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Archive mensuelle de février 2009

Pierre Castagnou nous a quittés

C’est avec tristesse que je viens d’apprendre le décès de Pierre Castagnou, maire du 14ème arrondissement.

J’ai eu la chance de bien le connaître, ayant été élue à ses côtés dans l’opposition municipale dans le 14ème de 1995 à 2001.  Il était sincère dans ses engagements ; il était, depuis toujours, un élu de terrain au service de son arrondissement avec une grande présence et une vraie écoute.

Surtout, je me souviendrai de lui comme quelqu’un d’honnête et de loyal. C’est devenu si rare en politique. Il nous manquera.

Soutien aux manifestants des Antilles

Samedi 21 février, Résistance sociale était aux côtés des manifestants qui soutenaient le mouvement social aux Antilles.

Comment ne pas être heureux de voir défiler, côte à côte, métropolitains et originaires des Antilles pour soutenir ce formidable mouvement social qui dure maintenant depuis plus d’un mois ? Les drapeaux tricolores qui flottaient au dessus de cette manifestation mettaient les choses au point : les Antillais veulent être des Français comme les autres, à égalité de droits et de devoirs.  Cette quasi-insurrection a une raison bien simple : les travailleurs de la Guadeloupe ert de la Martinique n’en peuvent plus de cette économie quasi-coloniale qui leur est imposée ; ils veulent un vrai plan de développement pour leurs îles, pas qu’on les contraignent indéfiniment dans le tourisme et la culture de la banane ou de la canne à sucre … lesquels d’ailleurs ne rapportent qu’aux patrons ! Ils ne veulent pas non plus de l’aumône que leur a accordée Sarkozy. Ce ne sont pas des mendiants : ils veulent un travail et un travail correctement payé. Comme le veulent les salariés de France métropolitaine qui le re-diront dans la rue le 19 mars.

Résistance sociale a connu, à cette occasion un beau succès avec sa pétition de soutien. Vous pouvez la signer en cliquant sur :

http://www.resistancesociale.fr/spip.php?article401

et vous en trouverez le texte ci-dessous :

REPUBLICAINS SOCIAUX, NOUS SOMMES SOLIDAIRES DU LKP !

Nous, signataires de cette pétition, tenons à saluer le combat de nos compatriotes des Antilles et à assurer le LKP et son dirigeant Elie Domota de notre soutien.

Les racines, cause de ce conflit, sont profondes : les inégalités sont encore plus accentuées dans les Antilles qu’en Métropole :

-accès beaucoup plus limité aux services publics et aux logements (avec l’existence de véritables bidonvilles)
-fiscalité discriminatoire (avec la création de zones franches),
-quasi absence de développement et de tissu industriel.
-monopole de l’ensemble des richesses par les békés, descendants des propriétaires d’esclaves, continuant d’entretenir des rapports quasi coloniaux.

Cela se traduit par des taux de chômage catastrophiques : Guadeloupe : 26,9 % ; Guyane : 28,5 % ; Martinique : 24,1 %. Les taux de chômage des 15-24 ans y dépassent les 50 %, atteignant les 60 % en Guadeloupe !

Cela se traduit par un coût de la vie de 30 % plus cher qu’en Métropole. La plupart des produits manufacturés, énergétiques – voire alimentaires – proviennent de l’extérieur. Aux coûts de fret s’ajoute la taxe douanière sur les produits, dite « l’octroi de mer ». Cette taxe injuste constitue cependant la ressource essentielle des communes pour les DOM : celles-ci sont incapables de satisfaire aux besoins de leurs populations : prendre l’argent aux pauvres pour leur en redistribuer une partie n’est franchement ni juste ni utile !

Ainsi le sentiment partagé semble être que les exceptions aux lois et aux valeurs de la République constituent la règle dans les Départements de l’Outre-Mer.

La question n’est donc pas de savoir pourquoi les Antilles explosent mais comment elles n’ont pas explosé avant.

C’est la même crise sociale et économique qui frappe la France, de la Métropole aux Antilles et à la Réunion !

