ce qu’il avait calculé ! Ceci me semble bien résumer la double nature de la science économique. Les calculs que l’on peut faire n’ont de pertinence que temporaire et limité, pour tout dire contextuelle. Mais cela ne veut pas dire que dans un contexte donné ils n’aient pas de pertinence.
On voit donc bien que si l’Économie n’est pas bien sûr le simple prolongement de l’Histoire et de la Géographie, elle perd toute pertinence à ne pas se nourrir à ces deux disciplines, et ceci de plus sans que cela soit exclusif d’autres (comme l’Anthropologie ou la Sociologie). L’économie est donc fondamentalement une science sociale, mais une science sociale impliquant le recours étendu à des calculs comme instruments et cela sans que jamais on puisse cependant y voir une « nature » propre de l’économie. À ce titre, ceux qui prétendent vouloir trouver dans les mathématiques la clé de la scientificité de la science économique errent gravement, à la fois en tant qu’économistes et en tant qu’épistémologues.Il faut donc arrêter cette mesure avant qu’il ne soit trop tard, et pour cela susciter le mouvement de protestation le plus important et le plus large possible. Le Ministère doit impérativement réintégrer l’Histoire et la Géographie parmi les matières obligatoires en Terminale Scientifique ! «  

http://www.marianne2.fr/Exclusif-Chatel-veut-supprimer-l-histoire-geo-en-terminale-S_a182876.html?preaction=nl&id=2952698&idnl=25810&

A propos du vaccin pour la grippe A…

Ci dessous une prise de position de Patrick Nivet, médécin, que je partage…

De toute évidence l’épidémie de grippe A (H1N1) reste une menace importante pour nos populations.
Après une période de calme pour les mois de Septembre et d’octobre les diagnostics virologiques faits dans nos hôpitaux augmentent de manière importante et brutale. 
 A l’échelon international comme dans notre pays des cas graves et directement mortels sont dénombrés notamment chez des jeunes parfois indemnes de tout facteur de risque sans qu’il soit possible a ce jour d’en tirer de vrais conclusions sur la virulence exacte d’un virus nouveau et d’une épidémie qui n’a pas dit son dernier mot.
Le gouvernement pris au piège du Principe de précaution exacerbé a multiplié les appréciations et les décisions  discutables et réussi par ses contradictions a ce que le doute vis à vis du principe même des vaccinations s’installe dans notre pays, cela n’est pas acceptable.
La vaccination a permis d’éradiquer la variole de la planète , c’est un des progrès majeurs de l’histoire de l’humanité que l’obscurantisme de courants idéologiques rétrogrades et sectaires ne doit pas mettre en cause.
Les conséquences négatives des vaccinations sont en général très modérées pour des avantages sans commune mesure avec eux.
Des millions de personnes sur la planète attendent avec impatience un vaccin contre le Paludisme qui tue tous les jours( une personne toutes les 30 secondes), d’autres souhaitent un vaccin contre le Sida , 600 000 enfants dans les pays pauvres pourraient être sauvés chaque année des épidémies de gastro entérite a Rotavirus si le vaccin qui existe pouvait être assumé financièrement  par leur gouvernement….
Et nous, nous  ferions les difficiles pour utiliser un vaccin qui peut limiter une épidémie aux conséquences graves parfois pour les malades et toujours désorganisatrice pour notre activité économique déjà mal en point ????
Je vous engage donc, tout en respectant votre liberté individuelle et sans dramatiser inutilement à suivre les consignes de vaccination qui vous seront communiquées.
C’est a mon sens un devoir, une vrai responsabilité personnelle vis a vis de soi , de sa famille et finalement de notre société tout entière.

 Dr Patrick Nivet (conseiller municipal de Libourne délégué à la santé, Président du CHS) 

Les Bleus en Coupe du Monde !

drapeaux.jpg    Ben voui, j’en suis heureuse : nous allons à la coupe du monde en Af-Sud !

