Aujourd’hui il est de bon ton de montrer du doigt Christophe Girard au motif qu’il exercerait une censure sur Orelsan. Mais de quelle censure s’agit-il alors que toute cette agitation médiatique ne rsique pas de faire passer inaperçue la sortie d’un album… d’une qualité secondaire ?
Du SUPAP-FSU à la LDH en passant par quelques amis verts, on met Christophe Girard à l’index. Il est l’objet d’accusations indignes. Vraiment, la LDH ne s’honore pas en disant que celà « évoque irrésistiblement les pratiques de municipalités d’une toute autre couleur ».
L’adjoint à la culture a-t-il fait la moindre pression pour qu’Orelsan ne puisse se produire en concert, pour qu’il ait des difficultés à vendre son CD ? Non, simplement il a estimé que la Ville de Paris n’avait pas à se faire, dans ses médiathèques, la propagandiste d’un album qui fait l’apologie des violences faites aux femmes.
Christophe a choisi, politiquement, de dire non. Il a mon appui.
Mais, je m’interroge. Si, sous prétexte de littérature, au lieu de s’en prendre aux femmes, Orelsan avait parlé de sa jouissance à tabasser les juifs, les arabes ou les blacks, quelle aurait été la réaction de ces bons apôtres du droit à tout dire qui condamnent Christophe ?
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