Ce n’est pas aux salariés de payer l’addition mais aux détenteurs de capitaux.

Ce constat est partagé par tous : que l’on habite Pointe-À-Pitre, Fort-de-France, Paris, Lille ou St André-le-Gaz ! Les grèves et manifestations du 29 janvier dans la métropole ont la même cause

Les responsables de la crise sont ceux qui manipulent, exploitent et vivent du libre marché. Ces évènements tragiques n’ont qu’un coupable : un gouvernement incapable d’agir, sinon pour réprimer, qui refuse de répartir plus justement les richesses, bien au contraire.

Ce gouvernement détruit les services publics, il détruit les solidarités nationales, il détruit la santé, le droit du travail. Il tente de remettre en cause tous les acquis des luttes sociales et de la Libération… et il voudrait que l’on se taise ? Les médias voudraient nous focaliser sur quelques jeunes de 20 ans, désespérés par un avenir bouché, alors que c’est l’ensemble des salariés de Guyane, des Antilles, de la Réunion, de la France métropolitaine qui sont en lutte.

Non, au LKP, ce ne sont pas des irresponsables : le LKP est une alliance de 48 organisations syndicales, politiques, associatives. Son enracinement est populaire. Cette alliance a exigé de discuter avec tous ceux qui représentent tout ou partie du pouvoir économique, social et politique sur le territoire : Medef et PME, Etat, Conseils régional et général… en vain ! La seule réponse donnée par le gouvernement a été la répression.

Alors oui, nous soutenons la lutte en Guadeloupe parce que cette révolte est la conséquence directe du mépris affiché par Nicolas Sarkozy en tournée dans le Golfe, du libéralisme dogmatique de son gouvernement, de l’intransigeance du patronat qui, aux Antilles comme partout, refuse la moindre revendication.

Nous faisons donc part au LKP de toute notre solidarité, notre sympathie et notre soutien.

Vive la République Sociale !

Après le sommet Sarkozy – organisations syndicales… rendez-vous le 19 mars !

Sarkozy est « plutôt satisfait ». L’avez-vous déjà vu autrement ? Quant aux organisations syndicales, elles maintiennent leur mot d’ordre. Elles ont bien raison.

Qu’est-il sorti de cette rencontre ? Comme il fallait s’y attendre : rien ou pas grand’ chose. Peut-on demander au symbole du libéralisme triomphant, à la caricature de l’arrogance bling-bling, de se renier et de cesser d’avantager les plus privilégiés pour prendre en compte les revendications des salariés, lutter contre les délocalisations, relancer la production française, défendre les services publics,   promouvoir l’égalité républicaine à travers l’école publique,  permettre l’accès de tous à des soins de qualité, … ?

Non, ce serait trop exiger ! Ca, seule la mobilisation peut le lui imposer. Regrettons toutefois qu’il faille, sans doute, la même mobilisation pour forcer la gauche institutionnelle à opérer une nécessaire introspection !!

Alors, qu’est-il vraiment sorti de cette rencontre ? Une aumône pour le pouvoir d’achat des familles les plus défavorisées et des chômeurs, une gentille demande aux patrons  de renoncer à leur bonus lorsqu’ils font de trop nombreux licenciements…

Les salariés l’ont compris : la provocation et le mépris sont toujours à l’ordre du jour. Rendez-vous le 19 mars.

Vénézuéla, dimanche 15 février : el presidente Chavez gagne le référendum populaire !

Vous voulez en savoir plus ?

Un président qui consulte son peuple, ça ne plait pas trop aux pseudos élites en France, alors ne lisez pas Libération mais consultez : http://vive-be.org/

Manif contre le projet de loi Bachelot : jeudi 12 février (10h30 RdV au RER Port-Royal)

Le Plan de Financement de la Sécurité Sociale et la loi Bachelot dite HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) marquent une volonté de rupture fondamentale de la Sécurité Sociale telle que nous la connaissons depuis 1945 : Objectif : austérité et équilibre budgétaire.