Et bien sûr j’aurais aimé qu’il n’y ait pas eu cette main « miraculeuse » pour nous y aider. En même temps, quand  le sort a joué contre nous -et c’est arrivé-, il y avait moins de « pères La Vertu » dans les rangs de ceux qui ne parlent de sport que lorsque des évênements extrasportifs viennent le parasiter, pour venir nous imposer  leur avis si éclairé ! Ca leur fait donc tellement plaisir de battre leur coulpe ?

Maintenant, il reste qu’il nous faudra être dignes en Afrique du Sud. Et ce ne devrait pas être très difficile car, je veux le dire au milieu de tous ces propos si facilement dépréciateurs du foot français, nos joueurs n’ont pas la réputation d’être des tricheurs et des roublards, à la différence d’autres que je m’abstiendrai de nommer mais que ceux qui aiment -réellement- ce sport connaissent comme moi….

Alors tournons cette mauvaise page et allez les Bleus !

Un Président pour l’Europe ?

Il semblerait, si on lit, ici où là, quelques déclarations, que la nomination de Monsieur Van Rompuy comme 1er président de l’Union Européenne fasse débat.

Franchement, débat auprès de qui ? Du microcosme politique replié sur lui-même et coupé du peuple ? Sans doute, enfin… peut-être. Mais je vous propose de frapper à la porte de votre voisin et de lui demander qui est Monsieur Van Rompuy. Je suis à 90% tranquille sur la réponse ! Et si nous essayons VRAIMENT de nous reconnecter avec la vie réelle de nos concitoyens ?

A propos du drapeau et de la Marseillaise…

Je publie ci-dessous quelques « recommandations » que mon camarade et ami, Alain Gély, m’a adressées par courriel. Et vous invite à les suivre !

Intéressante contribution d’un FTP MOI qui défend le drapeau et la Marseillaise, sur des bases sensiblement différentes de Besson !! On n’est pas obligé de souscrire à tout ce qu’il dit (et je n’ai pas prévu d’adhérer au PRCF) mais certains passages – dont celui, à ma connaissance original, sur le père qui répudierait sa fille violée – me semblent particulièrement puissants !

http://www.legrandsoir.info/Un-torche-cul-le-drapeau-tricolore.html

J’ajoute :

- que « l’article  » intitulé « d’un drapeau l’autre » de Jean Zay est fortement contesté ; Jean Zay ne l’aurait jamais publié et s’en serait démarqué, qualifiant constamment ce texte de pastiche rédigé à l’âge de 19 ans dans le cadre d’un jeu littéraire entre étudiants

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/xxs_0294-1759_2001_num_71_1_1380

- que – cas très différent – Gustave Hervé, qui plantait « le drapeau dans le fumier » au début du XXème siècle quand il se disait pacifiste a rallié l’Union sacrée en 1914 puis le fascisme au début des années 20.

Je profite de ce que j’ai « la parole » pour signaler une émission de radio qu’il doit encore être possible d’écouter :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/humeurvagabonde/index.php?id=85194

En voici une présentation : mercredi 11 novembre 2009 – Gilles Perret et Raymond Aubrac – Pour « Walter, retour en Résistance » film sorti en salles le 4 novembre

Il l’avait promis dans les derniers jours de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy, élu en avril, était de retour sur le Plateau des Glières, haut lieu de la Résistance, au début du mois de mai. Certains n’ont pas oublié, ni digéré les images retransmises par la télévision . Un président hilare, s’extasiant sur la beauté du lieu, blaguant avec les dames et totalement indifférent au récit qu’un ancien tentait de lui faire des terribles combats qui eurent lieu à cet endroit. Quelques jours plus tard, à l’appel de résistants de Haute Savoie, un pique nique de protestation s’y déroula.