La santé devrait être la 1ère priorité de tout gouvernement mais M Eric Woerth met rapidement les choses au point : «  Le 1er objectif c’est de (…) parvenir à l’équilibre du régime général en 2012  ». Voilà comment réduire la santé à une variable d’ajustement du Pacte de stabilité européen !

La crise s’amplifie, les déficits explosent : il faut donc faire des économies sur le budget de l’Etat et sur la santé. Il s’agit bien d’un choix idéologique : les exonérations de cotisations sociales atteignent 42 milliards € et croissent toujours ce qui n’empêche pas les délocalisations et charrettes de licenciements.Il s’agit aussi de privatiser tout ce qui est rentable !

Hôpitaux privés, partenariats public- privé…Le même patient peut être traité dans le public pour ce qui est déficitaire, puis passer dans le privé pour ce qui est rentable.Mutuelles et assurances privées sont de plus en plus sollicitées. Elles entrent maintenant dans la gestion de la sécurité Sociale. Les cotisations grimpent en flèche chaque année. Le personnel n’est pas épargné : il manque de personnel dans les hôpitaux, mais 20 000 postes risquent d’être supprimés.La gouvernance doit être complètement modifiée, placée de fait sous la tutelle de préfets de régions et de managers, chargés avant tout de respecter des budgets insuffisants. Les maires, actuellement présidents des conseils d’administration, et souvent solidaires de la population, sont marginalisés.Les citoyens auront de plus en plus de mal à se soigner !

  • Par le coût : franchises, déremboursements dépassements d’honoraire se multiplient.
  • Par la distance : Il faut aller se faire traiter de plus en plus loin. Ou plus du tout : les personnes âgées ou handicapées tendent à être remises à leur famille.
  • Les attentes pour obtenir des rendez vous s’allongent, à moins de payer des sommes prohibitives.
  •  Le projet de loi Bachelot est inacceptable : c’est l’américanisation de notre système de soins ! Comme aux Etats Unis –qui veulent le réformer- il coûtera au total plus cher et sera de plus en plus inégalitaire, de moins en moins efficace.

    Je vous invite à consulter les excellents articles de JC Chailley et de P Nivet dans le bulletin de décembre 2008 de Résistance sociale : http://www.resistancesociale.fr/spip.php?rubrique5 ou voir site dans les liens).

    Après l’intervention télévisée de N. Sarkozy…

    Y-a-t-il encore un pilote dans l’avion présidentiel ? C’est la question qu’on peut se poser après la dernière intervention télévisée de Nicolas Sarkozy et les évènements de cette semaine.

    Oh, bien sûr, Sarko n’a rien renié de son crédo libéral et de sa volonté de faire de la France un pays anglo-saxon. Mais il y a un petit problème et il est de taille : la crise économique mondiale qui n’en est qu’à ses premiers effets n’est rien d’autre que le résultat de la faillite du modèle libéral anglo-saxon. Même Dominique De Villepin, dont on n’a pas oublié les réformes du CNE et du CPE, le reconnaît !

    Alors, Sarko en est réduit à des effets de manche. Ainsi, il évoque, comme d’habitude sans la moindre concertation préalable, une possible suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu et la suppression de la taxe professionnelle qui pourrait être remplacée, a-t-on appris cette semaine, par la taxe carbone. Réformes qui seraient au menu des discussions avec les partenaires sociaux. Est-ce vraiment sérieux alors qu’on sait l’importance de la taxe professionnelle pour les collectivités locales et que celles-ci doivent déjà faire face aux conséquences de la crise financière ? Même les députés UMP se sont émus de ce qui apparaît bien comme de l’improvisation et surtout comme une atteinte aux droits du Parlement, traditionnellement chargé de discuter et de voter l’impôt.

    Rien, en revanche, sur les 17 milliards du paquet fiscal qui apparaît chaque jour plus injuste et plus anachronique au moment où chômage technique et chômage tout court touchent des centaines de milliers de salariés. Sans vouloir faire preuve de catastrophisme on me permettra d’être sceptique sur les projections de l’UNEDIC qu n’annonce que – si on peut dire – 280 000 chômeurs supplémentaires en 2009. Il est malheureusement à craindre que ce chiffre soit largement dépassé.