Walter Bassan y pris la parole. Bien connu en Haute Savoie, ce fils de résistant italien antifasciste, fut déporté à Dachau avec son groupe de résistants, il n’avait pas 20 ans. Gilles Péret, qui le connaît depuis toujours, a eu envie de lui consacrer un film, retraçant ses engagements passés et présents, car Walter, comme la plupart des anciens résistants, donne beaucoup de temps à la transmission de cette mémoire et à l’éducation des jeunes à la nécessité de rester vigilants. « Walter, retour en résistance » est sorti en salles mercredi dernier. Il faut aller le voir pour combattre l’esprit de résignation qui nous guette. Raymond Aubrac nous fait le plaisir, et l’honneur, d’être ce soir, en compagnie de Gilles Péret, l’invité de l’Humeur Vagabonde.

Bravo M. Obama, bravo Mme Clinton et merci (posthume) au sénateur Ted KENNEDY

Aux Etats-Unis, la Chambre des Représentants vient d’adopter la réforme du système de santé… même si une morale religieuse preignante a imposé une limitation en ce qui concerne l’avortement.

Ce système d’assurance maladie géré par le gouvernement, porté médiatiquement par Hillary Clinton,  repris par Barak Obama doit beaucoup – ne l’oublions pas- au Sénateur Kennedy. Il est tellement rare de voir un politicien vraiment de gauche aux Etats-Unis qu’il faut le rappeler  et le souligner !

Il reste qu’une autre bataille devra être menée devant le sénat étatsunien avant que les travailleurs de ce pays puissent avoir accès à une protection santé.

Quelle révolution ce sera !  Aujourd’hui 36 millions d’Américains n’ont accès à aucune couverture santé. Cette assurance gérée par l’Etat sera en concurrence avec les sociétés privées d’assurance : on comprend qu’elles se soient fortement mobilisées contre ! La réforme prévoit à la fois une aide pour les familles qui ne peuvent cotiser et une forte pénalisation pour les employeurs qui ne fourniraient pas une couverture sociale à leurs salariés.

 

Communiqué du Comité national contre la privatisation de la poste

Communiqué à faire suivre !
- Déclaration sur le passage du projet de  loi de privatisation au sénat
- Prochaines étapes de l’action contre la privatisation de La Poste, pour le débat public et un référendum sur le service public postal

 
 
La motion référendaire tendant à proposer au Président de la république de soumettre au référendum le texte de loi postale a été rejetée par les sénateurs lors de la session du 4 novembre 2009 à 184 voix contre et 153 pour.
Ce rejet témoigne du peu de cas qui est fait des 2,3 millions de voix qui se sont exprimées lors de la votation citoyenne sur le devenir de La Poste.
 
Ce déni de l’expression populaire se manifeste aussi par la volonté du gouvernement de couper court à tout débat en ayant recours à la procédure accélérée pour examiner ce projet de loi et au scrutin public, qui permet à la droite de  faire passer des amendements tout en désertant les bancs du Sénat.
 
Le comité national :
- demande la levée de la procédure d’urgence sur un projet de loi de la plus haute importance pour le service public
- Le retrait du projet de loi
- exige la tenue d’un débat public sur le devenir de La Poste
- appelle à la poursuite et au développement de la mobilisation citoyenne autour de la campagne « j’écris au Président » tout au long du mois de novembre afin que des millions de cartes demandant un référendum soient envoyées à l’Elysée, et à la multiplication des initiatives et débats publics au niveau local
- appelle à une journée nationale de manifestations décentralisées et de mobilisations citoyennes le 28 novembre 2009 .

Mobilisation pour la poste : ça continue !

Lundi 2 novembre, de 18 à 20h, j’ai participé au happening sur la défense de la poste devant le Sénat.

Les grands partis de gauche avaient mis le paquet : présence de Martine Aubry et de Pierre Laurent ; les organisations syndicales étaient là  ; beaucoup des organisations partie prenante du Comité de défense de la Poste également. Les groupes socialiste, communiste et vert du Sénat se sont exprimés. Saluons également la présence de Raymond AUBRAC, toujours partant dans les bons combats. La volonté d’aboutir reste vivace.