    Que retenir d’autre sur les 1h30 de cette émission télévisée soporifique qui n’a d’ailleurs pas convaincu une majorité de Français. Les propos méprisants du Président de la République à l’égard des chercheurs dont on sait pourtant l’importance dans le monde d’aujourd’hui. Sans doute parce que les enseignants-chercheurs aujourd’hui de plus en plus soutenus par la communauté étudiante et universitaire ont osé s’opposer à une réforme qu’ils jugeaient à juste titre dangereuse pour leurs métiers. Bien malin qui peut dire ce qu’il sortira finalement de cette réforme, le gouvernement étant malgré lui obligé de reculer malgré les démentis de Pécresse et de Darcos.

    Quant à la réunion annoncée avec les partenaires sociaux le 18 février, gageons qu’il n’en sortira rien ou pas grand-chose. Echaudés par les pseudos accords précédents, les syndicats unis le 29 janvier seront sans doute cette fois davantage solidaires, comme ils le se sont d’ailleurs en Guadeloupe face au gouvernement. Guadeloupe et Martinique dont le Président n’a d’ailleurs pas soufflé mot lors de son interview télévisée.

    Au final donc, une interview pour pas grand-chose. Ceux qui espéraient des réponses concrètes après les énormes manifestations du 29 janvier en ont été pour leurs frais. Il n’est pire sourd que celui qui veut rien entendre. La réponse s’impose : soyons encore plus nombreux dans la rue le 19 mars !

    Communiqué commun des partis de gauche suite au 29 janvier

    J’ai trouvé ce communiqué sur le site de Libération, … mais sur peu des sites des partis politiques. Pourquoi ? ! (Ca y est , une semaine après, c’est mis partout  !!!)

    Organisations signataires:
    Les Alternatifs, la Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU), Lutte Ouvrière, le MRC, le NPA, le PCF, le PCOF, le Parti de gauche, le PS, Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo.

    Les partis et organisations de gauche réunies mardi 3 février à Paris se félicitent de l’ampleur du succès de la mobilisation sociale du 29 janvier. L’importance des grèves et des manifestations qui ont marqué cette journée témoigne d’un rejet massif des choix politiques du gouvernement Sarkozy-Fillon, marque une colère légitime face aux vagues actuelles de licenciements et de suppressions d’emplois, dans le privé comme dans le public, confirme l’exigence d’un  » bouclier social  » à l’opposé du  » bouclier fiscal  » pour les plus riches, et de mesures en faveur de l’emploi et des salaires à l’opposé des choix du gouvernement qui distribue sans contrepartie des milliards aux banques et aux grandes groupes. Le message de la journée du 29 janvier est clair. Ce n’est pas au monde du travail, à la population de payer la crise. Contrairement à ce que vient d’affirmer le Premier ministre, la journée du 29 janvier porte clairement la demande d’un changement de cap, notamment sur les questions des salaires, de l’emploi, des services publics. Nicolas Sarkozy et le gouvernement ne peuvent se dérober à ces exigences et ignorer les grands axes avancés dans la plate-forme syndicale unitaire.Plus largement, un très grand débat public est nécessaire dans le pays sur les mesures alternatives aux choix politiques actuels qui permettront de s’attaquer réellement et efficacement aux racines de cette crise et d’imposer une autre répartition des richesses et un autre type de développement.Les organisations réunies apportent leur soutien aux mobilisations qui se développent ces jours ci dans l’éducation, dans l’enseignement supérieur et la recherche où le gouvernement doit revenir sur la loi Pécresse et ses décrets d’application, dans les hôpitaux et la santé, où l’inscription à l’ordre du jour du Parlement le 10 février prochain du projet de loi Bachelot doit être annulée. Parce que ces textes représentent des attaques inacceptables contre les services publics, elles appellent à prendre et à soutenir dans les jours qui viennent les initiatives nécessaires pour les combattre.

    Elles s’alarment dans ce contexte des atteintes répétées aux libertés publiques et syndicales, qui en cherchant à intimider les mouvements de contestation, conduisent à une inquiétante dérive autoritaire du pouvoir qu’elles ne peuvent accepter.