Le résultat du vote des sénateurs sur la motion demandant au Président de la République d’organiser un référendum n’est pas inintéressant :

Nombre de votants : 339
Suffrages exprimés : 337
Majorité des suffrages exprimés : 169
Pour : 153
Contre : 184

Le lutte continue. Aujourd’hui, et la mobilisation des sénateurs le montre, elle passe par l’implication des élus locaux qui ont compris le signe envoyé par les participants à la votation citoyenne.

La carte-pétition à adresser à l’Elysée, c’est bien (et je me permets de vous inviter à la signer si vous ne l’avez pas fait), mais il serait également utile, me semble-t-il, de secouer les élus territoriaux ! Chiche ?

« Ma Vie à contre-Coran », de Djemila Benhabib, vlb éditeur.

Je relaie ci-dessous l’interview de Djemila Benhabib parue sur Marianne2 : http://www.marianne2.fr/D-Benhabib-Le-voile-de-Diam-s-est-une-regression-Et-c-est-notre-echec_a182622.html?preaction=nl&id=2952698&idnl=25796&

Dans un livre qui fait déjà débat, Djemila Benhabib décortique la stratégie de conquête des islamistes, notamment dans les banlieues françaises. Et se paie au passage les petites soldates du fascisme vert qui osent défendre le voile au nom du féminisme !

Marianne2 : Dans votre livre, vous vous élevez contre ceux qui évoquent un « féminisme nouveau genre », ce « féminisme » des femmes musulmanes pratiquantes, voilées « par choix »…

Djemila Benhabib* : Pour moi, le féminisme, c’est corriger les injustices à l’égard des femmes, les discriminations. Or les grandes religions ne sont pas porteuses d’égalité entre hommes et femmes. En occident, les femmes ont réussi à s’émanciper pleinement, grâce à leur combat, notamment contre la religion. Ce qui prouve qu’on ne peut pas s’inscrire dans un référentiel religieux lorsqu’on parle d’égalité entre hommes et femmes. Seule la laïcité le permet. Dans l’Islam, les femmes n’ont pas l’autorité parentale, la polygamie est permise, la répudiation et les violences conjugales aussi, l’homosexualité est interdite… On aurait pu penser que le « féminisme nouveau genre » s’attaquerait à ces problèmes. En fait, il se contente de les justifier. C’est ça, le féminisme ?

Marianne2 : Dernièrement, la conversion à l’Islam et au voile de la rappeuse Diam’s, jusqu’ici symbole du combat des jeunes femmes des cités, a déclenché une étrange polémique entre les partisans de la laïcité, taxés d’islamophobie, et les « progressistes » qui considèrent que le voile est un choix personnel. Qu’en pensez-vous?

Djemila Benhabib :Cette histoire est symptomatique d’une régression marquée, notamment dans les banlieues des grandes villes françaises, où se concentre une forte population maghrébine et/ou musulmane. La République n’y joue plus son rôle. Les populations sont abandonnées. Or la nature a horreur du vide. Les islamistes ont eu ici un boulevard pour effectuer un vrai travail de sape tel qu’aujourd’hui il réussit à atteindre un symbole tel que Diam’s. Cela nous revoie à notre propre échec. Lorsque les jeunes des banlieues défilent dans la rue, que demandent-ils ? L’égalité. Ils ne demandent pas de mosquées. Or, c’est ça la réponse des politiques. Je suis effarée de voir le nombre de mosquées qu’on construit en ce moment en France.

Marianne2 : Donc, pour vous, c’est plus qu’une « décision personnelle et privée » de la chanteuse, comme on a pu l’entendre un peu partout ?

Djemila Benhabib : On analyse un fait comme s’il était ponctuel et ne se rattachait à rien. Or il existe dans un contexte précis, national et international. Partout, les islamistes font pression pour faire admettre leurs valeurs. La démocratie, ce n’est pas dire que tout est permis. C’est un cadre. Or le voile est un symbole sexiste, et le sexisme est aussi grave que le racisme.

Marianne2 : Votre famille s’est installée en France en 1994 pour fuir le FIS algérien. Et peu de temps après votre arrivée, vous vous demandez: « Etions-nous en train de vivre dare-dare l’expérience algérienne sous un angle différent mais non moins terrifiant ? » Vous pensiez que les islamistes étaient en train de faire en France ce qu’il avaient fait en Algérie ?

Djemila Benhabib : Oui, et je le pense toujours. Et même encore plus. Je vois la régression s’installer. Un exemple : le titre de mon livre ne m’a jamais posé le moindre problème au Québec et au Canada, où pourtant la religion fait partie de la constitution. Eh bien ici, en France, pays de la laïcité, je ne cesse d’être taxée d’islamophobie — notamment par les Indigènes de la République. Cette victimisation systématique des musulmans, cette accusation dès qu’on ose évoquer l’Islam de façon critique, tout cela est pour moi le signe d’une montée en puissance de l’islamisme politique en France. Les politiques sont bien trop complaisants dans cette affaire.

Marianne2 : Vous parlez de la gauche ?

Djemila Benhabib : Oui, une partie de la gauche — mais pas seulement — se montre étonnamment complaisante. Elle préfère fermer les yeux et laisser pourrir la situation. Résultat : je n’ai jamais vu autant de voiles islamiques qu’en banlieue parisienne — mes parents habitent à Saint-Denis, dans le 93. J’ai été choquée récemment par une scène vécue à la Courneuve un vendredi après-midi : j’ai vu des gens bloquer plusieurs rues en toute illégalité, et y prier. Où sont les pouvoirs publics ? Que font-ils ? La tâche des islamistes est d’autant plus facilitée qu’en face il n’y a pas de perspective politique claire. Quand j’entends le président de la République dire que l’instituteur ne remplacera jamais le curé ou expliquer, en direct d’Arabie Saoudite, que le religieux doit avoir toute sa place dans la vie publique, je suis très inquiète. Car c’est un message très grave.

Marianne2 : Vous expliquez dans votre livre que la stratégie des islamistes comporte trois volets : le premier consiste à distribuer des millions, via des associations. Le second à terroriser les musulmans qui osent sortir du rang. Le troisième à terroriser les occidentaux qui osent critiquer l’islam… Sur ce dernier point, vous estimez que c’est une stratégie délibérée ?

Djemila Benhabib : Oui, bien sûr. Il suffit de regarder ce qui s’est passé ces dernières années. Où ont eu lieu les premières manifestations de haine contre Salman Rushdie ? A Londres. C’est bien après que Khomeini a réagi. Plus récemment, dans l’affaire des caricatures de Mahomet, d’où est partie la grogne ? Du Danemark. Et ce sont les islamistes danois qui sont allés, ensuite, chauffer les troupes au Caire ! On ne peut plus rien dire, rien faire, sans être ostracisé, voire menacé, accusé d’islamophobie, de racisme. Résultat : Tariq Ramadan passe de plateau télé en plateau télé pour porter la bonne parole, sans qu’on ne dise plus rien. Le combat contre l’islamisme est très inégal. Et l’islamisme prend vite. Très vite.

Marianne2 : Vous vivez au Québec. Là-bas aussi, on retrouve ce terrorisme intellectuel ?

Djemila Benhabib : Les accusations d’islamophobie existent, notamment grâce à une partie de l’élite intellectuelle qui, à un moment, a totalement verrouillé le débat. Mais au Québec, il existe un large consensus contre les accommodements religieux et pour enchâsser la laïcité dans une charte — car nous n’avons pas la chance d’avoir cela. Et c’est une vraie volonté populaire. Je ne ressens pas ça en France.

*Djemila Benhabib, 37 ans, a vécu en Algérie, en France. Elle est aujourd’hui installée au Québec, où elle est fonctionnaire du gouvernement fédéral canadien.




MoDem Mulhouse |
L'Atelier Radical |
Saisir le Présent, Construi... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Parti Ouvrier Indépendant :...
| Vivre Villerupt Autrement
| meimou