    Enfin, elles tiennent à apporter leur soutien à l’imposant mouvement social qui mobilise depuis plusieurs semaines la Guadeloupe, et demandent au gouvernement d’engager au plus vite de réelles négociations sur les revendications exprimées, notamment sur la question du pouvoir d’achat.

    Les organisations réunies ont convenu de se revoir après l’intervention télévisée présidentielle du 5 février et la réunion des organisations syndicales prévue le 9 février pour décider de la suite de leur démarche commune en appui du mouvement social.

    Au Conseil de Paris, MRC-PCF-PG votent ensemble pour sauver des emplois

    Le groupe MRC au Conseil de Paris a déposé le voeu ci-dessous lors de la séance des 2 et 3 février. Les élus communistes et du Parti de Gauche ont soutenu ce voeu (à noter une très bonne intervention d’Alain Lhostis, élu PCF). Hélas, le groupe socialiste n’a pas suivi…

    Conseil de Paris – Groupe du Mouvement Républicain & Citoyen – Séance des 2 et 3 février

    Vœu présenté par Georges SARRE, Marinette BACHE et les élues du Mouvement Républicain & Citoyen

     relatif au rôle du projet Autolib’ dans l’avenir de la filière automobile française

    L’industrie automobile européenne a subi une chute de près de 8% des ventes de véhicules neufs en 2008. L’industrie française n’est pas épargnée : les ventes de véhicules neufs ont chuté de près de 16% en France (- 153.686 véhicules), deux fois plus vite que la moyenne européenne. Encore ces résultats ont-ils été soutenus par l’instauration du bonus / malus. Le pire est à craindre pour les années à venir, notamment pour Renault et PSA, et donc pour leurs salariés.

    D’après une étude de l’Observatoire des métiers de la métallurgie, la filière automobile française pourrait perdre 3.000 à 4.000 emplois par an ces quatre prochaines années, soit une destruction d’emplois dans la filière qui pourrait atteindre à terme 200.000 : 30% des effectifs ! Et ce ne sont pas là les hypothèses les plus alarmistes.

    Dans ce contexte, il appartient évidemment en premier lieu à l’Etat de prendre les initiatives volontaristes de relance économique qui s’imposent. Encore actionnaire de Renault, il peut aussi agir à ce titre pour sauver les sites et les emplois de l’ancienne régie.

    Mais l’ensemble des pouvoirs publics peut contribuer à soutenir l’industrie automobile française et européenne : en tant que clientes, les administrations et les collectivités territoriales disposent d’un levier non négligeable.

    Paris, ville-capitale, centre d’une métropole où se prennent 10% des décisions de production de l’industrie automobile mondiale, et où se concentrent quelque 50.000 salariés de l’industrie automobile, ne peut se désintéresser de cet enjeu.

    C’est dans ce contexte que la Ville de Paris va créer le syndicat mixte Autolib’, et s’apprête à recourir à une délégation de service public pour proposer, dès 2010, aux usagères et aux usagers de la métropole parisienne, plus de 2.000 véhicules en autopartage, répartis sur 700 stations.

    La commande de 2.000 véhicules (sans compter les véhicules supplémentaires destinés au remplacement des véhicules immobilisés pour entretien ou autre), et le renouvellement régulier de ce parc, représentent un enjeu réel pour l’industrie automobile française et européenne ces prochaines années.

    C’est pourquoi, sur proposition de Georges SARRE, Marinette BACHE et des élues du groupe MRC, le Conseil de Paris émet le vœu :

    - que le futur syndicat mixte Autolib’ prenne en compte la situation de crise gravissime de la filière automobile française et européenne,

    - que, dès lors, dans le respect des lois et règlements relatifs à la concurrence, le futur syndicat mixte Autolib’ lance un marché dont le calendrier et le cahier des charges soient compatibles avec l’offre des constructeurs français et européens, de sorte de donner toutes leurs chances à nos industries automobiles et à leurs salariés.




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